L'évènement, conservé par la mairie de Lyon malgré la crise énergétique, proposera au public 30 créations dont 17 premières participations d'artistes, réparties sur 27 sites.
Si la Presqu'île, le Parc de la Tête d'Or et le Vieux-Lyon sont évidemment privilégiés, on retrouvera comme l'an dernier les Subsistances et le parc Blandan. Les nouveautés de 2022, ce sont des oeuvres prévues à la Part-Dieu et dans le quartier Monplaisir-Lumière.
Au Parc de la Tête d'Or, l'artiste espagnol Javier Riera proposera le parc du nombre d'or : "Utilisant les arbres comme un immense écran de 100 mètres de large, la projection de motifs géométriques en évolution révèle un monde abstrait, profond et mathématique, dont les formes connectées les unes aux autres constituent un ensemble cohérent et créent une expérience esthétique de connexion avec la nature. Les formes projetées sont réalisées à partir d’équations dans lesquelles sont introduites les séquences de Fibonacci, le nombre d’or et autres particularités numérales présentes dans la nature et la botanique".
Sur la cathédrale Saint-Jean, Filip Roca s'appropriera l'architecture du lieu saint avec TIME : une "projection paisible et relaxante vient illustrer la beauté inquiétante du temps qui passe".
Le Voyageur Céleste sur le Palais de Justice et le Grand Mix au musée des Beaux-Arts de Lyon seront probablement des lieux de passage très prisés durant la Fête des Lumières.
Place Bellecour, on peine encore à proposer des oeuvres grandioses alors que c'est le point de ralliement de tous Lyonnais qui se respectent. Avec I <3 Light, ce sont 500 vieilles lampes à pied collectées auprès des habitants et reconditionnées avec des leds qui seront installées devant la statue de Louis XIV. Avec ce dispositif, l'adjointe aux finances de la mairie de Lyon Audrey Henocque se réjouit : "C'est une Fête des Lumières écoresponsable, inclusive et tournée vers la création artistique". Quant au maire, Grégory Doucet, il veut "créer quelque chose de doux et de poétique" .
Mais si la place Bellecour ne sera pas très illuminée, elle aura une autre utilité. Pour la première fois, entre six et huit food-trucks vont trôner sur la place pour permettre aux visiteurs de se restaurer et de se reposer. Une grande avancée pour le maire qui considère qu'il est "difficile de faire une pause pendant la Fête des Lumières". Au-delà de la restauration, ces food-trucks sont surtout un moyen d'"aller plus loin dans l'accessibilité".
Un chat de leds place de la Bourse, un Bal Lumière aux Subsistances, un dôme géodésique en bois au Jardin de l'Institut Lumière, 300 volatiles luminescents place Voltaire, etc. sont autant d'illuminations qui seront proposés les 8, 9 et 10 décembre de 20h à minuit et le 11 décembre de 18h à 22h (Parc Blandan : 17h30-21h30).
Encore une fête des lumières minable. Autant tout annuler. C'est une insulte à la ville. Merci Doucet.
Signaler RépondreEt moi, je dois me chauffer à 19 degrés et revoir mes modes de déplacement pour plus de sobriété, si je ne roule pas en voiture électrique.
Signaler RépondreOn demande la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey mais on organise la fête des lumières !!
Signaler Répondre