LyonMag : Beaucoup de médecins généralistes de la métropole lyonnaise, dont vous-même, ne prennent plus de nouveaux patients. Depuis quand et pourquoi ?
Laurent Combes : À titre personnel, ça fait déjà 5 ans. Et c'est une donnée plutôt générale. Et pourquoi ? Car on est déjà en surchauffe en permanence. Je démarre ma journée à 8 heures, je la finis à 21 heures, tous les jours du lundi au vendredi. On a déjà du mal à voir nos propres patients, donc c'est compliqué d'en ajouter de nouveaux dans cette patientèle qui est déjà très importante.
Comment en est-on arrivé à cet état de saturation ?
On paye l'inversion de la pyramide des âges des médecins.
Depuis 2, 3 ans, on a de moins en moins de praticiens. Ici, à Écully, on n'est encore pas trop mal lotis, même si on a des départs qui s'annoncent avec des médecins qui, a priori, ne seront pas remplacés. Parce qu'il n'y a pas assez de nouveaux médecins et qu'aussi, les jeunes diplômés ne veulent pas de la configuration d'un cabinet où le praticien est seul à tout gérer. Ils veulent travailler dans des structures de santé avec une secrétaire, plusieurs confrères... Ce que je comprends tout à fait. Nos patientèles, quand nous partons à la retraite, sont très difficiles à céder. Les jeunes médecins n'en veulent pas.
Le fait de ne pas prendre de nouveaux patients n'est-il pas en contradiction avec le serment d'Hippocrate ?
Oui, bien sûr... mais c'est un service que l'on offre à nos patients d'abord et si on en prend trop, on ne peut plus les voir. Il faut gérer un équilibre. Et des nouveaux patients, on en voit régulièrement car on assure toujours les urgences. Des urgences, j'en vois tous les jours... des jeunes étudiants des écoles d'Ecully, de l'Institut Paul Bocuse ou de l'EM, qui ne sont pas pourtant patients chez moi. Mais ce ne sont pas des personnes que l'on prend en tant que médecin traitant.
S'il est difficile de trouver un docteur traitant, certaines communes, comme celle de Grigny qui compte près de 10 000 habitants, se retrouvent même aujourd'hui sans aucun médecin généraliste. Que vous évoque ce nouveau type de désert médical ?
C'est exactement ce que nous allons vivre à Écully dans quelques temps. Pareil. Si le docteur de Grigny n'a pas été remplacé par un jeune, ça fait peut-être 2 000 patients qui sont en train d'errer pour trouver un médecin traitant dans le secteur et c'est compliqué pour eux...
Que conseillez-vous justement à ces personnes qui n'arrivent pas à trouver de médecin traitant ?
Je n'ai pas la réponse à cette question ! Si on l'avait, ce serait plus facile pour elles... Je le vois bien, j'ai des demandes tous les jours. Je refuse deux à trois patients par jour. Et on ne peut pas les aiguiller ailleurs. Il faut qu'ils trouvent un médecin traitant qui les accepte...
Quels seraient les éléments qui vous permettraient de vous rouvrir à de nouveaux patients ?
A titre personnel, je n'en ai pas. Je suis tout seul, je gère plus de 2 400 patients. Je ne peux pas en absorber plus, c'est juste une question de temps. La problématique est toujours la même : les gens vous disent, car ils ont besoin d'un médecin traitant administrativement, « docteur, acceptez moi, je ne suis jamais malade ! » Le problème, c'est le jour où vous êtes malade, que vous avez besoin de moi, que tout le monde est malade en même temps et que tout le monde veut son médecin en même temps... Mes journées durent déjà 13 ou 14 heures, ce n'est pas possible. Et en vieillissant, cela devient de plus en plus compliqué.
Un des aspects que vous évoquiez, est la non volonté des jeunes médecins à ouvrir leur propre cabinet. Pourquoi ?
