Très attendu par les compagnies artistiques et les festivals, ce plan devrait faire des heureux mais aussi des déçus. Cela fait déjà quelques temps que la collectivité clamait sa volonté de mieux répartir les subventions pour que les théâtres hors des grandes villes puissent aussi bénéficier d’aides. D’après Sonia Rotkopf, vice-présidente déléguée à la Culture de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, les métropoles "captaient jusque-là 60% des subventions".
S’il y a bien plus d’un million d’euros pour les festivals, il y a également eu des perdants dans cette histoire qui vont plutôt voir les aides baisser. C’est le cas du centre chorégraphique national de Rillieux, du théâtre de Montluçon et de GRAME à Villeurbanne qui vont ainsi perdre environ 40% de leurs subventions. Une décision prise en fonction des différentes villes selon Sonia Rotkopf : "Les réajustements des marges suivent l’accompagnement des municipalités." Ainsi, si une ville décide de diminuer sa contribution, la Région suivra. Une sorte de jeu de domino qui pourrait avoir de grosses répercussions.
Le TNG, grand puni à cause de son directeur "insultant dans sa tour d’ivoire"
Si cela peut paraître injuste, la vice-présidente rappelle que la subvention "n’est pas un dû, les budgets augmentent et diminuent". Parmi les grandes diminutions, il y a celle concernant le théâtre nouvelle génération (TNG) à Lyon puisque les subventions ont été entièrement coupées. Ceci en réaction de la tribune publiée dans Télérama par Joris Mathieu, directeur de l’établissement, il y a un peu plus d’une semaine où il déclarait que Laurent Wauquiez, président de la Région, instaurait un "climat de terreur" dans le monde culturel.
La goutte de trop pour Sonia Rotkopf qui a préféré couper les ponts : "Comment voulez-vous discuter avec quelqu’un qui ne veut pas discuter ? Il n’a eu de cesse de mépriser la Région et les habitants. Il est dans sa tour d’ivoire, a eu des propos insultants envers le président et n’a pas saisi la main tendue. On en prend acte." La vice-présidente ne le plaint pas du tout puisque ce dernier sera "capable de travailler" même sans la Région qui subventionnait le TNG à hauteur de 149 000 euros, bien loin des 1,3 million d’euros de l’Etat.
Concernant les festivals suivis par la collectivité, ces derniers ont été plus ou moins chanceux sur les augmentations. Ainsi, le Printemps de Pérouges passe par exemple de 50 000 euros à 75 000 euros tandis que le festival Musilac qui avait aussi 50 000 euros jusque-là passe désormais à 220 000 euros. L’évènement aindinois aura tout de même cette année l’opportunité de se réaliser dans le parc du château d’enfance d’Antoine de Saint-Exupéry, propriété de la Région, une permission qui a probablement compté dans l’ajustement des subventions.
La Région se félicite tout de même de maintenir 95% des aides sur plus de 100 lieux soutenus à travers toute l’Auvergne-Rhône-Alpes.
Les subventions de l’Opéra augmentent mais les portes ferment
Enfin, l’Opéra de Lyon a lui aussi droit à une augmentation de 250 000 euros par rapport à 2022, soit un total de 2,5 millions d’euros. Une somme non-négligeable puisque l’Opéra va fermer ses portes entre le 15 juillet et le 15 août. Bien que l’institution se soit plainte de baisses de subventions, Sonia Rotkopf considère que la fermeture n’a rien à voir avec la collectivité : "La fermeture est liée au mouvement de grève qui a entraîné des pertes financières." L’Opéra a en effet participé aux différentes journées de mobilisation en soutien des manifestations contre la réforme des retraites.
Les portes ouvertes ont donc été annulées et des dates déprogrammées, mais la Région a laissé faire ne voulant "pas d’ingérence" dans les choix de Richard Brunel, directeur de l’Opéra de Lyon.
Malgré toutes ces augmentations et diminutions, le vote définitif des subventions aura lieu le 12 mai. Par conséquent, même si la vice-présidente déléguée à la Culture se veut rassurante en expliquant que "les subventions ne devraient pas bouger", le risque zéro n’existe pas et certaines aides pourraient ainsi être modifiées d’ici-là.
