L’association a écrit une lettre ouverte adressée au président de la République Emmanuel Macron, à la Première ministre Elisabeth Borne et au ministre délégué chargé de l’Habitat et de la Ville. Les élus veulent que l’incendie survenu jeudi 14 décembre "éveille les consciences" et serve à "conduire des décisions nouvelles pour agir vite".
Alors que les habitants de l’immeuble qui a pris feu cherchent à être relogés, ils considèrent que "des remèdes urgents doivent être mis en œuvre face à des défaillances en chaîne".
Le plus gros problème pour l’association est la gestion actuelle des immeubles : "Les copropriétés dégradées ne peuvent être gérées par des administrateurs préoccupés par leurs marges." Le droit au logement doit ainsi "prendre le pas sur le droit de la copropriété".
Le prix des loyers est aussi mis en cause : "Beaucoup de propriétaires avec de faibles revenus, faibles retraites ont des difficultés à engager des travaux. Le logement privé est parfois plus dégradé que le logement social."
Les élus ne trouvent donc "pas acceptable que des propriétaires s’enrichissent en louant des logements non rénovés, dangereux […] pour un profit maximum sur la misère des familles".
Contre les logements insalubres, "des solutions dignes" existent
Pour tenter de faire face à cette situation, la quinzaine d’élus signataires de cette lettre proposent des solutions au gouvernement. Ainsi, ils demandent le financement 100% TTC des travaux d’urgence et de sécurité pour les propriétaires modestes avec obligation de travaux et la création nationale d’un syndic public où l’Etat et les élus pourront agir pour faire face à l’urgence et protéger les biens et les personnes.
L’Etat doit avoir sa part de responsabilité. Pour cette raison, les communistes et républicains veulent que le gouvernement rachète les logements des copropriétaires défaillants "en leur proposant des solutions dignes". Enfin, l’Etat doit aussi pouvoir saisir tous les logements loués par des marchands de sommeil qui ne s’inscrivent pas dans les plans de sauvegarde.
Parmi les différents signataires de la lettre, s’y trouvent notamment la maire de Vénissieux Michèle Picard, le maire de Neuville-sur-Saône Eric Bellot et le président du groupe Communiste et républicain à la Métropole de Lyon Pierre-Alain Millet.
à quand les milices?
Signaler Répondrecontinuer de voté pour une maire incompétente
Signaler RépondreEt les propriétaires ?
Signaler RépondreOu étaient les détecteurs incendies ? Pourtant obligatoire.
Ou etait le syndics ? Et les responsables du syndics ?
Qu’ils prennent leurs responsabilités !
La qualité du bâti collectif de Vaulx en Velin est basse. Les rénovations sont des pertes de temps, le mieux serait de reconstruire du social de bonne qualité et de démolir par grandes tranches les logements les plus dangereux et les moins adaptés aux normes actuelles. Tout le monde a bien compris que ce qui s'est passé chemin des barques peut se produire n'importe où ailleurs, étant donné le peu de protections contre l'incendie qu'offrent ces immeubles.
Signaler RépondreSors de chez toi,si tu veux savoir ce qu’il se passe ailleurs !!!!
Signaler Répondre"Beaucoup de propriétaires avec de faibles revenus, faibles retraites ont des difficultés à engager des travaux. Le logement privé est parfois plus dégradé que le logement social."
Signaler Répondre"Les élus ne trouvent donc "pas acceptable que des propriétaires s’enrichissent en louant des logements non rénovés, dangereux […] pour un profit maximum sur la misère des familles".
... Ou comment dire une chose et son contraire en seulement 2 phrases....
« Les élus ne trouvent donc "pas acceptable que des propriétaires s’enrichissent en louant des logements non rénovés, dangereux […] pour un profit maximum sur la misère des familles".👇
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/127614/elle-loue-un-taudis-a-lyon-sa-proprietaire-est-l-adjointe-au-maire-chargee-du-social#comment
Les communistes vaudais dont d'anciens élus sont encore dans leurs rangs sont responsables de la situation actuelle. Ce sont eux qui ont laissé les copropriètés se dégrader suite à la politique qu'ils ont menés. Aujourd'hui les vaudais paient les pots cassés. Ce n'est pas également une maire préoccupée par sa destinée politique qui va faire bouger les lignes.
Signaler RépondreToujours aucun début de réflexion et de responsabilisation des habitants-électeurs locaux.
Signaler RépondreOn pisse dans les ascenseurs, on caillasse les pompiers, on tolère le trafic de drogue et les squat d'immeubles, à la fin c'est toujours la faute des autres : Etat / Marchands de sommeil / Propriétaires / l'extrême droite.
Quand dira-t-on les yeux dans les yeux à certains que ces comportements ne sont pas acceptables?
Pourquoi devrais-je payer encore et encore pour refaire la peinture et racheter des immeubles pour qu'un tag ou un mortier vienne dans les 5 minutes les dégrader, ce qui ne se passe pas ailleurs?
Toujours la même rengaine, dès qu il y a un problème : y'a qu à faut qu'on faire payer l'état....sauf que derrière l état, il y a le contribuable ! Le seul et même contribuable qui paye impôt sur revenu, toujours et encore de la taxe d habitation et parfois taxe foncière...Alors, au delà de l État, pourquoi serait ce aux contribuables de payer pour la remise en état de logements privés insalubres ???
Signaler RépondreIl n'ont qu'à demander à la maire de la ville, avec sa légion d'honneur elle a montré qu'elle était compétente.
Signaler RépondreNon ?