Créer son propre cabinet, il n'y a rien de plus simple. Vu la démographie médicale, aujourd'hui, un jeune, où qu'il se fixe, va travailler tout de suite. On a tellement besoin de médecins dans les campagnes, les petites villes ou les secteurs urbains, que ce n'est pas un problème de créer sa patientèle. Le problème, c'est qu'ils ne veulent pas travailler comme cela, ils ne veulent plus tout gérer : le secrétariat, le téléphone... Ils veulent aussi avoir d'autres médecins avec eux pour avoir plus de temps libre, tout en assurant une permanence des soins. Pour les jeunes médecins, travailler pour une Maison de santé, c'est leur idéal.
Peut-on ainsi parler d'une espèce de crise des vocations ?
Non, ce n'est pas une crise des vocations. Mais, ils ont changé leur façon de travailler. Ils ne veulent plus de cette façon de pratiquer à l'ancienne, isolée, solitaire. Et c'est exactement pareil dans les campagnes, où l'on peut penser que les secteurs sont plus difficiles.
Pensez-vous que les réformes des études de médecine et la nouvelle perspective d'une quatrième année d'internat en médecine générale, auront un impact positif sur la situation actuelle ?
Le numerus clausus a quand même été bien élargi, bien que j'ai appris que pour cette année, ça se retendait un petit peu. La quatrième année supplémentaire est pour inciter les jeunes à travailler dans les campagnes pendant un an. Pourquoi pas. Les études médicales ne sont pas des études coûteuses pour les étudiants, une grande partie étant prise en charge par l'État. Cela pourrait être un moyen d'échanges qu'en fin d'études, de consacrer un an de sa vie à aller dans des secteurs défavorisés pour aider les gens. Ça serait une bonne chose. Ce qui est mauvais, c'est d'imposer une installation. Regardez ce qu'il se passe pour les pharmacies, il y a bien un contingentement à la population, on pourrait imaginer la même chose pour les médecins. Mais bon pour l'instant, on en manque de partout ; pas besoin de faire un contingentement pour le moment, ça ne servirait à rien.
Pensez vous que cette situation du manque de médecins va s'améliorer ou, au contraire, empirer ?
La situation va s'améliorer, mais il va falloir attendre 10 ans. Cela va correspondre à l'élargissement du numerus clausus qui a eu lieu depuis quelques années ; donc, on va avoir une vague de jeunes médecins arrivés et prêts à l'installation, toutes spécialités confondues, mais pas avant 8, 10 ans.
Propos recueillis par D.S.
Et pourtant l'espérance de vie à augmenter depuis.
Signaler RépondreAlors, qui a raison ?
alors c'est que vous avez la chance d'avoir un praticien extraordinaire! je doute que le nombre d'années d'études apporte grand chose! les anciens n'avaient pas d'ordi, n'avaient pas recours à de nombreux examens tant les nouveaux sont incompétents et pas sûrs d'eux; je n'ai pas la sensation de faire un diagnostic à l'envers en disant tout cela; enfin pensez vous qu'en cinq à dix minutes par patient cela soit réellement sérieux?
Signaler RépondreQu'on remplace donc ces bavards par des "robots" qui eux ne feront jamais d'erreur et qui ne se plaindront pas!
Signaler RépondreIls n'ont aucune vocation à part celle de l'argent et seulement une sale mentalité de gens tristes et détestables.
Les meilleurs médecins croisés dans ma vie étaient et sont toujours les médecins militaires, dévoués, intelligents et très bons chirurgiens, je les remercie, les autres mauvais entretiennent des troupeaux de gens conservés malades jusqu'à la mort.
Mais l'Etat ne se serait il pas couché devant la valeur du numerus clausus imposé par les syndicats de médecin ?
Signaler RépondreQuand le serment d’hypocrate se transforme en serment d’Hypocrite dans l’obscurantisme de notre société, alors il y’a du souci à se faire.
Signaler RépondreSauf qu'on est dans un système hybride, qui produit le pire.
Signaler RépondreD'un côté un numerus clausus étatique désastreux qui créé une pénurie, et de l'autre une profession à statut libéral.
Laissons libre la formation, et le marché se régulera de lui-même.
Je lis des aberrations ici (Comme d'habitude).
