Soixante députés et sénateurs de droite et de gauche se sont unis ce mercredi pour appeler le président à lever les obstacles politico-administratifs dans le projet Lyon-Turin. Parmi eux cinq rhodaniens étaient présents : les sénateur LR Catherine Di Folco, Etienne Blanc et François-Noël Buffet, le sénateur PS Gilbert-Luc Devinaz et le député LR Alexandre Vincendet. Ils ont choisi une conférence de presse au Sénat pour lancer leur signal d’alerte : "Monsieur le Président, le Lyon-Turin, c'est maintenant !".
Les élus se mobilisent après avoir pris connaissance du Conseil d’Orientation des Infrastructures remis au gouvernement fin février. Cette dernière propose de repousser la mise en service de la section ferroviaire française à 2045, 15 ans après la livraison du tunnel sous les Alpes actuellement en construction. "L'Italie a pris les décisions pour livrer ses voies d'accès à l'ouvrage en même temps", saluent les élus qui souhaiteraient voir la France faire de même. Ils remuent donc l’exécutif en demandant le lancement d’études d’avant-projet détaillées des voies françaises.
Avec ce report, les élus craignent une remise en cause des fondements du projet. "Le COI met sérieusement en péril le succès de la plus grande infrastructure européenne de mobilité bas carbone pour les voyageurs et les marchandises", s’inquiètent députés et sénateurs. Les études qu’ils demandent sont urgentes. Sans elles, la déclaration d’utilité publique ne sera pas prolongée en 2028. Dans ce cas de figure, le projet n’aurait plus de base légale. L’Italie et Bruxelles, partenaires internationaux, s’inquiètent aussi du retard français. Pendant que nos voisins italiens débloquent 750 millions d’euros de financement. En France, le projet s’arrête au tracé des nouvelles voies entre Lyon et Turin.
Malgré les inquiétudes liées à ce CIO, les parlementaires de la majorité soulignent, eux, les avancées que contiennent ce rapport. Ils ont été reçus ce mardi 11 avril 2023 par le Cabinet de la Première Ministre pour parler de la suite de ce projet. De nombreux députés du Rhône sont concernés par la ligne Lyon-Turin : Les députés Renaissance Sarah Tanzilli, Thomas Rudigoz, Anne Brugnera, Jean-Luc Fugit, les députés Modem Blandine Brocard et Cyrille Isaac-Sibille et le député Thomas Gassilloud (Agir). "Pour la première fois, la question de la construction d’une nouvelle ligne transalpine est traitée de manière globale", souligne Thomas Rudigoz dans un communiqué de presse. Il établirait un lien entre l’étoile ferroviaire lyonnaise, le Contournement Ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise et les accès au tunnel de base du Lyon Turin. "Cette cohérence d’ensemble est indispensable pour la suite du projet", ajoute Thomas Rudigoz. Les députés de la majorité se réjouissent de ce COI qui est une bonne "base de travail" pour eux.
Ah oui? Alors pourquoi le ferroutage expérimental France (Aiton)- Italie (Orbassano), qui passe par le tunnel ferroviaire du Fréjus, est-il un échec?
Signaler RépondrePourquoi personne ne parle- t- il du coût du projet? C'etait deja 17 milliards d'euros, je crois, en estimation initiale. Combien aujourd'hui? 23? 25?
Signaler RépondreIl ne s’agit pas d’une usine de retraitement d’ordures ménagères, mais d’une usine de graphite !!!!
Signaler RépondreBonne retraite et meublez la bien, y a du travail!
le ferroutage y’a que ça d efficace
Signaler Répondresi vous arrivez à le joindre entre deux voyages à l'étranger... bon courage
Signaler RépondreFaudrait de l électricité en abondance avant tout
Signaler Répondrequelle arnaque c'est pas écolo c'est que du fric, et tous ceux qui appelleent à continuer ce projet mort né
Signaler RépondreVous n'êtes pas à une ânerie près. En effet, en vallée d'Arve la pollution c'est d'abord et surtout le chauffage au bois et une usine de retraitement des ordures ménagères. Renseignez-vous plutôt que de passer des heures à poster pour meubler votre triste retraite.
Signaler RépondreJe confirme que ce projet est ruineux alors qu'il suffit d'obliger, comme le font les Suisses, le ferroutage par la voie existante de Maurienne de moins en moins utilisée.
La vallée de l'arvre a surtout un problème de chauffage au bois. Googler donc chauffage au bois Arve.
Signaler RépondreUne belle étude irréfutable : On recueille les particules, et on mesure le taux de carbone14. Il décroît dés la mort du végétal brûlé, et donc nul pour les poussières de carburants fossiles.
En hiver 80% viennent du chauffage au bois. On subventionne des poêles et chaudière soit disant non polluant, mais cela n'a pas grand effet. En Suisse à côté, c'est filtres à particules obligatoire et contrôle technique tous les 2 ans.....
Ce qui n'empêche pas le tunnel d'être utile et nécessaire.....
Aucun écolo ne réclame ?
Signaler RépondreAh oui c'est vrai ils sont contre, ils veulent que des centaines de milliers de camions continuent de rouler au diesel dans notre pays...
La vallée d'Arve suffoque avec ces émanations, mais ils sont opposés ces ânes ;-)
Projet inutile qui ne sert qu'à alimenter la corruption au moment où la France est ruinée.
Signaler Répondrevous allez reveiller amard.......
Signaler RépondreIl est indéniable que macron est reconnu pour creuser son trou rapidement en ce moment.
Signaler RépondreAutant en profiter.