Pour placer Lyon sur la carte du street-art, quoi de mieux qu’une exposition en l’honneur de l’une de ses références. Spacejunk, réseau de centre d’arts culturels, organise une grande exposition autour de l’œuvre d’un des plus grands street artistes, Shepard Fairey, connu sous le pseudonyme d’Obey. L’artiste est célèbre pour sa sérigraphie d’André the Giant, ancien catcheur français, qui deviendra son sticker le plus diffusé dans le monde.
Obey avait pris une envergure internationale lorsque Barack Obama s’était servi de son affiche "Progress" pour la rebaptiser "Hope", dans le cadre de sa campagne présidentielle de 2008. Pour les plus jeunes, Shepard Fairey est à l’initiative de la marque de streetwear Obey, très populaire en France dans les années 2010.
C’est tout l’univers d’Obey qui sera représenté au musée Guimet. Mille œuvres seront réparties dans différentes sections et deux étages. On pourra y retrouver une timeline chronologique des œuvres de l’artiste, un espace dédié à ses influences musicales, des sérigraphies sur bois et métaux, des stickers…
Une rétrospective complète de Shepard Fairey, qui depuis 1989 et son premier sticker traite des sujets qu’il a combattu : la politique américaine, la justice, l’écologie, le droit des minorités, le lobbyisme… Un panel très large de sujets abordés qui traduisent les influences de l’artiste engagé. Obey a baigné dans un univers influencé par le skateboard, la musique et a parlé a toute une génération de jeunes américains modestes du début des années 2000, saupoudré d’une idéologie anti-George W. Bush.
Si Shepard Fairey ne vous évoque rien, il est notamment l’auteur de plusieurs grandes fresques murales. Celle représentant la devise "Liberté, Egalité, Fraternité", réalisée à Paris après les attentats du 13 novembre 2015, avait été reprise par Emmanuel Macron qui avait reçu l’artiste en personne en 2019. La même année, Obey avait réalisé une grande fresque intitulée "Peace" à Grenoble.
Jérôme Catz, créateur et commissaire d’exposition des centres Spacejunk, se félicite de l’initiative et voit les choses en grand : "On met à l’honneur le deuxième street-artiste le plus reconnu après Banksy. Obey est très populaire en France, c’est son deuxième marché international en termes d’œuvres d’art. Une fresque à Lyon ? Ça prend du temps, mais on discute, d’ailleurs la ville ne serait pas contre", révèle-t-il.
En attendant une grande fresque murale, Lyon met déjà à l’honneur l’un des piliers de la street culture. Le coût total de l’évènement est estimé par les organisateurs à 100 000 euros, avec le soutien de la ville de Lyon mais sans aucune subvention.
L’exposition "1001 reasons to (dis)Obey", aura lieu du 8 mars au 9 juillet 2023 au musée Guimet et sera ouverte tous les jours de 10h à 19h, sauf le lundi. L’entrée est à 9 euros pour le grand public, 6 euros pour les étudiants et gratuite pour les moins de 14 ans.
T.J.
Vous faites un AVC?
Signaler RépondreC'est sans nul doute ta consommation excessive d'alcool qui te donne envie de vomir!
Signaler RépondreDésobéir et des affiches de l'ordure de salopard de meurtrier à la botte des élites obamerde dans la même phrase (mais il métis donc ça va)
Signaler Répondreil aurait pu exceller dans l art de contrefaire des faux billets ou actions factices
Signaler RépondreCool la référence pour ce pseudo artiste..l'un des plus grand criminel de l histoire (Irak , Syrie,Libye ) et j'en passe .
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