L’objectif était d’interpeller l’archevêque Olivier de Germay sur l’affaire Michel Santier. Cet ancien évêque de Luçon avait été sanctionné par le Vatican l’an dernier pour des abus sexuels sur adultes dans les années 1990. Sauf que malgré les promesses de l’Eglise catholique et le récent rapport Sauvé, ces sanctions avaient été passées sous silence et n’ont été révélées qu’il y a quelques jours.
D’où la naissance du mouvement #SortonsLesPoubelles relayé par les fidèles mais aussi des hommes d’Eglise pour obtenir davantage de transparence sur ces actes et ce qui est fait pour lutter contre ces dernières. Ainsi que la démission systématique de ceux qui cacheront délibérément ces informations au grand public.
Avant même la tenue du rassemblement, Mgr Olivier de Germay a pris la parole dans un communiqué sur le site du diocèse de Lyon. Forcément, le contexte lyonnais est particulier, puisqu’il a largement contribué à renverser la table avec les affaires Preynat et Barbarin, et le travail de l’association de victimes La Parole Libérée.
Pour le Primat des Gaules, "l’affaire Santier a semé le trouble parmi de nombreux fidèles catholiques. Leur incompréhension, voire leur colère, est compréhensible ; il nous faut l’entendre. Il est légitime de dénoncer les erreurs commises. Il faut également veiller à ne pas faire circuler d’informations erronées, comme celle affirmant que les évêques étaient tous au courant".
Olivier de Germay tient ensuite à rappeler aux "fidèles de Lyon" que "dans le cadre du protocole liant le diocèse et le parquet, je signale systématiquement à la justice les faits d’abus portés à ma connaissance. Je prends également les mesures nécessaires pour éviter tout risque de récidive. Dans l’attente de la décision de justice, une éventuelle communication ne peut alors se faire qu’en respectant le secret de l’enquête".
On comprend donc que s’il venait à prendre connaissance d’actes répréhensibles d’un membre du diocèse, aucun nom ne sera révélé par ses soins tant que la police et la justice n’auront pas décidé d’agir.
Demandez à Monsieur Macron à 16 ans il draguait sa pro de lettres, il était mineur ......
Signaler RépondreIl faudrait de temps en temps regarder les choses à l'inverse ... ! Un mineur ne sera jamais responsable ....et pourtant combien de jeunes s'essaient dans la séduction d'adultes ...
Si vous faîtes une enquête dans l'éducation nationale vous verriez que c'est un milieu où l'on cachés beaucoup de choses......surtout quand c'est un élève qui drague un prof (Macron a bien fait divorcer celle qu'il voulait épouser....)....
Signaler RépondreSurtout quand l église ne signale pas un crime ou de tels agissements. Il y a probablement une culture silence comme pour la mafia
Signaler RépondreY'en a quand mème pas mal sur la béquille hein
Signaler RépondreC'est un peu près çà mais à l'échelle au-dessus.
Signaler RépondreC'est un choix de faire PREUVE de chasteté et c'est aussi honorable pour la personne.
Signaler RépondreMais, dès lors qu'un sentiment de besoin naturel vous trotte la tête, forcément que la retenue va vous mettre à l'épreuve.
Heureusement que c'est une minorité qui craque .
Exactement !
Signaler RépondreVraiment bien dit car, l'abstinence sexuelle est un choix personnel de vie à la fois pour ça foi religieuse mais aussi pour les autres qui le revendiquent.
La procréation est un besoin naturel et aussi une nécessité pour la continuité de l'humanité.
Heureusement que tout les français masculins ne sont pas des prêtres ou curés !
Votre intervention est pertinente. Cela vaut pour tous les cultes ! Mais les gilets noirs ne sont pas d'accord. Lorsque c'est X qui commet un crime ils se taisent, lorsque c'est Y c'est un élan national qui soulève les foules contre une communauté. Comment appelle t-on cela ?
Signaler RépondreCela y contribue c'est certain...ce vœu de chasteté est une sottise...pour rester correct
Signaler RépondreCe sera bien si tous les temples, les synagogues, et les mosquées à Lyon font pareil pour exposer et dégager leurs brebis galeuses aussi. On a toujours le droit à rêver.
Signaler RépondreL'Archevêque de Lyon, autrement appelé Primat des Gaules. Autrement dit, le Chef des mecs qui ont la gaule
Signaler RépondreComme St Thomas, tout le monde jugera cet après-midi, en fonction du nombre de fidèles rassemblés à 15 heures, et dans le futur, en fonction de l'actualité, nationale, comme celle du diocèse... Affaire à suivre.
Signaler RépondreMerci à mgr de Germay pour sa délicatesse , qui remet les choses à leur place.... L'Eglise n'est pas un lieu où l'on lave son linge sale , il y a la police et la justice pour cela.
Signaler RépondreAvez-vous entendu parlé de tels faits dans la religion protestante ? Non ?
Signaler RépondreAlors cherchez la différence.
Les pasteurs ont une vie de famille et non pas à chercher ailleurs pour assouvir une sexualité refoulée.
le voeux de chasteté.. ça fait des sacrés frustrés qui s attaquent aux gosses
Signaler RépondreVous parlez de ceux qui font sauter les marmots sur leurs genoux?
Signaler RépondreLire,.entre ce qui est prêché et ce qui est fait....
Signaler RépondreTransparence et église.....MDR
Signaler RépondreIl n’y a donc pas de progrès et c’est incompréhensible pour tout un chacun… Croyants ou non , pratiquants ou non …
Signaler RépondreComment s’étonner si les églises se vident? La confiance est rompue et le décalage entre les paroles et les actes est une grande souffrance qui ne semble pas être prise en compte…
Il n'y en a pas plus que dans d'autres corporations ou activités avec des jeunes gens mais concernant la religion catholique on en parle plus car il y a un décalage énorme entre ce qui est prêché et ce qui est dit. Cela ne concerne qu'une tres très petite minorité de religieux mais cela fait des gros dégâts pour les victimes
Signaler RépondreJuste une question, pourquoi tant d'abus dans cette communauté religieuse ?
Signaler RépondreEn matière religieuse, tout repose sur la croyance, et il se trouvera donc des fidèles pour écouter d'une oreille complaisante les affirmations lénifiantes de Mgr Pinocchio. Mais la connaissance des délits et des crimes n'appartient qu'à la justice de la République, censée les réprimer dans toute le rigueur de nos lois, et les affirmations du prélat sont donc dépourvues d'intérêt.
Signaler Répondre