Oceania invite les spectateurs à plonger dans un univers de pirates où la traditionnelle piste laisse place au décor d'un bateau. "Ce scenario a été écrit pour que les artistes assurent leur prestation technique mais aussi pour qu'ils racontent une histoire. Ça reste dans l'esprit du cirque traditionnel. Car au départ, le cirque, c'était de la pantomime", nous explique Raoul Gibault, le directeur du cirque Medrano, qui a fait le choix cette année d'un spectacle sans animaux.
"Un certain public préfère aussi ce genre de spectacle et le cirque doit pouvoir plaire à tout le monde donc on doit pouvoir contenter tous les publics", se justifie le directeur.
Si les fauves et les éléphants ont été délaissés, les clowns, eux, seront bel et bien sous les feux des projecteurs. "Le clown est important, surtout quand on s'appelle Medrano. On a quand même découvert les Fratellini", se souvient Raoul Gibault. Et d'ajouter : "Le clown, c'est le symbole fondamental et premier du cirque classique. Dans Oceania, le clown est le fil conducteur du spectacle. C'est lui qui emmène les spectateurs dans cet univers magique et féérique. Il guide les yeux du public et la magie s'opère. Le clown reste l'élément moteur et principal. En cela, on retrouve l'identité de notre établissement".
Surtout, Medrano veut transmettre un message d'espoir dans l'avenir : "Le cirque classique est le reflet de la société. Cette société n'est pas toujours facile mais au cirque on a toujours cet espoir. Sur la piste, nous avons des artistes du monde entier qui viennent d'Amérique du Sud, d'Ukraine, de Russie… Ce sont des gens qui ne font qu'un. Le cirque est toujours porteur de cet espoir que les peuples soient unis. La richesse du cirque, c'est le brassage des cultures", insiste le dirigeant, qui a fait le choix de ne pas augmenter le prix des places malgré l'inflation, afin de continuer à faire "rêver les gens".
Les artistes de Medrano quitteront le quartier de la Confluence fin novembre, avant de revenir au mois d'avril prochain avec une nouvelle production. "Nous réservons trois mois par an au public lyonnais, et ce sont entre 280 et 300 000 spectateurs qui nous rendent visite ici à Lyon chaque année", se félicite Raoul Gibault.
F.L.
Je confirme !
Signaler RépondrePour l’avoir vu, on ne comprend pas grand chose à l’histoire. Les numéros sont assez pauvres, sauf un couple qui sauve l’honneur avec de la force et l’équilibriste. Pour le reste, c’est vraiment moyen
Signaler Répondreun cirque sans annimaux, est un cirque sans âme !!!!
Signaler Répondren'en déplaise au anti spécistes !!!!