Elle va devoir verser 2000 euros à une des cadres de l’entreprise, employée depuis 30 ans. Dans le jugement que nos confrères de 20 Minutes ont pu consulter, le tribunal a estimé que la SNCF n’a pris "aucune mesure utile de nature à protéger" malgré le danger.
La salariée a subi des violences physiques et verbales et du harcèlement de la part de son supérieur. Des suites de ces altercations, elle est tombée en dépression.
Le début des problèmes remonte à décembre 2006. La plaignante a été "violemment empoignée" et a été poussée devant des témoins. L’année suivante, elle est affectée sur un autre site mais va continuer de recevoir des moqueries dans des mails collectifs. La situation s’aggrave lorsqu’on ne lui confie aucune mission pendant sept mois et qu’elle est dans l’obligation d’utiliser son téléphone personnel.
"Tout était fait pour la faire craquer"
Elle revient finalement à Lyon en 2010 mais son poste va être supprimé au bout de six mois. L’avocate de la plaignante, Emilie Conte-Jansen trouve la situation absurde : "Tout était fait pour la faire craquer. On a l’impression que tout a été mis en place pour la tenir à l’écart", confie-t-elle à 20 Minutes.
En 2014, c’en est trop et l’employée va être en arrêt maladie pendant trois ans à cause de troubles du sommeil, d’anxiété, d’inhibition et d’asthénie. Ce n’est qu’en mars 2017 que sa dépression est reconnue comme une maladie professionnelle.
En plus des 2000 euros, la SNCF va aussi devoir verser des montants d’indemnités dommages et intérêts, mais ces derniers n’ont pas encore été fixés.
ça arrive souvent, je me souviens d'en avoir vu à la compta, dans les faits divers y'avait aussi l'exemple d'un ingénieur placardisé pendant plus de 10 ans et qu'il avait dû faire un long procès pour avoir un vrai poste, je me souviens que les gens en comms ne se moquaient que du fait qu'il n'avait pas bossé, mais pas pour la raison que la sncf l'avait placardisé, il avait juste dénoncé un détournement...
Signaler RépondreComme ils ont rien à faire à la SNCF,ils ont le temps de harceler.
Signaler RépondreEt bien va en justice plutôt que d'ouvrir ta page délation sur le net !
Signaler RépondreC'est plus une administration publique mais une SA à intérêt publique et qui va tout droit comme France télécom niveau gestion humaine
Signaler RépondreJ'aurais également beaucoup à dire du rectorat de Lyon, particulièrement de l'attitude de son secrétaire général adjoint directeur des ressources humaines à l'époque, maintenant secrétaire général de la direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Rhône.
Signaler RépondreAu cas où, j'ai conservé tout le dossier.
2000 euros,c'est pas cher payé!il faudrait pouvoir envoyer au trou ces harceleurs.
Signaler Répondrele mauvais aiguillage
Signaler RépondreCa me sidèrera toujours autant qu'on puisse avoir des comportements aussi cruels envers autrui, et surtout sur son lieu de travail.
Signaler RépondreÇa ne m'étonne pas trop de la part d'une grosse administration publique.
Signaler RépondreDes cas délirant comme cela (aussi bien côté employeurs que employés) on en voit des tonnes dans ces administrations.
C'est dommage mais réel.