Les 14 parlementaires du Rhône se sont prêtés au jeu de la transparence sur leurs revenus passés et leur patrimoine.
Si la cuvée de 2017 avait été intéressante avec le fort renouvellement à l'Assemblée et la vague macroniste, 2022 a plutôt conforté les sortants. Et les entrants n'étaient pas des novices en politique.
D'où des déclarations assez lisses.
Dans la 1ère circonscription du Rhône, Thomas Rudigoz (Renaissance) déclare juste avoir perçu plus de 73 000 euros par an grâce à ses indemnités de député. Il a eu jusqu'à 4 collaborateurs parlementaires au début de son nouveau mandat l'été dernier.
Dans la 2e circonscription, l'ancien macroniste Hubert Julien-Laferrière, aujourd'hui chez Génération Ecologie, déclare 7606 parts dans Navya, soit 3202 euros et 300 parts dans Hygie, soit 4573 euros.
L'un des nouveaux visages à l'Assemblée Marie-Charlotte Garin n'était pas perdue dans le monde politique. L'écologiste a commencé comme chargée de projet chez Handicap International avec une année complète en 2019 à 14 892 euros net. Après la victoire des Verts en 2020, elle fut collaboratrice de groupe politique jusqu'en août 2021 puis directrice de cabinet de la mairie du 5e. Ses rémunérations, partielles puisqu'elle n'a jamais eu une année complète en poste, allaient de 13 221 en 2022 à 15 344 en 2021.
RAS pour Anne Brugnera dans la 4e circonscription. La parlementaire Renaissance déclare toutefois beaucoup moins d'indemnités que ses pairs, avec environ 55 000 euros par an.
Dans la 5e circonscription, Blandine Brocard (MoDem) gagne plus de 70 000 euros par an. C'est déjà son deuxième mandat mais elle s'entoure encore de 4 collaborateurs parlementaires.
A Villeurbanne, Gabriel Amard (LFI) a communiqué ses anciens postes avant de devenir député. Directeur de la formation chez Le Formateur des collectivités, il touchait 41 640 euros annuels depuis 2020.
Dans la 7e circonscription, le champion du cumul Alexandre Vincendet profite de la particularité de la Métropole de Lyon pour y conserver son siège. Egalement conseiller municipal de Rillieux-la-Pape, le député LR sera l'un des mieux lotis financièrement du mandat. A noter un choix particulier pour ses collaborateurs parlementaires : outre le fidèle Jérôme Lavrilleux, il fait appel à la cheffe de cabinet de la mairie de Rillieux et au fils de l'ancien député Bernard Perrut.
Nathalie Serre avait réussi à conserver son écharpe de députée de la 8e circonscription. Rien à signaler, si ce n'est qu'elle s'entoure de cinq collaborateurs parlementaires, un presque record dans le Rhône. Etrange pour une élue qui fut elle-même assistante parlementaire de son prédécesseur Patrice Verchère.
Dans le Beaujolais, Alexandre Portier a dévoilé son passé professionnel. Présenté durant la campagne comme un professeur de philosophie, ce qu'il était depuis septembre 2021, il a surtout gagné sa vie dans la politique. Comme élu à Villefranche, mais surtout comme collaborateur de cabinet puis chargé de mission à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, où il a touché jusqu'à 39 000 euros par an en 2019 et 2020.
La 10e circonscription était restée fidèle à Thomas Gassilloud. Celui qui touche 68 000 euros par an a déclaré la bagatelle de 7 collaborateurs parlementaires, dont un en CDD.
Il détient aussi 100% du capital, soit 875 000 euros, de la SARL Luxinet. Ce qui lui rapporte 6000 euros par an depuis 2018. Ainsi que 40% d'une SCI de 10 000 euros qui ne génère pas de revenus.
Jean-Luc Fugit, dans la 11e circonscription, ne fait pas de vagues. Il touche environ 71 000 euros par an et emploie 4 collaborateurs parlementaires.
