La CGT des "pompistes du ciel" appelle à une grève reconductible dès le 6 mars à Lyon

Les conditions de travail des avitailleurs chargés d’alimenter les avions en carburant sont connues pour être particulièrement difficiles notamment dû à des horaires atypiques et une pénibilité extrême.  Aujourd’hui il leur est possible de partir avec 5 ans d’anticipation. La fédération CGT de la Chimie, dont dépendent notamment les raffineries mais aussi les avitailleurs, a ainsi appelé à une grève reconductible dès lundi prochain. "À partir du 6 mars, toutes les actions doivent être mises en place pour désorganiser ou cesser la mise à bord des carburants des compagnies aériennes", précise Pierre Dalles, délégué syndical CGT du site TotalEnergies Michelet, à Toulouse à l’AFP.

L'appel, décidé mardi, concerne les sociétés GPA, Fas, Skytanking, Sasca, Sap, TotalEnergies, Avitair et WFS, présentes dans les aéroports de Roissy, Orly, le Bourget, Beauvais, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Tarbes, Perpignan, Nantes, Lille, Strasbourg, Rennes, Nîmes, Brest, Nice, Toussus, selon le tract de la CGT. Les répercussions pourraient être immédiates en fonction de l’ampleur que va prendre le mouvement. Les syndicats sont tenus de déclarer 48 h avant le nombre de grévistes pour que les compagnies aériennes puissent savoir à quoi s’attendre.

Pour le moment les avitailleurs n’ont pas encore formellement relayé cet appel.