La plupart des parlementaires du Rhône, à l’exception notable des deux députés LFI, étaient présents, ainsi que Grégory Doucet. Si Marie-Charlotte Garin a eu un échange très froid avec le chef de l'Etat, il y en a un qui a fait sourire le Président de la République et ses camarades sénateurs : c’est Thomas Dossus.
Le sénateur EELV du Rhône a expliqué ensuite à la presse ce qu’il avait dit à Emmanuel Macron : "Jean Moulin est un personnage très important pour la mémoire de Lyon. J’aurais aimé que les Lyonnais puissent assister à cet hommage. Malheureusement, vu la crise dans laquelle nous sommes aujourd’hui, ça n’a pas pu être ouvert au public. C’est ça que j’ai voulu dire au Président".
Thomas Dossus a regretté qu’un important périmètre de sécurité soit établi autour de Montluc : "On a la moitié de la ville sous cloche, les habitants ne peuvent pas approcher. On a vécu un hommage dans une bulle. Comme ce matin où on a vu le Président défiler sur des Champs Elysées complètement déserts. (…) Même un hommage aussi solennel n’a pas pu être consensuel. C’est dramatique pour la mémoire. (…) L’origine de cette tension, c’est le déni présidentiel. On nous avait promis de l’apaisement il y a 20 jours lors de l’allocution présidentielle. Mais l’apaisement ne se décrète pas, ça se construit. On a un Président qui est dans sa bulle, je me demande comment on va faire encore quatre ans avec un Président éloigné de son peuple".
Je ne suis pas du tout du même bord que le Sénateur DOSSUS, mais je partage son point de vue. Je trouve seulement que les mots qu'il rapporte avoir utilisés face au Président sont bien trop doux, à sa place j'aurais été infiniment plus sec. J'espère que d'autres élus ont relayé des sentiments similaires, faire le vide autour de soi, refuser la présence du peuple, ce n'est pas la solution ! Si de vraies menaces pèsent sur la personne du Président, alors la solution est de se claquemurer à l'Elysée, ce qui nous ferait l'économie des lourdes dépenses engagées, entre mesures de sécurité, dégradations et violences !
Signaler RépondreIl aurait dû le dire aux casseurs. Sans eux, les lyonnais auraient pu s'y rendre.
Signaler RépondreVous exprimez clairement une vision que la plupart des francais partageons. J'ai suivi cette journée du Président sur les chaines de médias. Ca commence par les champs élysées vides, puis le quartier de Montluc désert.
Signaler RépondreEffectivement ce Président ne veut pas s'approcher du peuple. Quel courage pour un 8 Mai et pour commémorer la résistance.
Cependant l'image des élus bien en rang et le niveau des commentaires des journalistes de BFMTV en autre, qui s'offusquent de voir des manifestations un 8 Mai. La sphère politico-médiatique francaise c'est niveau raz les cacahuètes
Nous avons un pays bien mal en point à cause de ces "décideurs" qui viennent tous du même moule = fils et filles de bourgeois, énarques ou science-po, puis carrière pistonnés depuis le départ
Et oui LFI, on crache pas dans la soupe!!!!!!
Signaler RépondreTais toi ou alors sois à la hauteur de ton poste de sénateur grassement payé par nos impôts! Quand l’extrême gauche se sucre sur le dos du contribuable!
Signaler RépondreC est simple on va la fermer et attendre que cela passe …
Signaler RépondreUne fois qu il aura avec ses amis tout pillés, état santé enseignement sécurité
Il partira ou mettra son pantin grenoblois
On verra bien
La seule issue, partir loin très loin de se pays autrefois libre, égalitaire et fraternel