L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse a tenu ce vendredi une conférence de presse pour annoncer les résultats de son étude sur les évolutions des débits du Rhône et ses conséquences.
Cette étude visait à mettre en lumière la part des prélèvements existants par rapport aux débits du Rhône, analyser les évolutions de ces derniers, simuler leurs potentielles variations d’ici à 2055 et identifier les usages qui pourraient être impactés par l’évolution de ces débits. "L’étude vise à être envoyé à tout les décideurs publics et privés du bassin Rhône-Méditerranéen expliquer ce qu’il va se passer, qu’ils se préparent et fassent évoluer leurs modèles pour pouvoir s’adapter aux évolutions des débits du Rhône" indique Martial Saddier, président du comité du bassin Rhône-Méditerranée.
Quels constats ?
L’étude relate que, sur le bassin versant du Rhône, les températures de l’air ont augmenté de près d’1,8 degré depuis les années 1960 et qu’elles devraient continuer leur hausse pour atteindre +2,3 degrés en 2055. Cela n’est pas sans conséquences pour le Rhône. Un air plus chaud assèche également les sols. Ces derniers sont déjà, en moyenne 18 à 37% plus secs qu’il y a 60 ans. Cela signifie également plus d’évaporation mais aussi et surtout un réchauffement de l’eau. De +2,2 degrés au nord à +4,5 degrés au sud, les températures du fleuve ont clairement augmenté et l’installation massive des centrales nucléaires le long du fleuve y a participé.
L’étude ne note pas d’évolutions significatives des précipitations annuelles sur le bassin versant du fleuve entre 1960 et 2020. Cependant, la quantité de neige a diminué de l’ordre de 10%. S’il ne pleut pas moins, les épisodes de précipitations sont néanmoins plus courts et plus intenses. Et cela ne devrait pas s’améliorer dans le futur.
Les débits du Rhône ont diminué en moyenne de -7% à la sortie du Lac Léman et à -13% à son embouchure. A l’horizon 2055, les débits du fleuve devrait largement évoluer. Entre +22% et +30% de débits en hiver et -6% à -10% en été en fonction des différents lieux. En plein cœur du mois d’août, ces diminutions pourraient être de -20% en moyenne.
Une telle diminution des débits entraîne automatiquement une augmentation de la part des volumes prélevés dans le fleuve pour l’industrie, les centrales nucléaires, l’agriculture…
Aujourd’hui, cette part s’élève à 15%, mais au plus fort des crises et avec des débits d’eau en baisse, cette part pourrait augmenter à près de 30 ou 40%. « Le Rhône n’échappe pas à la question du partage de l’eau » avoue Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Quelles solutions ?
Face à ce constat, quelques solutions ont été préconisées : "Economiser l’eau, c’est la priorité absolue. Il faut que tout le monde en prenne conscience" alerte Martial Saddier. "Il faudra également faire de la substitution, c’est-à-dire amener de l’eau d’un lieu où il y en a en abondance à d’autres qui en ont besoin. Désimperméabiliser les sols pour que l’eau remplisse les nappes phréatiques. Enfin, étant donné que l’on aura plus d’eau au printemps qu’en hiver, il faudra, dans certains cas, stocker l’eau".
T.B.
Regardez les résultats d EDF et prévisions budgétaires pour les EPR anglais que EDF construit, avec déjà des retards comme a Flamanville. On se fait les mêmes scénarios catastrophes pour le ou les futurs EPR rhonalpins avec une crise de l eau .
Signaler RépondreVotre interlocuteur parlait peut être de diplômes n'ayant rien à voir avec le climat puisqu'il se fait traiter d'obscurentiste.
Signaler RépondreQui pose encore cette question en 2023 ?
Signaler RépondreQue des docteurs en sciences du climat derrière les écrans ! C'est dingue !
Signaler RépondreAu moins,en cas de sentiments d'insécurité sur les berges du Rhône,les eco citoyens de Lyon pourront changer de rive comme le préconise Fanny dubot.
Signaler RépondreIl faudrait aussi baisser la population, mais bon avec le système de retraite qui veut qu'on doit être en constante augmentation, on est certain d'avoir un souci... Je me demande si la suisse va se transformer en plateau du Golan... Personne ne pose la question, pourtant... on devrait... Qu'est ce qui se passe si on a plus de flotte ?... Est-ce qu'on doit se prédisposer mentalement à résoudre la future pression sur l'amont du Rhône en faisant une réduction complète de population ?
Signaler RépondreC'est bien gentil de dire que le niveau de flotte va baisser, mais ça fait bien 10-15 ans qu'ils le disent, maintenant on veut des actions, des stratégies, des scénarios pour les différentes projections.
Mon petit fixe moi rendez vous je te ferais voir mes diplômes et t'expliquerais combine les donneurs de leçons sont de petits faiblards.
Signaler RépondreAnticyclone du... au réchauffement climatique! Allez, retourne à l'école, l'obscurantiste.
Signaler RépondreEt la méditerranée qui a baissé de 30 cm?
Signaler RépondreVous avez pas saisi le caractère ironique du commentaire ? Pour moi c'est assez clair qu'il mime la logorrhée habituelle des commentateurs de LM ?
Signaler RépondreEt l'océan qui continue de faire semblan de monter doucement! Ah, ils ont tous les trucs hein!
Signaler Répondresurtout quand on sais, qu'il y a 700 milles "spécialistes" de par le monde , le temps qu'ils se mettent d'accord nous avons de beaux jour devant nous !!!!!!
Signaler RépondrePréparons comme pour l'électricité et le gaz une belle augmentation en élaborant des scénarios catastrophes avec des prévisions sur vingt ans.Continuez Mesdames ,Messieurs à nous prendre pour des imbéciles !
Signaler RépondreAvec cette annonce, est il judicieux de construire un EPR en Rhône Alpes? d autant que la centrale du Bugey a reçu des dérogations pour rejeter des eaux trop chaudes voir ralentir sa production ces dernières années.
Signaler RépondreA titre d'information, c'est le département du Rhône qui porte le nom du fleuve Rhône, et non le fleuve qui porte le nom du département,
Signaler RépondreCe qui veut dire que avant et après son passage de quelques km dans Lyon, chez ceux que vous appelez ridiculement les "ESCROLOS pastèques islamo gauchiste", le fleuve parcours quelques milliers de km.
Il prend même sa source à l'étranger hors Europe dans un pays qui voit fondre à vu d'œil ses glaciers.
Mais vous, fier d'être lyonnais, vous ne voyez que votre chapelle, pour vous le Rhône prend sa source à la Feyssine, se jette et disparaît dans la Saône à la confluence, et ne doit tous ses déboires que à Grégory Doucet!
Bof comme analyse.
Bravo DOUCET et toute sa clique d'ESCROLOS pastèques islamo gauchiste ! Rendez-nous notre FLEUVE !!!! Vivement 2026, à bon entendeur
Signaler RépondreRéchauffement climatique qui croit encore à cette arnaque ?
Signaler RépondreTant que les vignes de la vallée du Rhône sont correctement arrosées, le reste je m'en tape le coquillard
Signaler Répondrealors là, il y a beaucoup à dire sur cette étude....
Signaler RépondreQuand aux solutions, si tant est si bien que le scénario catastrophique annoncé se réalise, il en existe pleins dans le monde sans avoir à se croire plus intelligents que les autres et vouloir réinventer la poudre