Les Halles du Grand Hôtel-Dieu ne verront pas 2023. Elles ont définitivement fermé leurs portes samedi dernier à la veille de la nouvelle année.
"Quelques mois après les départs de la boucherie Trolliet fin juillet et de la Maison Vianey en septembre, nous avons partagé avec les commerçants partenaires le même constat d’un contexte économique restant difficile à l’issue de crises consécutives, celle de la Covid-19 et, plus en amont, celle du mouvement des Gilets jaunes. Nous ne pouvons plus poursuivre notre développement dans de bonnes conditions", peut-on lire ce mardi matin dans un communiqué.
Imaginées par le traiteur Jean-Paul Pignol comme un pendant des célèbres Halles Paul-Bocuse, elles auront fait illusion presque quatre ans. Faute de clientèle suffisante, loyer trop élevé, de grandes maisons avaient donc été découragées ces derniers mois.
"Il va y avoir j’espère beaucoup de monde au sein de la Cité Internationale de la Gastronomie, donc davantage de passage. Ça peut aider probablement les commerces. Mais c’est un modèle privé, avec des loyers peut être élevés. C’est au propriétaire de régler les choses", nous indiquait Bruno Bernard à l’automne dernier. Le président de la Métropole "souhaite naturellement que ce lieu magnifique soit pleinement occupé, y compris en termes de commerces". Mais à ses yeux, "c’est un problème privé, ce n’est pas le nôtre". Bonne ambiance entre l’ancien et le nouveau propriétaire du site…
Au sein des dizaines de boutiques qui ont pris place au Grand Hôtel-Dieu, rares sont celles qui acceptaient de s’exprimer.
Les spécialistes des centres commerciaux, et ils sont légion à Lyon, vous diront que deux choses sont primordiales pour favoriser leur succès : la diversité et l’accessibilité des boutiques, et la convivialité du site. Or, au Grand Hôtel-Dieu, on s’entête encore à proposer du haut de gamme, voire du luxe, dans un décor vide et froid. Scaprim, chargé par le Crédit Agricole de gérer et trouver des candidats pour les locaux vacants, va avoir du pain sur la planche avec les Halles.
Renseignement pris, le loyer est de l'ordre de 37€ le M2, alors qui peut se permettre de payer ce prix là ?
Signaler Répondre9 commerçants sur une surface de 1200 M2 pour un loyer annuel de 530 000 euros, juste énorme et insensé !
C'était inéluctable, à vouloir se goinfrer, Scaprim a tué sa poule aux œufs d'or et a mis en déroute TOUS ses commerçants.
Décidément, le capitalisme va tuer le capitalisme, car même les plus riches ne se laissent plus tondre par leurs pairs.
Le plafond de verre est atteint et ils vont s'étouffer dessous !
Et maintenant , la mairie va en faire quoi de tout cet espace vide?
Signaler RépondreC'est vrais, j'ai oublié, il y à à Lyon un paquet de mineurs isolés venant d'Afrique , la mairie va pouvoir les loger .
Ne vous inquiétez pas , vos impôts servent aussi à ça!
Si le maire avait de la jugeotte ( on peu rêver), il déménagerai le conservatoire de région ( situé à Fourvière) dans des locaux neufs, mais bon on peu rêver!
En gros et grace à Citadum et à Justin, Lyon est noir de monde.
Signaler RépondrePour en voir, il faudrait qu'il y en ait...
Signaler RépondreUN BUS ??
Signaler Répondreencore faut il qu'il y en ai et qu’ils desservent correctement
très agréable d'arriver a un arrêt de bus et de lire que les cadences sont réduites a cause du manque de personnel
on marche sur la tête avec ces khmers verts
no parking no business....seul le trafic génère le commerce, depuis les caravansérails, les ports puis les commerces autour des gares, etc. Depuis l' antiquité l' urbanisme suit l activité et ne peut pas l imposer!
Signaler Répondrec'est peu probable car la Ville ou la Métropole ne sont pas propriétaires du lieu, et on les imagine mal payer un loyer exorbitant pour y installer des services publics.
Signaler Répondreeuh, le propriétaire du lieu n'est pas étranger, c'est le Crédit Agricole...
Signaler RépondreFaire revivre cer hôpital = impossible...
Signaler RépondreLe coût des travaux auraient été multipliés par 10.
