Les raisons majeures de cette baisse sont notamment liées à l’inflation, à la hausse des prix de l’énergie et à un accès plus limité au crédit immobilier. La Chambre des Notaires du Rhône a fait un point ce jeudi dans un communiqué de presse. Elle se base sur les ventes immobilières à Lyon et dans le département à fin août 2022. Malgré la légère baisse, la Chambre reste tout de même positive : "Les volumes des ventes restent encore sur des niveaux très élevés."
Ceux qui en subissent le plus les conséquences sont de très loin les appartements neufs. Les ventes ont diminué de 11,2% tandis que les prix ont augmenté de 5,2%. Sans surprise, c’est à Lyon que le prix médian est le plus cher avec 6310 euros pour le m².
Idem pour les bâtiments anciens puisque les vieux appartements voient les prix grimper avec une augmentation dans le Rhône de 4,9%. Avec un prix médian de 4030 euros par m², il est une fois et demie supérieur au département de l’Isère et plus du double par rapport à la Saône et Loire.
A Lyon, certains quartiers comme les 2e, le 4e et le 6e arrondissements enregistrent pour la première fois une légère baisse tandis que les 5e, les 8e et les 9e arrondissements sont toujours en hausse. La typologie de ces appartements n’a pas changé. Le T3 reste toujours le plus attractif et le T2 a une légère augmentation par rapport au T4.
Les maisons anciennes en revanche ont toujours la cote. Les villes périphériques moyennes sont les plus visées et le prix de vente médian a augmenté de 7%. C’est à Caluire qu’il est le plus haut avec 700 000 euros.
Enfin, concernant les terrains à vendre, ce sont les surfaces inférieures à 600 m² qui sont les plus vendues. Elles sont aussi les plus présentes sur le marché, et ce dans tout le département.
Les credits sont attribués plus difficilement
Signaler RépondreJ'ai fait cette bêtise à cause des prix des beaux quartiers de Lyon d'acheter une maison en pierre dans le Beaujolais. Quand je vois le temps perdu dans ma voiture et les frais de carburant et de chauffage je regrette sincèrement mon choix. Le prix des maisons en baisse, sauf en 1ère périphérie pour l'instant, me font craindre le pire.
Signaler RépondreOn peut tjr rêver. La pierre est une valeur refuge en temps de crise.
Signaler RépondrePlus dure sera la chute dans quelques temps.
Signaler RépondreUn article intéressant mais totalement fantasmagorique. Les prix on cesse de grimper. Il y a depuis pas mal de temps maintenant un véritable tassement des prix. Les prix envolés que nous avons connus et les 24h pour une transaction ne sont plus. Qu’à t aux T3 ils représentent maintenant le stock principal des appartements à vendre… donc, les plus soumis aux avis des acquéreurs donc ceux qui subissent le plus de plein fouet cette stagnation/ baisse
Signaler RépondreJ ai quitté la croix rousse il y à 5 ans pour aller à la campagne sans aucun regret. Au vu de la saletè et l insecuritè qui regne a lyon.
Signaler RépondreJe pense que lorsqu on quitte la ville on a plus
Envi d y revenir.
C'est déjà arrivé et va revenir de plus belle dès que les diverses énergies vont flamber.
Signaler RépondreUn article pour exposer ce que tout le monde sait.
Signaler RépondreTrès bon :-)
Signaler RépondreLes taux de crédits augmentent, les prix des habitations aussi, résultat il risque d'y avoir de nouveau une crise dans le bâtiment. "Quand le bâtiment va, tout va ", alors cela ne va plus.
Signaler RépondreNi peut être l'envie d'ailleurs.
Signaler RépondreCeux qui ont vendu leurs appartements de centre-ville pour s'exiler dans une maison à la campagne vont souffrir quand cette mode éphémère va se retourner car ils n'auront plus les moyens de revenir en centre-ville.
Signaler RépondreLes notaires vont finir par gagner moins qu'un artisan au black à ce rythme
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