Signaler RépondreLes médecins veulent travailler en maison de santé pour pouvoir mieux s'occuper des patients justement. S'ils sont plusieurs dans un seul et même endroit, avec une secrétaire médicale, il y a moins de paperasse et plus de temps dédié au patient. De même, les gardes peuvent être assurés à tour de rôle, donc le patient est bien traité, et pas au détriment de la vie de famille de chacun. Je comprends les médecins qui veulent pouvoir profiter de leur vie après avoir dédié toute leur jeunesse à des études plus que chronophages.
10 ans d'études, qui commence en général entre 18 et 20 ans, ou vous révisez toute la journée, de 6h du matin à 22h, avec une petite pause par ci par la. Puis vous enchainez avec 5 années d'études en tant qu'externe dans un hôpital, 6 mois sur 12, 35h par semaine, ou effectivement, vous ne "servez" pas à grand chose au début, mais ou vous acquérez de plus en plus de responsabilité, plus les cours à coté que vous devez continuer à réviser pour pouvoir être bien classé au concours national, et tout ca payé au MAXIMUM 300€. Une fois le concours passé, et en espérant avoir un bon classement, vous vous retrouvez interne dans un hôpital, qui change tous les 6 mois, ou vous travaillez au minimum 60h par semaines, pour un smic, mais avec toutes les responsabilités d'un médecin senior. Je peux pas leur reprocher qu'à la fin de leurs études (donc à 30 ans), ils veulent peut-être "profiter" de la vie, fonder une famille, vivre en fait.
Mettez vous un peu à la place de l'autre plutôt que d'être nombriliste, et dire que c'est l'autre qui est égoïste.
Vive la loi du marché !!
Signaler RépondreJe suis bien d'accord que c'est le résultat d'une politique idéologique idiote depuis plusieurs dizaines d'années.
Signaler RépondreInvestir dans la santé est un coût, mais surtout un investissement À LONG Terme. Une société qui est malade, tant sur le plan somatique que psychique, est une société qui n'est pas productive en richesse et qui nécessite de plus en plus d'assistance publique.
Investir dans les structures de soins, dans la juste rémunération de TOUS les soignants (un médecin seul ne vaut rien, il faut soutenir les paramédicaux qui sont les héros de tous les jours également). Cela est le même problème avec nos enseignants. Tous ces gens ne choisissent pas d'exercer ces métiers essentiels sans vocation. En revanche le manque de reconnaissance, l'humiliation, les agressions et le stress quotidiens épuisent et traumatisent. Ne vous étonnez plus que ces métiers ne soient plus attractifs ou que tt le monde fasse un burn out. C'est affligeant de se sentir autant étouffé dans un étau sans pouvoir remplir son rôle correctement...
La stéatose hépatique ne provoque pas de ballonnements.. Votre homéopathe vous a accordé un temps d'écoute irréprochable probablement, mais j'aimerais savoir combien vous l'avez payé pour cela. Les MG sont payés 25 Eur la consultation, avec un planning ultra tendu qui justifie un travail de secrétariat. Toutes ces charges sont loin d'être anodines ! Un homéopathe qui ne fait que ça, n'est pas équipé pour recevoir des urgences, faire du dépistage, des ECG, a un planning moins chargé car ses consultations durent plus lgtps.
Signaler RépondreIl faut penser à la situation sous tous ses aspects, il est facile de critiquer une personne mais svp ne pas généraliser.
Il m'est arrivé de récupérer des patients suivis par des homeopathes dans des états cliniques lamentables et un retard diagnostic catastrophique. Mais je ne généralise pas.
Merci pour votre indulgence et votre compréhension, bon rétablissement à vous.
Mon avis personnel :
Signaler RépondrePlusieurs passages à l'hôpital pour mes parents âgés, on voit toute la journée médecin ou infirmières sur des écrans à remplir des données ! Ces personnes devraient être auprès des patients et non pas sur des écrans, donc première chose des secrétaires pour celà !!!!
En cabinet maintenant les médecins veulent des journées comme tout le monde est finir tôt, pourquoi pas mais là il faut s'associer, chez moi dans plusieurs villages, association de médecins, ils travaillent jusqu'à 20h, mais chacun à leur tour, donc ils peuvent profiter de leurs activités.
