Et les organisateurs tirent à boulets rouges sur la maire de Saint-Genis-Laval, Marylène Millet, qui a refusé que le cinéma municipal La Mouche y participe avec la programmation de séances de cinéma queer.
"Aucune raison n’a été invoqué concernant l’opposition à ce partenariat, indique le festival dans un communiqué. Nous avons contacté Mathilde Favier, directrice de La Mouche, qui nous a indiqué que la Mairie n’avait pas, en amont, validé ce partenariat, qu’elle ne le validait pas plus aujourd’hui, et que donc les séances ne pourraient pas avoir lieu au sein du cinéma. Nous attendions une réponse plus motivée sur les raisons de ce rejet ou tout au moins des excuses de la part de la municipalité. Il semblerait que des représentations LGBTQIA+ ne soient pas les bienvenues à Saint-Genis-Laval".
Un avis partagé par la parution Exit, partenaire du festival : "A aucun moment Madame Le Maire n’a parlé de rétablir le partenariat avec le festival ni les séances supprimées. Ce qui aurait été de la dernière simplicité. C’est donc bien qu’elle n’en veut pas, sans oser assumer sa décision d’élue ni plus ni moins homophobe. Espérons que l’émoi médiatique suscité par cette affaire empêche d’autres élus de la Métropole de se croire tout permis avec la programmation des lieux publics culturels, qui ne leur appartiennent pas et qui, jusqu’à nouvel ordre à Saint-Genis Laval, sont parfaitement gérés par les équipes en place".
De son côté, la mairie de Saint-Genis-Laval laisse passer la tempête. Elle a reçu le soutien de Yann Botrel, adjoint à la Culture à la mairie de Charly. Lui-même homosexuel et engagé notamment auprès de Jean-Luc Romero-Michel dans des associations contre les discriminations, il se dit "extrêmement dérouté" par les accusations portées contre Marylène Millet.
"Il me semble dangereux et injuste de trouver un raccourci en liant cette mésaventure à une volonté délibérément homophobe de ne pas ouvrir La Mouche au festival, comme il serait dangereux de lier des bords ou opinions politiques à des actes homophobes qui constituent un délit", indique Yann Botrel dans un communiqué. Récemment victime d'injures homophobes devant son domicile, Yann Botrel révèle également que la maire de Saint-Genis-Laval lui avait alors manifesté son soutien face à cette épreuve.
et le festival sur le père noël, c'est pour cette année ?
Signaler RépondreVous êtes aveugle ou vous faites semblant?
Signaler RépondreParce que s'il y a des séances de ciné, où va qui veut (on n'oblige personne), c'est imposer ??? À Sainté on a un festival du même genre depuis plusieurs années (sous Vincent PS, puis deux fois sous Perdriau LR), ça change quoi ? À moins qu'il y ait vraiment des ahuris pour croire que ça a changé quelque chose à l'orientation sexuelle des Stéphanois ?
Signaler Répondre"Personne dont l'orientation ou l'identité sexuelle ne correspond pas aux modèles dominants" Un nouveau diktat cul.turel !
Signaler RépondreMadame le Maire de St Genis Laval n'a pas à céder à la pression de lobbies quels qu'ils soient.
Signaler RépondreBravo à sa courageuse position
Tiens, un gros boulet qui débarque...
Signaler Répondredes minorites victimisees
Signaler RépondreOù avez vous vu une opinion ? Elle n'a simplement pas validé l'événement. Les causes possibles sont très nombreuses. Y voir une opinion n'est que pure spéculation...
Signaler RépondreJe suis tout à fait d'accord avec Mme le Maire de Saint Genis Laval
Signaler RépondreFestivale lumière pour vous , et d'orthographe aussi , ça vous fera le plus grand bien !
Signaler RépondreElle peut devenir notre maire à la place de Doucet les Lyonnais ne l'apprécient pas .
Signaler RépondreEntièrement d'accord avec la position de la Mairie !
Signaler RépondreExcellente réaction de la part du maire ! La communauté LGBT ne mérite aucunement autant d'importance et de médiatisation.
Signaler RépondreÇa veut dire quoi queer ?
Signaler RépondreEncore un truc à la mode ?
printaniere!
Signaler RépondreLe voilà mon "émoi médiatique" : LoL !
Signaler RépondreTotal soutien à Mme le Maire de St Genis. Non les équipements municipaux payés et entretenus, chauffés par les communes, avec des agents employés par les communes ne sont pas les outils de ces agents ou des membres d'associations militantes. Que dirait-on si c'était un festival nationaliste ?
Signaler RépondreOn peut vivre normalement sans vouloir s'imposer de partout...
Signaler RépondreCes associations n'ont pas un blanc seing en ce qui concerne la bonne parole...
Sous prétexte d'ouvrir les consciences, certaines associations veulent imposer leurs visions étroites
Lorsqu'il y aura le festival lumière en Octobre, le cinéma de Saint genis Laval ne devrait pas y participer / y être convié non-plus!! L'opinion personnelle de Madame la maire n'es pas un exemple d'ouverture pour une élus.
Signaler RépondreA force de politiser ce qui devrait rester dans la sphère privée, on peut comprendre la prudence de certains responsables.
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