Benoit Drevet, âgé de 33 ans, a été placé en détention par la police de la zone officieusement appelée le "Kurdistan irakien". Le trentenaire, qui correspond pour plusieurs médias depuis la zone où des affrontements éclatent régulièrement entre le PKK et l’armée turque, explique au Progrès qu’il réalisait alors un reportage sur les frappes attribuées au régime de l’indéboulonnable Recep Tayyip Erdoğan.
Le journaliste a été interpellé dans un village vendredi, du côté de la frontière iranienne, devant le domicile de sa fixeuse. Rapidement, son passeport puis son téléphone portable seront confisqués. Puis vient le premier interrogatoire, durant une heure et demie. Le jeune homme n’a pas été le seul arrêté arbitrairement par la police du Kurdistan d'Irak, la fixeuse et trois de ses proches, dont un bébé de seulement six mois, ont aussi été retenus par les services de sécurité. Avant une multitude d’autres interrogatoires poussés.
Privé de contact avec l’extérieur et notamment le consulat de France, sans toutefois être menotté Benoit Drevet sera libéré samedi matin, bien après les autres, au bout de 17 heures de privation de liberté.
Ce dernier a réagi sur Twitter après sa libération : "les personnes qui m’ont privé de ma liberté ont été respectueuses, j’étais un “invité” un peu particulier. “L’ordre vient d’en haut” étant le seul obstacle à ma libération". Le reportage sur lequel il travaillait a été publié depuis.
Dans un communiqué, le consulat général de France à Erbil a également condamné "avec la plus grande fermeté l’arrestation et la détention arbitraire d’un journaliste français et sa fixeuse". Les autorités françaises déplorent par ailleurs "les atteintes récurrentes à la liberté de la presse et aux droits des journalistes dans l’ensemble de la région autonome du Krudistan, dont cet incident constitue une nouvelle illustration".
Lorsque Marine Tondelier trouve scandaleux la liberté d’opinion, voudrait carrément fermer des chaines de télévisions qui osent penser autrement que la gauche, on se dit que décidément les indignations à géométrie variable est de plus en plus visible, les fachos sont a gauche, leurs méthodes : dénonciations, interdictions à certains de tenir des confs, des spectacles, ou de s’exprimer dans les médias de gauche, menaces, insultes, procès, doxing, mise a l’index, campagnes de harcèlement de dénigrements bref des méthodes dignes du grand Laval véritable fasciste de gauche dont ils sont les héritiers.
Signaler Répondrel'honneur d'avoir été détenu.
Signaler RépondreAujourd'hui c'est un rêve de petit garçon d'être ancien détenu.
Parce qu’en France on est vachement tolérant, les médias qui sont catalogués stigmatisés de droite extrême ? Il y’a même certains élus de gauche qui voudraient interdire tel ou tel média pour délit d’avis contraire, des campagnes de dénigrements sont lancés pour faire pression sur des annonceurs pour «tuer » certains journaux certains médias, des conférenciers sont interdits de séjours dans des facs, et la France ose donner des leçons sur les atteintes a la liberté de la presse ???
Signaler Répondre"les atteintes récurrentes à la liberté de la presse et aux droits des journalistes dans l’ensemble »
Quel honneur ? MDR.
Signaler RépondreSûrement l'âge de ta mère mais en mieux je pense 😂
Signaler RépondreFixeuse? Qézaco?
Signaler RépondreLégion d'honneur. Direct.
Signaler RépondreSurprenant ? Non
Signaler RépondreQuel âge, votre belle-mère ?
Signaler RépondreMoi, j'ai été détenu par ma belle-mère tout dimanche après midi. J'ai pas le droit à mon article ?
Signaler Répondre