Tout est à revoir, chacun veut profiter comme tous citoyens.
Un médecin généraliste devrait avoir une secrétaire pour la gestion de son cabinet, mais maintenant c'est très rare, là il faudrait faire un effort des deux cotés, augmenter un peu le coût de la consultation, et le médecin accepter de gagner moins pour payer une secrétaire.
La pénurie de Médecin généraliste, et la charge de travail, c'est le résultat de l'ineptie politique et administrative avec leur numerus clausus, qui a consisté à limiter le nombre de docteurs. Dans le même temps les hôpitaux recrutaient des médecins étrangers.
Signaler RépondreAujourd'hui le numerus clausus est levé mais le nombre de médecins n'est pas satisfaisant. Le gouvernement explique le contraire de ce que disent les secrétaires médicales aux patients : "Aller aux Urgences !" Nous vivons dans un monde de fous.
Je change pour la deuxième fois de médecin. Il y a 4 ans que je disais que j'avais des ballonnements la réponse des 2 mauvais médecin était "c'est psychologique" c'est la réponse à la mode. Ils ne pensent qu'à l'argent mais pas au patient. Résultat je suis allée voir un homéopathe qui lui a fait son travail soit de faire des examens et j'ai une stéatose hépatique et peut être plus car j'ai encore des examens. Donc, les médecins ne sont plus des médecins mais des commerçants et c'est grave.
Signaler RépondreVous faites le diagnostic à l'envers. Le niveau des praticiens d'aujourd'hui est bien supérieur à celui d'hier. Les études sont plus longues et la technicité est bien plus importante qu'il y a 30 ans.
Signaler RépondreOn peut citer de nombreux exemples notamment les prescriptions d'antibiotiques totalement ubuesque par les anciennes générations de medecin.
Mais oui et puis les médecins pourraient carrément dormir dans leur cabinet pour être corvéable à merci. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre comme bêtise !
Signaler RépondreLe plus gros problème est que les jeunes médecins généralise ne veulent plus travailler 13h voir 14h par jour dans un cabinet seul et faire la paperasse (Comme dit dans l'article).
Signaler RépondreLa profession de médecin généralise a été complètement bousillée par ces maudites maisons médicales qu'il faut impérativement détruire !!
Comme dit aussi dans l'article, les futurs médecins généralistes feront de la médecine de base (Doliprane, consultation à toute vitesse,...)
Un médecin généraliste doit pouvoir être joint 24h/24h 7j/7j et faire des visites à domicile. Le 15 ne sert à rien, il ne se déplace presque pas. Les pompiers, c'est pas leur boulot.
Donc on force les nouveaux médecins à s'installer dans les déserts médicaux pendant 10 ans et en cabinet seul !
Pareil pour moi, 10 ans sans voir de médecin. Ca s'est terminé un peu difficilement, mais au final pas trop de dégâts.
Signaler RépondreLes habitués de ce "forum", savent que, malgré ton traitement et enfermement en psychiatrie, tu n'a pas la lumière a tous les étages !
Signaler RépondreMais là tu dépasse l’entendement !!! Tu est complètement barré !!!
Ce toubib, qui aime passionnément son métier et les gens, se donne a corps perdu pour venir en aide a des gens qui souffrent et toi le baltringue en chef tu ose venir le critiquer ?????????????????????
Non mais qui tu est toi, avec ta bouche sale d'immondices et remplie d'excréments, pour oser parler d'une profession, qui depuis des années tente de contrôler tes troubles psychiatrique ????????????
Il faut faire payer les néo-libéraux qui ont décidé" qu'il fallait restreindre l'accès aux soins par le numerus clausus. Ces gens ont été et sont des traîtres aux peuple, à la Nation.
Signaler RépondreCe sont ceux-là mêmes qui ont causé la ruine de la France qui prétendent donner les solutions. Ne vous laissez pas endormir, allez voter pour chaque consultation, résistez.
Copie d'écran prise.