Par contre un grand salon de thé original avec belle musique où petits orchestres, défilés de mode de boutiques sympas et abordables (jeunes ou moins jeunes,enfants ,hommes et femmes), mettre une bonne ambiance encadrée en toute sécurité, voilà ce qui manque à Lyon, il y en avait dans les années 60 et 70 et cela se passait très bien. Les âges savaient être ensemble.
= Nostalgie.......
On ne fait pas d'un lieu de souffrance un lieu de plaisir ! Les murs ont de la mémoire...
Signaler RépondreLe maire a été élu avec vingt pour cent des lyonnais voyez ce qu'il vous reste à faire si vous voulez que ça change.
Signaler RépondreBonne nouvelle
Signaler RépondreEt à part ça vous savez qu'il est possible d'acheter des bons produits lyonnais sans se déplacer en centre ville... Cela fera plaisir aux ecolos on ne sort plus la voiture...
Signaler RépondreAller faire un tour sur le site de bobosse 😉
Aaah les *banlieusards" et leurs voitures... N'ont-ils jamais vu un bus ?
Signaler RépondreLe rapport avec l'article ?
Signaler RépondreExactement. Pareil pour moi. Je ne vais plus en presqu'île depuis longtemps. Lyon finira comme Grenoble, un centre ville vidé et abandonné. Bien triste.
Signaler Répondrela hausse de 9% du foncier par Doucet & co en pleine période d'inflation incontrolé a définitivement scellé la décision de l'administrateur et de ce beau projet...
Signaler Répondrefaut croire que la médiocrité c'est un véritable don chez lui.
On voit dans votre commentaire que vous n’y connaissez pas grand chose au commerce. Essayez de comprendre que la belle clientèle ne se déplace pas en tram, métro ou trottinette mais en bagnole. Mais bref, persistez dans cette idée et vous verrez bien à quoi ressemblera le centre ville. Déjà que certains soirs, c’est ambiance Chicago…
Signaler RépondreLes personnes qui pensent que la politique anti-voiture de la municipalité est la raison de cet échec devraient aller se promener plus souvent en Presqu'île (mais comme ils le disent eux même, ils n'y mettent plus les pies). C'est noir de monde les samedis et les fins de journée. Le samedi, la rue de la République est saturée et les trottoirs des rues non-piétonnes débordent. J'y étais pas plus tard que ce soir (un mardi post fêtes de fin d'année et avant soldes), il y avait beaucoup de gens dans les rues, du monde dans les boutiques et sur les terrasses des bars de la rue de la République.
Signaler RépondreL'échec des Halles ne vient donc pas d'un manque de clients, notamment des banlieusards en voiture, mais bien d'une offre à côté de la plaque. Les promoteurs ont fait la même erreur que Collomb ce qui lui a coûté la mairie : la sociologie de la ville a changé. Les très riches n'habitent plus en ville et 60% de la population à moins de 30 ans. Il suffit de regarder les deux enseignes qui cartonnent dans le Grand Hotel Dieu : Citadium (la version djeuns du Printemps) et Justin (le bistrot branchouille avec de la musique forte). C'est la preuve que les boutiques peuvent marcher au Grand Hotel Dieu, il faut juste qu'elles soient en adéquation avec le public qui travaille ou vit en Presqu'île !
Vous avez raison!
Signaler RépondreLa problématique est que ce lieu a été conçu et dealé en vase clos dans le bureau de sieur Collomb. Ceci en l'absence de toute étude économique digne de ce nom et de toute contre-expertise des promesses des investisseurs: histoire de ne pas froisser ceux qui mettaient les 300 millions d'euros d'investissement que le public n'avait pas pour réhabiliter le site ! Et avec qui il y avait d'autres dossiers à dealer dans l'agglomération...
Force est de constater que le travail de réhabilitation très lourd est réussi, mais les commerces restent la face émergée de l'iceberg, celle qu'on ne peut pas cacher au commun des mortels...
Les gilets jaunes, le COVID, les loyers (inférieurs à ceux des grandes rues de la Presqu'île...mais incompatibles avec la faible fréquentation), les écolos n'ont rien à voir là -dedans : tout ceci est le résultat d'un mauvais projet commercial dès le départ, validé sans discuter par le grand (et unique) décideur politique de l'époque que personne n'osait contredire.
