Une information relayée ce jeudi par l’AFP, qui confirme qu’exactement 198 postes allaient être supprimés, dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). La direction espère étendre son plan de licenciement jusqu’à octobre 2024. Euronews a enregistré près de 160 millions d’euros de pertes en dix ans.
De grosses difficultés financières et des locaux trop coûteux. Euronews a mis en vente son édifice vert de 10 000 m² depuis novembre dernier, et laisse présager depuis des mois ces licenciements. Ce qui avait engendré un mouvement de grève début février, face à l’incertitude du maintien de l’emploi des salariés.
La chaîne aux 30 nationalités différentes envisage la création d’une "rédaction centrale à Bruxelles et l’ouverture de six bureaux à Rome, Berlin, Lisbonne, Madrid, Londres (et Lyon) dans un délai de six mois", selon le SNJ. Seuls 142 postes ont prévu d’être conservés à Lyon, avec le maintien des équipes de langues françaises, russes et farsi (langue iranienne, ndlr). Le départ des équipes restantes de l’édifice actuel est espéré pour fin 2024.
Euronews, qui fête ses 30 ans d’existence cette année, est une chaîne internationale d’informations, diffusée en 15 langues différentes. Rachetée en juillet dernier à 88% par Alpac Capital, la chaîne avait déjà licencié une trentaine d’employés fin 2020, déjà en proie à des difficultés financières. Une situation déplorée par le SNJ : "Le démantèlement de notre chaîne à Lyon est désormais total."
Le nombre de postes redéployés dans les autres villes n’a pas été précisé par la direction d’Euronews.
M'en fous.... je regarde CNEW
Signaler RépondreC'est surtout l'indifférence crasse des écolos pour l'activité économique et le rayonnement de lyon qui justifie cette décision.
Signaler RépondrePutain encore 3 ans de cette politique réactionnaire et idéologique pour pourrir une des plus belles métropoles construite à bout de bras par GC pendant 20 ans!!
Quel gâchis non mais quel gâchis!Lyonnais repentez vous de votre vote de 2020 qui nous met à genoux!!
La chaine a bien baissé ces dernières années, maintenant bien des reportages/émissions ne sont même plus traduis en français, il faut se farcir des petits sous-titres.
Signaler RépondreA l'écran des tas de textes défilent sur les côtés de l'écran façon réseau social, on ne peu plus voir l'image, et la météo europe/monde si bien faite auparavant a été massacrée à son tour, ce ne sont que des suites de damiers peu lisibles ; on zappe !
Quasi plus personne n'a de télé de nos jours en dehors des boomers et du public de tpmp, des gens pas très attirés par euronews. Perso je regardais un peu la chaîne quand j'avais encore la télé après le louise showbizz qu'il y'avait sur bfm, mais depuis... 30 ans d'existence il paraît, j'ai dû regardé les 5-10 premières années.
Signaler RépondreLa présence d'euronews sur le net et youtube est assez nulle si ce n'est inexistante, contrairement à des arte et des bfm, sur euronewsfr malgré 1,76 millions d'abonnés font à peine entre 200 et 5k vues/vidéos en 24h, c'est assez pitoyable, même lyonmag fait mieux en visant moins de gens...
Et euronews n'a aucune présence sur google actu où ils ne sont pas recommandés.
200 personnes pour faire des vidéos que personne ne regarde ça fait cher, sur youtube il y'a des youtubeurs qui ont 40-60k abos, font 10/15k vues/vidéo et n'en vivent pas, comment faire vivre alors 200 personnes... les annonceurs se font régulièrement avoir sur les chiffres de diffusion qui comprennent des bots et des sondages médiamétries truqués où on me comprend comme spectateur alors que je n'ai pas de télé, mais bon au bout d'un moment la réalité revient au galop, une chaîne qui doit être vue au mieux par 10k personnes par jour sur tous ses réseaux, ça fait extrêmement peu pour récupérer de l'argent.
"Rachetée en juillet dernier à 88% par Alpac Capital"
Signaler RépondreTout est là : les fonds d'investissement veulent du rendement, la qualité du fonds n'a aucune importance.