Effectivement c'est anormal. Mais a qui la faute ? Cela fait 20 ans que les médecins alertent sur la pénurie et que les politiques les ignorent. Actuellement les médecins font beaucoup ... Souvent trop, jusqu'à l'épuisement professionnel. Pour info le taux de suicide des médecins est 3 fois plus important que celui du reste de la population !
Signaler RépondreC'est aussi insensé et irresponsable d'avoir autant de patients dans sa base de données , juste pour ne pas dire les médecins traitants .
Signaler RépondreQuel intérêt en vrai d'en avoir autant et finir par se plaindre pour des causes d'épuisement professionnel ?
Ces MG ont largement de quoi bien faire le ménage !
Encore une qui ne comprend pas la différence entre "ne pas vouloir vous prendre en tant que patiente et ne pas pouvoir" car ils ont une trop grande patientèle à gérer par rapport aux temps quils peuvent alouer a leur travail...
Signaler RépondreBien vu. Ajouter à cela une profession qui se féminise et des docs quo ne travaillent pas le Mercredi, qui terminent le service à 17h pour s'occuper de leurs enfants.Dr Combes comme certains de ses collegues sont des exceptions
Signaler RépondreCertains médecins veulent faire 35h , ne pas travailler le samedi et le dimanche.Avant, Médecin était une vocation.On appelait un médecin à 21h, il venait.
Signaler RépondreLe problème c'est qu'il faut consulter un généraliste pour avoir un rdv chez un spécialiste, qu'il faut consulter pour avoir un certificat d'aptitude au sport, un arrêt de travail ou un certificat médical. Sans parler du bordel avec les mutuelles qui ne servent à rien.
Signaler Répondrela première mesure serait de multiplier par 2 ou 3 le nombre d étudiants en médecine
Signaler Répondrela seconde solution serait de donner un tarif plus élevé pour les ceux travaillant dans les déserts médicaux
la troisième solution ,serait de non pas demander 1 année en plus mais une année en moins avec de meilleurs aménagements pour les internes (donner du doliprane pour une nouvelle maladie même moi j y arrive)
la quatrième serait de supprimer le médecin réfèrent et de réduire au maximum l administratif
si vous allez aux états unis avant même de vous prendre en charge on vous demande votre carte mutuelle et on vérifie si vous êtes solvable, là bas pas d argent==pas de soins ,alors si tu viens pour taper sur un infirmier je ne vous dis pas comment on vous prend en charge
Encore une politique du chiffre dont on paie et paiera les conséquences à long terme. Ceux qui avaient décrété ce numerus clausus avait déjà une certaine idéologie : moins de médecins = moins de patients à prendre en charge. Ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leurs nez, comme ceux qui, aujourd'hui, nous imposent le tout électrique en fermant les centrales nucléaires. Pure idéologie, sans en mesurer les conséquences dangereuses pour tous, mais leur ego aura été satisfait.
Signaler RépondreJe suis resté 7 ans sans médecin quand il a pris sa retraite….. aucun ne voulait me prendre. Honteux
Signaler Répondreun peu moins de temps a remplir des papiers et un peu plus de temps pour ecouter les patients serait une partie de la solution.
Signaler Répondreaugmenter le prix pourrait peut être permettre de décentraliser cette gestion chronophage
mon mari médecin venait de partir à la retraite et j'avais porté le dossier d'une de ses patientes au cabinet d'un médecin de mon quartier.Mon mari pouvait resté mon médecin traitant mais est décédé peu de temps après la retraite.Le médecin que j'avais sollicité pour moi avait eu une attitude figée puis a accepté car j'étais la femme d'un confrère.Je considère que j'ai eu beaucoup de chances et je pense que l'état devrait écouter les nouveaux médecins.
Signaler Répondrecomment peut-t-on appeler les visites qui s'enchainent toutes les dix minutes? auscultations ou renouvellements d'ordonnances? vague prise de tension, on écoute les battements cardiaques...puis qu'est-ce qu'il vous faut? la médecine d'aujourd'hui n'a plus rien à voir: le niveau de certains praticiens laisse à désirer, on a plus la sensation qu'il faut faire du chiffre! et certains demandent même de doubler le prix de la "consultation" il ne faut pas s'étonner que les gens ne se font plus soigner
Signaler Répondre