Deux hommes, l'un victime, l'autre agresseur, se sont revus pour la première fois depuis l'agression en mars dernier. La victime cherchait réponse à sa question : pourquoi moi ?
Le 27 mars, un cantinier attendait le retour de sa femme et de sa fille près de la voiture dans le 7e arrondissement de Lyon, alors que ces dernières s'étaient rendues à une visite médicale. Alors qu'il époussetait la plage arrière, l'homme se retourna lorsqu'il entendit un individu crier "je vous encule tous"; derrière lui.
C'est à ce moment là qu'il fut poignardé au bras droit par son agresseur, âgé de 40 ans. Pris de court par cette agression gratuite, le cantinier recula d'un pas et ne fut qu'effleuré, à la joue, par le second coup de couteau. L'agresseur s'arrêta net et décida de rentrer chez lui, où il fut interpellé par la police un peu plus tard.
La comparution de l'assaillant avait été repoussée dans l'attente d'une expertise psychiatrique. Vendredi 26 mai, dans le box, le prévenu reconnaît les faits qui lui sont reprochés et dit les regretter. "Je regrette, c'est très flou (dans sa mémoire, ndlr), je regrette" bredouille-t-il devant la juge qui lui demande la raison de cette agression. Les policiers avaient relevé, dans l'appartement de l'agresseur que tous les murs étaient recouverts de papier aluminium. L'homme était visiblement atteint de troubles psychologiques et d'une certaine propension à la paranoïa.
"Vous vous pensiez surveillé ?" demande la magistrate, ce à quoi le prévenu répond à l'affirmative. Selon l'expertise psychiatrique, l'homme serait atteint d'un "syndrome persécutoire psychotique" nécessitant un traitement. Traitement que le prévenu avait arrêté de prendre au moment des faits. "Quand je le prends, ça m'endort. (...) C'est pour ça que j'avais arrêté" explique-t-il au tribunal.
Bénéficiaire de l'AAH, l'individu est également prompt aux épisodes dépressifs et psychotiques lorsqu'il n'est pas soigné. Sa "dangerosité est purement psychiatrique" (entendre par là que le prévenu n'est pas dangereux lorsqu'il prend un traitement médical adapté) précise enfin l'expertise, qui recommande une abolition du discernement et une hospitalisation.
Ayant compris l'état psychiatrique de son agresseur, la partie civile se montre compréhensive. "Je ne lui en veux pas à lui, j'en veux à l'institution (qui ne l'a pas soigné ou surveillé, ndlr)". Tous, y compris le prévenu lui-même, s'accordent pour dire qu'une hospitalisation est de rigueur. "Il est très important que monsieur comprenne que prendre son traitement est une nécessité, autant pour lui que pour la société" déclare ainsi la procureure lors de sa réquisition.
Déclaré irresponsable pénalement par le tribunal lors du délibéré, le prévenu se verra donc hospitalisé sous contrainte dans un centre spécialisé.
J.B.
de servir la soupe!!
Signaler Répondremais il avait omis de brancher la prise de terre
Signaler Répondrede faraday!!
Signaler RépondreRéfléchis à ce que tu as posté pauvre Kikou-Zig : tu es complètement fou.
Signaler RépondreQuand il n'y a plus rien à faire, laissez faire la sélection naturelle ....
Signaler RépondreComme d'habitude il faut attendre un drame pour que la justice prenne une action symbolique.
Signaler RépondreOui car hospitalisation sous contrainte ne veut pas dire qu'il va rester à l'hôpital, il va être réévalué chaque semaine jusqu'à ce qu'il sorte dans 1 ou 2 mois.
C'est peut-être le traitement qu'il te faudrait aussi.
Signaler Répondre4 lettres qui résoudrait une grande partie du problème de la psychiatrie : OQTF
Signaler RépondreEncore une affaire qui risque d'être oubliée comme pour l'incendie de la cantine scolaire de Rillieux en mars/avril dernier...
Signaler RépondreVous avez enfoncé le plancher de la bêtise crasse. Je ne vous félicite pas.
Signaler Répondreje suis bien d'accord, la prison est une excellente solution pour soigner les fous... et peut-être même les autres !
Signaler Répondreon devrait essayer !
comme le disait vincent hugo : "une prison qui ouvre, c'est un hôpital qui ferme" !
« je ne lui en veux pas »…et bien très courageuse et humaine cette conclusion… mais 5 ans an Cayenne, 7 ans dans le Sael ça va le calmer ce bargeot… monsieur le Juge… vous ne voulez pas qu’il recommence.. alors une peine lourde pour tous ces décérébrés !
Signaler RépondreBen voyons, à vous de tendre l'autre joue..
Signaler RépondreLa suite au prochain épisode !!!!
Signaler Répondreil recommencera, hélas, à sa sortie de l’hôpital: il cessera son traitement alors, ne soyez pas devant lui ce jour là…….
Signaler Répondrefaudrait ouvrir plein de lit en psy au lieu de les fermer mais cela coute cher...les contribuables trouvent qu'il y a trop d'impôts...les mêmes qui commentent sur Lyon Mag H24
Signaler RépondreVisiblement, encore quelqu'un qui était bien soigné. Si vous voyez, ce que je veux dire...
Signaler Répondre"Il est très important que monsieur comprenne que prendre son traitement est une nécessité"
Signaler RépondreVu que le mec s'endort quand il prend son traitement, je pense qu'il n'est pas vraiment adapté.
Mais ça faut en parler au médecin traitant avant de prendre la décision d'arrêter son traitement.
Les patients sont négligés en psychiatrie Française et se faire soigner par des gens qui sont eux même pas très bien dans leurs tête n'aide pas non plus.