Le préfet délégué à la Sécurité Ivan Bouchier a pris un arrêté ce vendredi qui permet à la police "la captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen de caméras installées sur des aéronefs". Ce n'est que depuis dix jours et un décret du ministère de l'Intérieur que cette pratique est possible.
La Direction départementale de la sécurité publique du Rhône sera donc autorisée à piloter sur le parcours du cortège des appareils équipés de caméras embarquées "aux fins d’assurer la protection de la manifestation prévue le 1er mai 2023".
Pour justifier cette décision, les services de l’Etat rappellent que depuis le 19 janvier dernier, 156 membres des forces de l’ordre ont été blessés lors des manifestations officielles et sauvages contre la réforme des retraites, et qu’une centaine de commerces ont été dégradés dans le centre-ville.
Le préfet en profite pour tacler la mairie de Lyon puisqu’elle estime que les drones sont nécessaires face à un "système de vidéoprotection de la Ville de Lyon régulièrement dégradé par les manifestants (qui) ne permet pas pendant les opérations de maintien de l’ordre d’identifier les auteurs des faits de violences qui sont très mobiles et s’équipent au dernier moment".
Pour anticiper les critiques des garants des libertés individuelles, l’arrêté précise que deux drones Mavic 2 DJI Enterprise, Classe C2 zoom x6 maximum seront déployés dans le ciel lyonnais et que "les lieux surveillés sont strictement limités au parcours de la manifestation et à ses abords", tandis que la durée de l’autorisation "est strictement limitée à la durée des risques de troubles à l’ordre public". Par ailleurs, la préfecture est tenue d'informer le public sur la présence de ces drones via les réseaux sociaux, un communiqué de presse et des messages via haut-parleurs durant la manifestation.
Dans le plan attaché à l’arrêté préfectoral, le secteur autorisé suit le parcours officiel de la manifestation du 1er-Mai entre Jean-Jaurès dans le 7e arrondissement jusqu’à la place Bellecour, puis anticipe des manifestations sauvages puisqu’il remonte jusqu’aux Terreaux puis la Croix-Rousse.
"aux fins d’assurer la protection de la manifestation prévue le 1er mai 2023"
Signaler RépondreMon œil ! (pas l'œil d'une caméra...)
En même temps que 2 drones avec une autonomie de 30mn, donc 1 sur 2 en vol continu, ça ne va pas remplacer des caméras qui de toute façon même en service ne fonctionne pas vraiment et sont mal utilisées.
C'est juste un échappatoire pour les policiers qui ont la trouille ou pas les compétences d'encadrer "pacifiquement" une manifestation.
Conclusion, avec 1 seule caméra qui se baladera au dessus des immeubles ça ne les informera pas, donc ils vont taper dans le tas sans réfléchir comme d'habitude, CQFD.
On ne peut pas d'un côté s'autoriser et se justifier de tous les débordements et de l'autre ne pas accorder les mêmes droits aux autres. Une partie de la population a choisie les manifestations violentes et l'autre le respect des lois et la tranquillité publique. Cela me paraît d'une grande logique et faut pas se plaindre maintenant. Couper le courant dans une clinique durant des interventions c'est bien pire qu'un drone en surveillance.
Signaler RépondreIl faut donc laisser nos cher jeunes de l’ultra gauche casser en paix c’est ca?
Signaler RépondrePouvez-vous m'expliquer pourquoi les zadistes et ultragauchistes s'octroient le droit d'utiliser des drones lors de leurs manifestations violentes, mais pas les FDO ? Vous qui criez à la dictature à tout bout de champ, allez vivre en Chine, en Corée ou autres pays dont vous affectionnez le régime !
Signaler RépondreOn pourra bientôt plus chier sans être espionner
Signaler Répondrebienvenue en dictature.. 1984
Signaler Répondreça enquiquine l'islamogauchisme !!!
Signaler Répondreouin ouin... allez lachez-vous les pleurnichards
État totalitaire avec prétexte fallacieux.....la macronie dans toute sa violence.
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