Nous avons lancé en 2009 un appel citoyen pour un pôle novateur de PREVENTION, D’EDUCATION et de promotion santé
Signaler RépondreLes verts d’EELV ont signé soutenu et financé pour l’émergence de ce projet
Pourquoi Emeline Beaume, jean Charles kolaas et bruno bernard ne reprendrait pas ce projet on ne peut plus évident et pertinent ( après le cataclysme du covid) projet qui fut durant 10 ans LEUR projet ?
Exactement.
Signaler RépondreC'est la jungle à Bellecour depuis 30 ans et le prolongement des métro.
Bingo
Comme beaucoup de lyonnais, je suis née à l'hôtel dieu, mes enfants aussi ! Les têtes pensantes disaient vouloir rénover et rendre l'hôtel dieu aux lyonnais ! Faut. On peut juste le traverser , difficile d'accéder au dôme car hôtel 5*.. boutiques de luxe...
Signaler RépondreOn ne doit pas déranger les riches 😀
Résultat fermeture assurée, on a pourtant toujours besoin de plus petits que soi. Les habitants ont traité le mépris par l'absence de fréquentation ! Peine méritée !!
Mais je crains que les impôts nous rattrapent pour payer leurs erreurs, encore et encore.
Pour faire venir de nouveau pigeons-payeurs en ces nobles lieux, il va falloir jouer " Les fourberies de Scaprim" tous les soirs de l'année! :-)
Signaler Répondre"un contexte économique restant difficile à l’issue de crises consécutives, celle de la Covid-19 et, plus en amont, celle du mouvement des gilets jaunes" indique le communiqué. Quel mépris de classe ! Une bonne manière de ne pas parler de ce qui n'a pas marché depuis le début, à savoir un positionnement marketing hors-sol, déconnecté d'une réalité géographique. Lyon n'est ni Paris, ni New-York. Et vu les prix pratiqués sur certains stands, ce, depuis le début, il est bien évident que l'affaire allait être complexe. Reste le loyer qu'on peut juger fort mais les signataires le connaissaient depuis le début.
Signaler RépondreUn gouffre qui témoigne d'un des visages de Lyon, se voulant toujours plus "hype" et "chic" en tournant le dos à son histoire qui a forgé son Adn au fil du temps. Et même sans les gilets jaunes et la crise Covid-19, l'état des choses serait à peu de chose près, le même. En résumé, les gilets jaunes ont bon dos comme on dit dans le petit peuple.
À trop vouloir embourgeoiser la ville, on en oublie la vraie vie.
Arrêtons de construire des habitations ou commerces luxe, grand luxe, hyper luxe.. etc.
Signaler RépondreLe monde n'est pas fait que de riches.
C'est une crise de la "cupidité"..
Si on arrêtait de cibler les constructions et commerces ..luxe, grand luxe etc..
Signaler RépondreOn peut faire du beau moins cher.. plus accessible..
Halte à la cupidité des investisseurs
J'ai passé 30 ans de ma vie professionnelle dans le centre ville ( terreaux -bellecour)je connais le commerce lyonnais..L'hôtel dieu ne peut fonctionner que dans une ville a vocation internationale : Paris Londres new York bangkok, là il y a les clients les vrais, pas ceux qui viennent travailler ou se promener avec la poussette. Lyon c'est la province et le travail.
Signaler RépondreSans parler la qualité effarante du parc immobilier. Taudis city.
Signaler RépondreEffectivement vous avez raison !!
Signaler RépondrePourquoi pas une bibliothèque...Un lieux de savoir...Etc
L'équipe de collomb ont fait le choix de leurs amis et du fric !
Un fric mal obtenu sur le dos de l'histoire de Lyon et des contribuables...
Tu l'a déjà visité cet hopital ?
Signaler RépondreC’était devenu une ruine, à la limite de la salubrité. Il était impossible de le rénover, sauf à tout casser, ce qui n’était pas possible, vu le classement.
Quelle catastrophe économique !!!
Signaler RépondreQuel dommage, il aurait fallu une grande rénovation de l hôpital, un projet en qui je n'ai jamais cru..
+1000. J'aime beaucoup votre sens de l'humour, mais trop de commentateurs prennent vos écrits au premier degré.
Signaler Répondreil y a quelques années, bellecour, c'était les quartiers riches, rue de la ré, Victor Hugo, les libraires attiraient les bobos... mais c'est devenu un terrain de sport pour les délinquants, non sanctionnés, sans peurs, ils chassent la classe moyenne supérieure qui se réfugie dans l'ouest Lyonnais.
