Pas moins de 175 lycées ont été examinés précisément par l’association Justice Animaux Savoie. Et 24% d’entre eux ne seraient pas dans la légalité. Il est en effet obligatoire, depuis l’adoption de la loi Climat et Résilience en août 2021, de mettre à disposition un repas végétarien de manière hebdomadaire.
Dans l’ensemble de la région, "ce sont donc à minima 47 000 lycéens d’AURA qui sont privés de la possibilité de choisir un repas sans viande ni poisson le midi dans leur établissement", dénoncent les membres de Justice Animaux Savoie.
L’AJAS souligne également le manque de diversité dans les repas végétariens proposés. "Ce phénomène s’explique par le manque de formation du personnel de cuisine à l’alimentation végétale. Alors que la loi impose au gouvernement la mise en place d’outils à destination des professionnels, à ce jour aucune mesure n’a été prise en la matière".
Suite à cette publication, l’association AJAS "a mis en demeure la région AURA afin qu’elle fasse appliquer la loi dans les lycées, interpellé les lycées et a écrit aux recteurs des académies de Grenoble, Clermont-Ferrand et Lyon pour leur signaler ce problème", explique-t-elle sur son site internet.
Pour se défendre, Florence Dubessy, vice-présidente déléguée à l’Education et aux Lycées estime que "sous la fausse apparence d’une enquête rigoureuse, les allégations d’une association dont l’unique but est de bannir la viande de l’alimentation comporte en réalité des données parcellaires et plus qu’approximatives qui discréditent le sérieux de cette étude basée sur la collecte des menus prévisionnels. A titre d’exemple, le lycée Claude Lebois de Saint Chamond a proposé un menu végétarien ce vendredi midi alors qu’il est pointé comme n’en proposant pas".
Avant de rajouter : "la Région n’entend pas se soumettre aux injonctions délirantes d’associations extrémistes minoritaires. La Région renouvelle sa confiance aux chefs des cuisines de ses 305 lycées publics qui, sur l’ensemble du territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes, s’engagent chaque jour pour proposer à nos lycéens une alimentation de qualité, locale et durable en privilégiant les produits de nos agriculteurs locaux".
oui remis en cause pas l’accusé.. incroyable!
Signaler RépondreÇa s’appelle un fantasme surtout.
Signaler RépondreVous êtes au courant qu'une quenelle est de base végétarienne?
Signaler RépondreCa s'appelle le passé.
Signaler RépondreQuesqu'ils peuvent nous gonfler ces gagas de vegan , végétarien, écolo , et tout le reste. Ou il est le bon temps dans nos campagnes quand on faisait la fête du cochon, sans chichis . ..
Signaler Répondresi les menus était fait avec de vrai légumes, et non pas de pseudo plat sans viande, quenelle végétarienne, lasagne végétarienne absolument immangeable, il y aurait du progrès,
Signaler Répondreje refuse que mon enfant subisse la malbouffe au nom d'une idéologie minoritaire.
halte au scandale, préservons nos bambins
Dommage pour un journaliste de ne pas indiquer que l'étude a été remise en cause dans sa méthodologie.
Signaler RépondreIls n’ont qu’à pas manger à la cantine les végétariens !
Signaler Répondreon va où là !!!
Un menu à la carte ? mdr