C’était le 3ème salon Viva Fabrica ! qui se tenait cette année à Lyon aux anciennes Usines Fagor-Brandt du 23 au 26 février. Quatre jours durant lesquels scolaires, demandeurs d’emploi, personnes en reconversion professionnelle et grand public ont pu découvrir les métiers de l’industrie sous toutes ses formes. Ces derniers temps, le monde de l’industrie connait des difficultés de recrutement et est en perte d’attractivité. L’un des objectifs de ce salon était de redonner envie aux gens de se lancer dans cette voie, mais aussi de faire prendre conscience que cette branche n'est pas réservée aux hommes.
Cette année le résultat du salon est en demi-teinte malgré tous les grands noms que Viva Fabrica a essayé de ramener durant ces quatre jours. Jean Castex, le youtubeur Neoxi, le skipper Yvan Bourgnon ou encore la première spationaute française, Claudie Haigneré, ils n’auront pas suffi à attirer le nombre de personnes voulu. Alors qu’il attendait 30 000 visiteurs, seulement 18 000 personnes ont franchi les portes de l’Usine Fagor-Brandt. Sur ces 18 000 visiteurs, ils étaient 12 000 du grand public puisque 5000 scolaires et 1000 demandeurs d’emploi sont venus les deux premiers jours de ce salon.
"théoriquement 35h mais t'en fais 45, où ton chef te harcèle, avec des objectifs non-tenables pour ne pas te donner d'augmentation, et pour te faire virer du jour au lendemain sans explications"
Signaler Répondreça c'est partout, c'est tellement ça que depuis quelques années l'inspection du travail a inversé sa logique et considère que la surcharge est une demande automatique d'heure supp par l'employeur. Avant ça, les expats français étaient souvent mal perçu par les syndicats étrangers et les inspections du travail, car on a l'habitude de bosser à la japonaise à l'oeil... Je vois donc pas en quoi ça concerne l'industrie.
D'ailleurs les économistes et les patrons devraient s'en rappeler quand ils parlent de productivité employé en France... Ils oublient bien trop souvent la charge réelle demandée et exécuté sans application d'heures supp... ne pas nous payer toutes nos heures augmente notre productivité... et avec ils font de l'optimisation fiscale, du coup, ils ne payent même pas l'équivalent de ce qu'on aurait payé en IR...
le chemin pour redorer l’image de l’industrie sera long après la manipulation sur la mondialisation heureuse et la délocalisation inéluctable des usines en Chine. Mais ça c’était avant. Notre souveraineté sur le temps long dépend de notre capacité à relocaliser, à valoriser les métiers techniques.
Signaler RépondreSi on veut des techniciens et ingénieurs femmes, il est aussi urgent de dire que Macron s’est encore planté avec sa réforme du lycée puisqu’il y a encore moins de filles en cours de mathématiques !
Bref il faut un peu plus de constance et de cohérence pour ramener nos usines à la maison surtout dans les métropoles orientées à tort vers le tertiaire.
Tout est à reconstruire et bravos aux industriels qui font le job !
Personne ne relit les articles chez Lyon Mag ?
Signaler RépondreJe trouve insultant de dissocier les demandeurs d'emploi du "grand public" !
C'est l'esprit Macron qui s’empare de LyonMag ?...
Trop de monde fait des raccourcis et associé l industrie à la production à la chaîne, à viser des boulons....la réalité c est que l industrie sont des secteurs innovant comme l'énergie, les infrastructures d eau, l agro alimentaire, le BTP, le pharmaceutique et l électronique avec une vaste palette de métiers comme dans le tertiaire : ingénieurs, marketing, commerce, RH...alors c est bien dommage de dénigrer ce secteur qui conservent par ailleurs des structures locales...perso je ne travaille pas dans ce secteur, mais j ai emmène mes enfants qui se sont éclatés....à mediter
Signaler RépondreDéjà Viva Fabrica ça le fait pas, il aurait pu trouver quelque chose de plus accrocheur comme nom...
Signaler RépondreEnsuite, l'industrie est toujours vue comme des métiers du travail à la chaine, où tu es payé une misère à travailler en 3/8 et parfois le weekend, théoriquement 35h mais t'en fais 45, où ton chef te harcèle, avec des objectifs non-tenables pour ne pas te donner d'augmentation, et pour te faire virer du jour au lendemain sans explications.
Mais ce n'est pas vrai tout le temps, il y a toujours des exceptions qui confirment la règle ;-)
Mais pas que dans l'industrie ce mode de travail, et les patrons ne sont pas près de changer avec un président financier...
Donc, normal que ça n'attire pas vraiment l'industrie.
Comment attirer des jeunes ou des moins jeunes vers des industries des métiers alors que de nombreuses industries se voient dans l’obligation de délocaliser ? Il y’a en France une instabilité fiscale, un président qui ne cesse de vendre nos industries a des pays étrangers, et le monde scolaire qui ne connaît absolument pas le monde de l’industrie, sans oublier les promesses de ré industrialisation suite aux constats de nos carences (covid) et a ce jour rien zero. Pas de perspective d’avenir, pas d’espoirs de changement, inquiétudes légitimes surtout lorsqu’on sait qu’en 2 mandats Macron à endetté le pays d’une manière très très inquiétante. Quand Emmanuel Macron est entré à l’Elysée en 2017, la dette représentait 32 000 euros par habitant ; elle a bondi de 34 % et ne cesse de croître, qu’elle garantit d’avenir surtout dans l’industrie avec notamment des injustices fiscales et du dumping au sein même de l’Europe ?
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