La nouvelle avait fait grand bruit. L’Equipe annonçait ce mardi que Tony Parker souhaitait vendre ses parts de l’ASVEL. Ce vendredi, le dirigeant villeurbannais tient à clarifier les rumeurs, qui n’ont fait qu’enfler ces derniers jours.
TP souhaite vendre ses parts à l’un de ses associés, Serge Bueno, président de Smart Good Things, spécialisé dans la boisson instantanée, pour ce qui serait en réalité une réorganisation patrimoniale : "Je ne vais nulle part, je reste à l’Asvel. (…) Je vais vendre toutes mes parts. C’est juste une réorganisation patrimoniale" affirme-t-il dans les colonnes du quotidien sportif.
Ce réagencement placerait alors Serge Bueno en actionnaire majoritaire et TP en président. Un changement qui ne modifierait a priori pas grand-chose, sachant que TP est déjà directeur général délégué et deuxième actionnaire de Smart Good Things. L’aval des autres actionnaires, LDLC et OL Groupe, est néanmoins nécessaire à l’aboutissement de ce projet.
La volonté de TP de revendre ses parts à l’un de ses principaux sponsors serait motivé par le besoin de trouver de nouveaux partenaires économiques. L’objectif, accroitre le budget annuel surtout pour améliorer les résultats et faire face à une rude concurrence sportive, dans un nouveau format européen : "Dans trois ans, avec l’Euroligue fermée, le club peut valoir entre 100 et 120 millions d’euros", assure le dirigeant. La valeur actuelle de l’ASVEL est estimée à 40 millions d’euros selon Tony Parker.
Cette vente du club, déjà prononcée depuis plusieurs mois, fait beaucoup parler notamment concernant les relations entretenues entre le président de l’ASVEL et OL Groupe. TP nie tout conflit : "Je ne suis pas en guerre contre Jean Michel Aulas", affirmant que son départ du CA de l’OL était une décision réfléchie et consentie. Des discussions sont à venir entre l’ancien meneur des Bleus concernant la suite du partenariat ASVEL-OL Groupe et la répartition des matchs dans la future LDLC Arena de l’OL vallée.
Si Tony Parker martèle qu’il restera président du club villeurbannais, cela n’empêche pas certains de fortement douter de la viabilité du projet. Dans une vidéo sortie jeudi soir, l’écrivain et journaliste Romain Molina affirme qu’une partie en interne serait réticente à ce projet. La conversion des actions ASVEL en SGT, entreprise côtée en bourse, représenterait un investissement à risque qui ne convainc pas vraiment. La question des contrats de droits d’images des joueurs, établis par SGT via une société israélienne, déplairait aussi en interne. Selon lui, TP espère récupérer 30 millions d’euros de cette vente, déjà mandatée par le cabinet d’audit KPMG.
L’évolution des négociations sera déterminante. Tony Parker veut rassurer, mais la réorganisation économique qu’il veut mettre en œuvre ne fait pas vraiment l’unanimité. Le président de l’ASVEL veut s’associer, et doit désormais convaincre l’ensemble de ses actionnaires pour concrétiser son projet.
Pas trés claire cette histoire ??
Signaler RépondreJe crois que les changements de stratégie perpétuelle de Parker commence à lasser.Il a emmené l'asvel à Decines qu'il y reste et que la ville de Villeurbanne lui coupe la subvention et la donne aux autres sports.
Signaler RépondreCa sent la tambouille à la aulas !
Signaler Répondre