L’Est lyonnais est particulièrement touché par cette bactérie qui se transmet par des gouttelettes de salive. Ainsi, Pusignan dans le Rhône et neuf communes d’Isère (Anthon, Charvieu-Chavagneux, Chavanoz, Janneyrias, Leyrieu, Pont-de-Chéruy, Saint-Romain-de-Jalionas, Tignieu-Jameyzieu et Villette-d’Anthon) sont concernées par la vaccination. Dans ces zones, 17 cas ont été recensés depuis 2021 ayant causé un décès et la réanimation de deux adolescents.
La tranche d’âge la plus touchée par la méningite est celle des 16-24 ans. L’ARS de la région a ainsi envoyé plus de 5000 courriers aux jeunes de cette catégorie résidant dans ces communes pour les inciter à se faire vacciner. Des messages individuels ont également été envoyés dans le même objectif. Les maires de chacune de ces villes et les préfets d’Isère et du Rhône ont eux aussi été alertés pour qu’ils communiquent à leur tour sur les cas de méningite.
Pour les jeunes qui voudraient se faire vacciner, il est possible de passer directement par son médecin traitant ou d’aller voir son pharmacien avec une prescription médicale, d’aller dans un centre de vaccination ou de se rendre dans un centre de service universitaire.
Seulement 15% de jeunes vaccinés
Sans aucune raison apparente selon Alexandra Thabuis, épidémiologiste à Santé Publique France, ces dix communes concentrent un "risque de méningocoque B 200 fois plus élevé que dans le reste de la région". Si le secteur de Chambéry était lui aussi touché par la méningite, aucun cas n’a été recensé depuis avril 2022.
En revanche, d’après l’épidémiologiste, cette nette augmentation globale tient son explication dans le Covid-19 : "La population était moins exposée pendant deux ans, il y a donc eu une baisse de l’immunité au méningocoque." En revanche, "la majorité des jeunes avaient fréquenté des lieux festifs une semaine avant les cas", explique Anne-Sophie Ronnaux-Baron, responsable du pôle de veille sanitaire de l’ARS d’Auvergne-Rhône-Alpes. Elle appelle donc à faire attention aux rassemblements dans ces communes car c’est de cette manière que la bactérie se répand le plus facilement.
Cette campagne a aussi lieu car le taux de vaccination est encore trop faible selon Anne-Sophie Ronnaux-Baron car seuls 15% des jeunes concernés ont reçu une dose et seulement 9% en ont reçu deux.
Si la période d’incubation de cette bactérie est de sept jours en moyenne, elle peut varier selon le malade lui-même et selon les germes du méningocoque.
Les symptômes de cette bactérie sont notamment la fièvre, des maux de tête, la nuque raide, une hypersensibilité à la lumière et des taches sur la peau. En cas de doute, l’ARS recommande d’appeler le SAMU ou de contacter le numéro vert gratuit (0 800 100 378) tous les jours entre 9 heures et 17 heures.
A.C.
Il vont sûrement faire des méningites parties sur les quais.
Signaler RépondrePas de problème, laissons la sélection naturelle opérer et SURTOUT, si un non vacciné contracte une maladie, on ne le soigne PAS. Qu'il assume ses prises de position et on le laisse se débrouiller avec ses grandes idées.
Signaler RépondreC'est juste de la prévention, rien de plus.....Je ne suis pas sûr et certain que vous accepterez la méningite au porte de votre palier?
Signaler RépondreMSF, campagne de vaccination # méningite... mais en 1989 au Soudan !
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