A.C.
vive la vraie culture (de la salade ou de la patate) pas celle de zartistes (nantis) et koqués à 30milles(mois)
Signaler RépondreCe qui est grave sur le fond, c'est la dépendance des structures culturelles des politiques, un peu comme en Russie.
Signaler RépondreOn ne regarde pas le travail qui se fait, souvent de qualité par des gens très motivés, pas à des fainéants comme bêtement certains le disent, pire le croient! La culture c'est quelque chose de sérieux, et la France est fière de celle-ci à l'étranger et reconnue dans le monde entier. Essayons mesdames et messieurs les politiques, de sortir de raisonnement bruts, sans véritable ligne. Votre pouvoir c'est d'aider pas de sanctionner. Bien entendu, si des abus se révèlent, comme en politique, ceux-ci doivent être sanctionnés. Dans la majorité des cas fréquentant les salles de spectacles, Lyon mais aussi Grenoble ou Clermont-Ferrand, nous offrent de magnifiques moments. Si pour la région vous souhaitez élargir la diffusion dans de petits villages, pourquoi pas, mais attention cela est compliqué sans structures, et sans argent supplémentaires, car les tournées coutent de l'argent...Alors ouvrez un large dialogue avec toutes ces structures et envisageons ce que doit être le développement pour notre grande région.
Fasciste, vous n'en connaissez pas une once de définition ni à quoi cela se rapporte.
Signaler RépondreÇa t'évitera de dire des conneries ! Et le temps que tu y es, va donc voir la définition du fascisme.... C'est pesant les imbéciles qui emploient des mots à tort et à travers, fruits d'un intellect limité.
Signaler Répondresi c est la culture des cardons ou salades alors oui si c est pour les zartistes (nantis) NON vive la vraie culture
Signaler Répondrey sont pas si vaches
Signaler RépondreEn fait il reçoit le pognon de l’Europe dont aucun mérite pour Dadais!
Signaler RépondreIl a rien compris et fera un score ridicule aux présidentielles ( Derrière X. Bertrand et Zemmour )
Wauquiez met des gens au chômage parce qu'un directeur ose critiquer sa politique (et c'est son droit).
Signaler RépondreCe type est un fasciste.
Marre de tous ces biberonnés aux subventions publiques, donc nos impôts, incapables de remplir des salles et crachant toujours dans la soupe. Pas un seul événement tels la remise des Moliere, le festival de Cannes ou autres cérémonies sans que ces pleureuses ne viennent se donner en spectacle. Et de moins en moins de monde pour regarder les retransmissions à la TV.
Signaler Répondreil faut juste faire allégeance a wauquiez pour avoir le pognon des impôts.
Signaler RépondreLe président du TNG qui critique la région car elle ne donne plus assez, et la réponse de la région : vous osez critiquer, ainsi par vengeance, les salles que vous presidez n'aurons rien...
Le clientélisme avec un grand "C."
Heureusement on a toujours les panneaux bleu "la région travail pour vous"
Mais c'est qui "vous" ?
La culture c'est une tarte, certains y mettent du bon d'autres ne se foulent pas pour produire du banalement banal et se prennent pour des génies contrariés .
Signaler Répondrecertaines œuvres produites frisent l'abus de confiance voir OLYMPIA à la télé
un mot pour les humoristes ces clowns poussifs de la culture au rire grinçant ...Rendez nous les SELLIG qui sans subvention remplissent les plus grandes salles
Comment expliquer les baisses de subventions aux services culturels, notamment à Lyon ? Ah oui.....l électorat est plus favorable à Doucet !
Signaler Répondre👍👍👍
Signaler RépondreSi la Région subventionne les activités culturelles "hors des grandes villes", est-ce à dire qu'il ne s'agira plus de festivals, mais de festi-veaux?
Signaler RépondreComment expliquer les augmentations de subventions aux associations de chasse notamment dans les departements ruraux ? Ah oui.....l électorat est plus favorable à wauquier.
Signaler RépondreBravo !!!! Pas 1 euro pour la culture bobos et les spectacles de pouilleux.
Signaler RépondreAh, Wauquiez à baissé les subvention à Rillieux fief de Vincendet ?
Signaler RépondrePas copains ? Faut dire que le petit jeune premier voulait rejoindre macron, qui n'a pas voulu de lui, pour dire ! ;-)