Signaler RépondreEt si tout simplement l hôpital n'avait pas été fermé ?
Signaler RépondreQuand on voit l'état de l'hôpital public et le manque de lit, ce n'aurait pas été du luxe....
J'ai mis une seule fois les pieds dans les halles et franchement , c'est abuser!
Signaler RépondreOn a voulu faire un "Hilton" de la bouffe : ridicule !
Yaka... Fokon... Ou plutôt vraicon ! Les personnes ayant assez d'argent pour faire leurs courses ont fait leur choix ! On voit le résultat ! Nous ne prenons pas les transports en commun comme la populasse, c'est trop pittoresque
Signaler RépondreSérieusement, cette fermeture étonne qui ?
Signaler RépondreLes bas de plafond qui ne réfléchissent plus et votent macron ou doucet, par peur de pseudo bruits de bottes ??
Non mais faut arrêter de prendre la majorité des gens pour ce qu'ils ne sont pas !!
Dès le départ, ce truc était voué à l'échec.
On ne confie pas la reconversion, d'un lieu hautement historique, a des financiers ! De surcroit étrangers, qui ne connaissent rien à la France et à Lyon !
Des financiers qui ont fait miroiter à des crétins, que des commerces de bouches, leur assureront une rente en constante progression, avec des produits vendus a des prix exorbitants !!
Là-encore faut arrêter de croire au père noël !!!
Alors la solution toute faite, je ne l'ai pas.
Aurait-il mieux valu, dédier ce site en musée ?
En définitive, je me demande dans quelle mesure, tout cela n'est pas voulu ?!
Cette Sandrine Rousso ne comprendra jamais rien à rien !!!!Mais il est vrai que cette orientation de luxe était mal venue dans cette période, il aurait peut-être mieux valu de belles boutiques accueillantes et d'un prix plus abordable dans ce lieu plein de souvenir dans lequel beaucoup de lyonnais ont vu le jour, donc un lieu de vie, de partage correspondant à mentalité de notre ville
Signaler RépondreAh ben ! On voit d'où vous parlez camarades !
Signaler Répondredes chaises à porteurs
Signaler RépondreRien d étonnant les prix étaient exorbitants .
Signaler RépondreLe parking difficile en centre-ville n'est pas d'hier. Les extra-muros n'ont qu'à prendre le taxi ou, faute de moyens, les transports en commun. Le centre-ville n'est pas qu'un ghetto de privilégiés et tout un chacun peut en profiter.
Signaler RépondreLa Nupes réfléchit pour y installer des Kebab, fast-food et logements pour jeunes migrants...
Signaler RépondreUne cause majeure de ce fiasco n'est pas évoquée/ Faute d'être des Lyonnais "intra-muros", les gens comme nous qui peuvent s'offrir des produits de qualité se voient obligés de renoncer à cause de la gue-guerre anti-circulation et anti-stationnement des voitures. Je ne me voie pas faire 3 heures (1:30 x 2) de bus pour venir à boboland. Pourtant ma famille et moi sommes des Lyonnais "pur-porc" originaires de la ville depuis 4 générations, mais je n'y met plus les pieds.
Signaler RépondreUn peu simpliste il est vrai. L'architecture est superbe mais les commerces y sont froids et souvent d'un prix prohibitif. Un peu de chaleur et des prix plus doux rendraient ces lieux agréables et redonneraient vie au centre ville de Lyon. Pour l'accessibilité prévoir d'immenses parkings en périphérie de Lyon et des transports en commun suffisants afin que tous puissent profiter de cette belle ville.
Signaler RépondreNon, je pense qu'ils vont reconfigurer ça à destination des touristes... qui viendront en vélo pour sauver la planète.
Signaler RépondreLes Gilets jaunes ont démarré à cause... de l'augmentation d'une taxe (sur les carburants), pour rappel. Vous inversez causes et conséquences. Quant à y "mettre des ronds", ben plus personne n'en mettra dans ce centre commercial élitiste.
Signaler RépondreRien à voir ...C'est vrai il n'y a personne en presqu'ile le samedi ( ironie )…
Signaler RépondreLa faute à l'équipe doucet/bernard . Ce n'est pas à cause du coût des locaux, mais à la chasse aux voitures décrétée par les écolos. Plus aucune voiture : plus aucun commerce. C'est le choix de ces 2 incompétents. Tout simplement. Ceci a entraîné les fermetures de commerces locaux
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