Dans un communiqué de presse, le collectif appelle "à prendre la rue à l’occasion de la journée dite de la visibilité lesbienne qui a lieu chaque année le 26 avril". En cherchant à "continuer à se battre contre la lesbophobie structurelle", les membres de Lesbiennes contre le Patriarcat réagissent "aux dernières attaques du gouvernement" sur leurs droits sociaux dont le chômage, la retraite ou le droit au logement.
Ainsi, au-delà du patriarcat, les "gouines en lutte", comme elles se définissent dans le communiqué, veulent également se battre contre le pouvoir capitaliste et la réforme des retraites : "Ce projet impacte durement les personnes LGBTI qui sont parmi les populations les plus vulnérables face à la vieillesse." L’année dernière, lors d’une manifestation à la même période, elles avaient revendiqué leur soutien envers les luttes antifascistes.
Mais à travers ce rassemblement, le collectif veut également lutter contre les discriminations dont en sont victimes la plupart des membres : "Nous sommes discriminées au travail et concernées par des interruptions de carrière, nous subissons des discriminations salariales. Nous vivons souvent des violences intra-familiales et nous ne sommes pas protégées." Lesbiennes contre le Patriarcat évoque par exemple les cas de Dinah et Lucas, deux adolescents de 14 et 13 ans qui ont mis fin à leurs jours après des cas de harcèlement.
"L’ouverture de la PMA pour toutes, sans condition"
Enfin, l’Etat est directement pointé du doigt comme en partie responsable de ces problématiques : "Le gouvernement ne donne pas les moyens des cours d’éducation à la sexualité et à la vie affective dont l’utilité dans la lutte contre les discriminations est pourtant reconnue." D’après la loi de 2001 qui prévoit trois séances à la sexualité par an dans les écoles, collèges et lycées, le gouvernement serait "hors-la-loi en toute impunité" car là non plus "il ne donne pas les moyens à l’école et aux associations pour faire respecter la loi".
Le collectif critique également la loi bioéthique 2021 qui ne lui convient pas : "Elle exclut les hommes trans de la parentalité et oblige les couples de lesbiennes à signer un acte notarié payant avant insémination qui reconnait les deux femmes comme mères."
Ainsi, ces femmes homosexuelles demandent "l’ouverture de la PMA pour toutes, gratuite et sans condition, la présomption de co-maternité et de disposer librement de nos corps" et l’autorisation de la méthode ROPA, fécondation in vitro utilisant les ovules du couple, aujourd’hui interdite "pour satisfaire l’extrême-droite qui avait peur qu’on mente aux enfants sur leur filiation", d’après le communiqué.
La pornographie a fait des ravages chez les plus jeunes et a normalisé des pratiques parfois violentes.
Signaler RépondreChacun fait ce qu'il veut mais pourquoi ce besoin de s'afficher, voire de s'exhiber pour montrer sa différence ?
Pourquoi les gens s'enferment dans des communautés et ne supportent plus les autres ?
Les psys ont du pain sur la planche....
À la radio, on le compare à Mylène Farmer qui est assurément une femme avec un univers artistique et non une machine à polémiques.
Signaler RépondreL'art contre la culture clientéliste. Tout un programme.
Très certainement que ces personnes rencontrent des problèmes de société dans leur vie, mais qui n'en a pas, la vie est faite pour en avoir et essayer de les résoudre
Signaler RépondreEt ne pas les faire résoudre pas les autres
Je suis souvent gêné par leur exhibitionnisme de leur situation personnelle, surtout dans les médias
Je n'ai pas encore vu les autistes manifestés et pourtant ils sont nombreux, leurs problèmes réels et maintenant un peu plus connus
Mais être contre étant à la mode, soyons contre ,