L'ancien maire du 2e a rué dans les brancards des écologistes au sujet du futur gymnase de la Confluence.
L'équipement, à en croire Denis Broliquier, le "déçoit personnellement comme (il) déçoit les élus locaux du secteur, les associations sportives du 2e arrondissement mais aussi les responsables de plusieurs clubs sportifs établis à Lyon ou dans la Métropole, les établissements scolaires publics et privés situés dans un rayon de quelques kilomètres".
Pour l'élu centriste, la Ville de Lyon avait une occasion en or de réduire la pression que connaissent les gymnases existants face au nombre toujours plus importants d'élèves et de licenciés de clubs.
"La foire d’empoigne qui débute actuellement pour l’attribution des créneaux pour l’an prochain montre bien le déficit chronique de notre ville dans ce domaine. Vous aviez une occasion en or de réduire ce manque crucial. Vous ne l’avez pas saisi. C’est une faute", attaquait Denis Broliquier.
L'ex-maire du 2e arrondissement a aussi tiqué sur le budget prévu pour construire ce gymnase sur la pointe de la Presqu'île : 6,7 millions d'euros pour la construction et 1,5 million d'euros pour le foncier. "Vous prévoyez donc de dépenser, pour le seul bâtiment, 2836 euros HT par mètre carré. Aujourd’hui, en France, les collectivités dépensent moins de 1900 euros HT par mètre carré sportif. Pourquoi dépensez-vous 33 % de plus que les autres ? Si vous étiez dans les normes nationales, vous pourriez construire avec le même budget 1 150m² supplémentaires soit 1,5 terrain de hand ou 7 terrains de basket ou de futsal. Cet équipement ne vaut pas 6,7 millions. Il vaut 4,7 millions plus le foncier. C’est une faute de ne pas contrôler la dépense publique dans ces proportions", concluait Denis Broliquier.
Il revenait à Sylvain Godinot, adjoint au Patrimoine, de lui répondre. "Je vous invite à venir expliquer à la direction générale de l'immobilier et des travaux, au directeur de la construction qu'ils ne connaissent pas leur métier. Et à leur expliquer que vous savez combien coûte un mètre carré dans les collectivités", se moquait-il, rappelant la "hausse du coût des constructions de 8% à Lyon". "Il y a des bâtiments autour, on ne peut pas rajouter trois étages comme ça en claquant des doigts. Les leçons de baguette magique, je prends avec intérêt mais ça me laisse assez froid", terminait Sylvain Godinot.
Il est encore là celui là ?
Signaler RépondreC'est pourtant pas si cher l'immobilier:
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/129943/droit-de-preemption-commercial-la-colere-d-un-elu-lr-contre-le-rachat-d-un-salon-de-coiffure-par-la-ville
Là, ou l'écolo passe, le cerveau trépasse (Grenoble, Strasbourg, Bordeaux, Lyon, ...) !!!
Signaler RépondreLes écolos qui sont très mauvais en gestion comme toujours...
Signaler RépondreDu coup les entreprises en profitent un max ! Comme pour le nettoyage des tags.