Cette association constituée de cinq étudiants en dentaire va faire une distribution alimentaire avec un menu pour huit euros. Elle veut ainsi financer un voyage de deux semaines au Cameroun au mois de juillet.
Un reportage sera également diffusé le 8 novembre et expliquera en détail les actions de l’association. L’équipe de 2021 réalisera également une passation avec les cinq nouveaux étudiants. Chaque année, l’équipe se renouvèle.
Le but premier de ce voyage sera de faire de la prévention auprès des Camerounais. "Ils ont des brosses à dents mais ne savent pas s’en servir" explique Charline David, présidente de "Sourires sans frontières". Au Cameroun, il n’y a qu’un dentiste pour 37 000 habitants et beaucoup d’entre eux ont ainsi des carries. Créée depuis quatre ans, cette association a déjà distribué 2940 dentifrices, 1637 brosses à dents ainsi qu’un fauteuil dentaire.
Sensibiliser "au moins 1000 enfants"
Pour financer ce voyage, l’association a quelques soutiens extérieurs dont la faculté dentaire et le bureau des étudiants en dentaire. Elle a aussi récupéré 1900 dentifrices supplémentaires ainsi qu’environ 500 euros de matériel chirurgical. D’autres soutiens s’avèrent plus surprenants comme Décathlon : "On leur a demandé des lampes frontales car le soir au Cameroun, il n’y a plus de lumière et opérer dans le noir c’est compliqué." En 2021, l’association a dû opérer jusqu’à 4h du matin, éclairée uniquement avec la lampe des téléphones.
Autre problématique, celle des insectes : "L’année dernière, pendant une chirurgie dentaire, une mouche est rentrée dans la bouche d’une patiente" raconte Charline en rigolant nerveusement. Elle espère pouvoir apporter des moustiquaires au Cameroun pour les aider au mieux.
Sur place, "Sourires sans frontières" est accompagnée par l’association locale ASCOVIME composée de médecins et de dentistes camerounais. Ensemble, ils parcourent la campagne pour sensibiliser le plus de monde possible. L’association lyonnaise a aussi prévu une grande sensibilisation dans les écoles. Si en 2021, 500 enfants ont pu être initiés aux cours dentaires, Charline David veut toucher cette année au moins 1000 enfants.
A.C.
Bonjour je suis étudiante en dentisteries au Cameroun J’ai bien conscience que la campagne est passé mais j’aimerais participer si possible aux prochaines campagnes
Signaler RépondreOui mais le Cameroun, ça fait voyager ! C'est sympa le Cameroun !
Signaler RépondreBlague à part, effectivement: il y a plein de gens en France qui ont des soucis dentaires et qui n'ont pas les moyens de s'en occuper mais eux il préfèrent aller jouer les sauveurs en se payant au passage un voyage sympa.
Bien dit ! Nos gosses Français, mais aussi nos anciens, qui eux se retrouvent sans rien et ont pourtant, cotisés de tous les cotés, durant leur exercice de 40 annees, voire plus, pour les plus vieux !
Signaler Répondreun "sans dents"
Signaler RépondreJe ne gagne pas deux fois le smic, personne ne m’aide non plus et pourtant je soigne très bien mes dents: j’achète du dentifrice et je me brosse les dents deux fois par jour. Je vais chez le dentiste quand j’en ai besoin.
Signaler RépondreCurieux de savoir quelle entreprise a pu te recruter avec ce salaire là alors que tu n’es pas capable de t’occuper de toi-même
Si encore c'était un voyage en France je comprendrais, mais pour aller au Cameroun... c'est trop de frais, alors je ne participe pas. Car il faut déjà aider nos petits Français (es) à les éduquer au lieu de voyager.
Signaler RépondreY en a vraiment qui s'emmerdent. Quand j'imagine que je ne soigne pas mes dents en gagnant 3x le SMIC car personne ne m'aide.
Signaler RépondreMerci merci.
De nombreuses personnes renoncent aux soins dentaires ici en France car beaucoup trop cher mais notre pays notre système préfère s’occuper des autres plutôt que de son propre peuple, on préfère taxer appauvrir les moyens qui ne sont ni assez riche ni assez pauvres mais assez corvéables et taxables pour les autres. Jusqu’à quand ?
Signaler RépondreIl faut bien entendu faire de l'humanitaire international, c'est une cause noble
Signaler RépondreMais il est aussi possible de l'humanitaire local, dans sa propre ville, dans sa propre rue, mais cela semble moins valorisant que d'aller à l'autre bout du monde, comme certains écolos qui nous dirige, et qui ne regardent pas leur propre bilan carbone
Le terme distribution est inapproprié, dans le cas présent le terme vente mieux adaptée. Le règlement c'est le règlement.
Signaler RépondreEn France ? Il n y a pas de gens à se occuper?
Signaler RépondreBonjour comment peut être contacter afin de participer au voyage, à titre gracieux bien entendu.
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