La police lyonnaise avait ouvert une enquête, confiée à la sûreté départementale pour stopper les activités du principal instigateur et donneur d’ordre, à la tête de plusieurs équipes. Les malfaiteurs agissaient à chaque fois avec le même mode opératoire, en volant d’importants volumes de téléphones mobiles grâce à de grands sacs, à l’ouverture ou la fermeture des commerces.
Les commandos s’enfuyaient ensuite à bord de voitures volées ou pourvues de fausses plaques d’immatriculation. Les véhicules étaient finalement incendiés pour éviter de laisser des indices aux enquêteurs.
Tout s’est accéléré pour les enquêteurs lyonnais le 8 mai dernier, quand ces derniers ont compris qu’une cellule préparait un nouveau "braco". Des informations obtenues grâce à "un gros travail d’investigation", note la DDSP du Rhône dans un communiqué. Effectivement, le lendemain c’est la magasin Orange de Mazamet dans le Tarn qui a été attaqué. Au total, 190 téléphones seront volés par un groupe d’individus encagoulés et qui a forcé une employée à ouvrir la réserve du commerce.
Les deux voitures des suspects étaient repérées sur l’autoroute, dans la Loire à hauteur de Saint-Chamond, avant d’être immobilisées par les forces de l’ordre aidés notamment des CRS. Six suspects, dont le chef présumé du réseau, ont été interpellés et placés en garde à vue. Leurs voitures, signalées volées, ont été saisies tout comme l’ensemble du butin retrouvé à l’intérieur.
Les 6 individus ont été déférés le 12 mai par le Parquet de Lyon en vue de l'ouverture d'une information des chefs de vols en bande organisée, recels de vols en bande organisée, associations de malfaiteurs, et destruction par incendie. Sur les mis en examen, 2 ont été placés sous contrôle judiciaire, et les 4 autres en détention provisoire.
Arrêtés pratiquement en flagrance mais placés "sous contrôle judiciaire" c'est-à-dire à l'air libre et capables de faire d'autres braco dans l'attente d'un éventuel procès. Décidément, drôle de justice...
Signaler RépondreEt maintenant, qu'on les expulse !
Signaler Répondre"Six suspects, dont le chef présumé du réseau, ont été interpellés et placés en garde à vue."
Signaler RépondreC'est qui ?
A l eau les blaireaux
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