Dans la 12e circonscription, Cyrille Isaac-Sibille avait été l'auteur de l'une des déclarations les plus commentées en 2017. Et pour cause, l'ORL fortuné déclarait à l'époque des centaines de parts dans 34 sociétés. Et notamment des parts chez Sanofi. Ce qui lui avait valu des soupçons infondés selon lui de collusion avec le lobby pharmaceutique.
En 2022, magie ! L'élu MoDem n'a plus aucune part dans le cadre de son PEA. Il est encore gérant de 2 SCI et de sa SELARL de docteur (43 500 euros en 2019, seulement 13 620 en 2018 après son élection). Il a au total des parts dans 4 SCI et touche environ 70 000 euros comme député.
Sarah Tanzilli était l'an dernier passée de l'autre côté de la barrière. Assistante parlementaire de sa prédécesseure Danièle Cazarian, elle gagnait tout de même jusqu'à 48 651 euros en 2021.
Elle fut juriste à la Métropole de Lyon pendant quelques mois en 2017.
Enfin, Idir Boumertit est le député LFI de la 14e circonscription. Conseiller emploi formation à la Mission locale de Lyon (26 000 euros annuels depuis 2020) et éducateur sportif à Taekwondo Saint-Fons Métropole (plus de 11 500 euros annuels depuis 2017), il cumulait avec ses indemnités d'adjoint au maire de Vénissieux (25 792 en 2020) et de conseiller métropolitain (16 083 en 2021).
Ce qui faisait de lui, dans la circonscription la plus populaire du Rhône, un candidat qui gagnait plus que les députés qu'il aspirait à rejoindre.
ils me font rire tout ces clowns de députés de ministres de sénateurs ils feraient mieux de réduire leur salaire et fermer leur gueule au lieu faire payer les gens qui ne touche pas 6ooo salaire d'un député ou 10000 euros salaire d'un ministre
Signaler RépondreIls me font vomir, tous comme ils sont, tout ce cloaque politique !
Signaler RépondreOn constate que ces gens émargent parmi les plus rémunérés de France.
Signaler RépondreSans compter que c'est déclaratif et que beaucoup minorent les gains, comme la justice nous le montre à intervalle régulier.
Il s'agit d'une caste qui agit à l'inverse de nos intérêts, ne l'oublions jamais.
le gendre du riche Mélenchon presque smicard……. cela fait désordre!!! hihihi
Signaler RépondreMme la député Anne Brugnera qui perçoit moins que ses autres collègues députés masculins. Étonnant?
Signaler RépondreLes politiciens ont l’intelligence contrairement aux autres français qui les mettent en place et sans un MERCI 🙏 en plus 😂. Qui SONT les CONS de Services ? Eux ou Vous ?
Signaler RépondreEux au moins sont moins Cins que leurs électeurs ! 😂
Signaler Répondregabriel Amard a été oublié :conseiller régional avant d'être député...
Signaler Répondreils ont quand même bien de la chance, pour certains, de pouvoir cumuler deux emplois durant la même journée!!!!n importe quel con..tribuable ne peux pas être a deux endroits en même temps....ils sont trop fort ces politiques
Signaler RépondreQuel humour minable!
Signaler RépondreOn attend la modification de Mr Rudigoz qui en ferait du coup le champion des indemnités avec plus de 85000€ tout en conservant son mandat métropolitain.
Signaler RépondreJe ne comprend toujours pas comment ces politiques avec ces "petits" revenus arrivent toujours à se payer de belles maisons, des véhicules électriques, des vacances à l'étranger, etc....
Signaler RépondreIl ont tous hérité de leur famille ?
Tout le monde dit que Mr Macron fait partie des très riches, mais c'est faux, sa déclaration de patrimoine n'est que de 550 000 Euros ;-)
En 2023 le jeu a changé de nom :
Signaler RépondreIl faut trouver Volodymyr dans la photo .
Il y a pas un oubli sur Thomas Rudigoz qui cumule aussi la métropole comme Vincendet?
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