Ce jour-là, l’OL recevait dans l’après-midi Guingamp au Groupama Stadium.
C’était aussi l’occasion pour un chef d’entreprise originaire de Villeurbanne d’assister à la rencontre, remportée par les visiteurs, dans le salon VIP qu’il loue à l’année. Mais peu avant le début du match, une dispute avait éclaté entre des vigiles et l’un des invités du locataire de la loge. En cause, selon nos confrères du Progrès qui révèlent l’affaire, la possibilité ou non de sortir fumer une cigarette.
Les deux vigiles impliqués assurent ensuite avoir reçu des insultes racistes, et demander au supporter de les suivre. Le chef d’entreprise, se sentant responsable de son invité, les avait accompagnés jusqu’aux cellules de garde à vue du stade. Très vite, les deux hommes s’étaient retrouvés menottés et transférés jusqu’à l’Hôtel de Police. Ils étaient ressortis 24 heures plus tard, sans aucune suite judiciaire apportée au dossier.
Toujours d’après Le Progrès, aucune plainte n’avait été déposée pour les injures raciales présumées. Les deux hommes avaient donc été privés de liberté pour "état d’ivresse dans une enceinte sportive" même si aucun alcooltest n’a été effectué par les forces de l’ordre…
Le chef d'entreprise, qui assure avoir été traumatisé par sa garde à vue, a depuis saisi le Défenseur des Droits et réclame des dommages et intérêts à l’OL via une procédure au civil. Ce dernier met en cause le club, qui réfute, de son côté, toute responsabilité. Car selon l'avocat de l'OL, cité par le quotidien régional, les traumatismes cités sont liés à la garde à vue et le club ne peut être tenu pour responsable des agissements des forces de l'ordre. C'est en tout cas cette ligne de conduite qui a été menée lors de l’audience qui s’est déroulée lundi devant le tribunal judiciaire de Lyon.
Le jugement sera rendu le 27 février prochain.
Un abus de menottages ? L'article 803 du code de procédure pénale. Version en vigueur depuis le 16 juin 2000. Modifié par Loi n°2000-516 du 15 juin 2000 - art. 93 JORF 16 juin 2000 :
Signaler Répondre-Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s'il est considéré soit comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de prendre la fuite.
ben non ! il ne s'est pas roulé par terre ...
Signaler RépondreÇa sent le mec qui cherche les noises !
Signaler RépondreUn footballeur de pacotille !
Je n'ai pas tous les tenants et aboutissants, je n'étais pas sur place. Mais pour apporter quelques précisions sur ce qui a été dit:
Signaler RépondreLes vigiles n'ont pas placés les hommes en garde à vue, seul un officier de police judiciaire ou le procureur peut le faire. Au mieux, les vigiles ont accompagné ou emmené les personnes face à la police dans le stade.
L'ivresse ne se définit pas par un taux d'alcool, il n'y a donc pas besoin de faire un dépistage. L'ivresse peut être d'origine alcoolique, ou médicamenteuse. Elle définit un état psychique, qui se constate de façon manifeste. Selon l'organisme de chacun, des personnes seront ivres en dessous ou en dessus du taux légal, et inversement. Le taux légal ne s'applique que dans le cas de l'alcool au volant.
des vigiles qui placent deux hommes en garde à vue, le tout sans déposer plainte, pour un motif d’ivresse sans aucune preuve car pas de dépistage effectué, alors oui ces hommes ont raison de déposer plainte car du début à la fin, rien ne va dans cette histoire…
Signaler RépondreDonner raison à des vigiles,face à un chef d'entreprise footeux, des pauvres face à des riches footeux, les tribunaux auront vite tranchés , la loi du plus fort comme d'hab.
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