Et les créateurs de la start-up lyonnaise GoSens ont participé à cette expérience originale.
Les créateurs lyonnais de GoSens ont développé un boîtier intelligent Rango pour venir en aide aux déficients visuels, qui se fixe sur tout type de canne blanche. Celui-ci, relié en Bluetooth à une application et à des écouteurs, possède un système d’ultrasons qui permet de détecter les obstacles présents sur le chemin de l’utilisateur jusqu’à 2m50. La personne sera alors alertée de la présence d’un obstacle uniquement s’il y a un risque de collision. Un son sera alors généré un son en 3D pour prévenir l’utilisateur.
"En pratique, avec Rango, on se déplace dans la rue et on va balayer avec sa canne. Dès qu’un obstacle est détecté, on va entendre un retour sonore en 3 dimensions. Si l’obstacle est à gauche, on va entendre un son qui provient de l’oreille gauche. On va donc faire un pas sur le côté pour pouvoir avancer", explique Hugues de Chaumont, co-fondateur et président de GoSens. "C’est comme si on avait des yeux dans les oreilles", ajoute-il.
"On recherche 700 000 euros"
Si la start-up lyonnaise a décidé de se lancer dans cette aventure télévisée, c’est d’abord parce que le jury a une "capacité d’investissement forcément, une appétence pour le social" et que l’émission offre "une visibilité unique" détaille Hugues de Chaumont.
Si le cocréateur ne peut pas divulguer la somme que lui et son associé ont demandé aux membres du jury, il avoue "rechercher près de 700 000 euros". Déjà 300 000 euros sont sécurisés grâce à des intentions sécurisées avec un fonds d’investissement parisien, 200 000 euros sont aussi des intentions sécurisées mais auprès de business angels et de particuliers. Les créateurs de GoSens vont lancer une campagne Lita et espèrent récupérer 300 000 euros. A cela se rajouteront les potentiels investissements du jury de "Qui veut être mon associé ?". "C’est normal que l’on soit à plus de 700 000 euros, l’idée c’est de sécuriser les choses" explique le président de GoSens.
En attendant la diffusion de l’émission ce mercredi soir à 21h10 sur M6, Hugues de Chaumont donne ses perspectives pour les années à venir : "Nous devrions doubler notre chiffre d’affaires en 2023 et atteindre 500 000 euros" termine-t-il.
T.B
Les écouteurs "ouverts" existent (ne bloquent pas les sonds extérieurs), les écouteurs à conduction osseuse existent (pas dans les oreilles mais sur la boite crânienne (j'ai testé c'est surprenant). Comme l'indique Lisak c'est à tester/éprouver.
Signaler RépondreQuand on peut aider les handicapés,il ne faut pas hésiter,envers et contre tout
Signaler RépondrePersonnellement, je pense que tout ce qui peut aider les personnes avec handicap est bon à prendre. Peut-être ce projet échouera mais il aura aussi peut-être initié l'ébauche d'une nouvelle aide pour les non voyants.
Signaler RépondreC'est comme pour le traitement des différentes maladies c'est en avançant pas à pas que l'on réussi à mieux aider.
Et puis ce genre de projet, ca change des ateliers vélos qui n'apportent pas grand chose en plus value à l'économie
inutile, genre t’es aveugle en plus maintenant tu dois être sourd avec des écouteurs. bref encore un vision mercantile du handicap.
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