La quantité de marchandises circulant sur le bassin Rhône-Saône est stable en 2022 par rapport à 2021 avec 4.94 millions de tonnes selon les Voies navigables de France et la Compagnie Nationale du Rhône. Les transports de matériaux de construction et de produits agricoles sont en hausse et viennent compenser la baisse des exportations de céréales ainsi que les baisses de livraisons de produits chimiques et énergétiques.
Face à ce résultat, "les acteurs fluviaux du sillon rhodanien restent mobilisés pour développer ce mode de transport en phase avec les attentes de la société en matière de respect de l’environnement et du cadre de vie", expliquent les VNF et la CNR dans un communiqué.
D’après eux, la croissance durable du trafic sur l’axe Rhône-Saône pourrait doubler d'ici à 2030 selon quatre conditions : l’augmentation d’acteurs spécialisés sur le bassin, l’effectivité de la transition énergétique, la diminution du coût de la manutention et la meilleure fiabilité et productivité notamment pour le secteur des conteneurs, le captage de nouveaux flux.
Les VNF et la CNR se sont déjà impliqués dans différentes actions comme la mise en service, en décembre 2022, des premiers bateaux du bassin à propulsion hybride diesel-électrique ou encore dans l’élaboration d’un programme d’aide publique.
"VNF et CNR porteront, avec les autres opérateurs de l’axe, la construction d’un schéma directeur ayant pour objectif de structurer des actions communes", assurent-ils.
les ecolos dans le passe (recent?)..un peu comme y zessaient de faire avec le tunnel lyon turin.......
Signaler RépondreLe trafic sur la Saône de Pagny à Lyon ne se développe pas. Bien au contraire. Il faudrait peut être réaliser la connexion au Rhin en grand gabarit en priorité pour développer le secteur. J'entends parler d'un centre de gestion des écluses à Chalon sur Saône avec visiblement un coût faramineux mais ce n'est pas ça qui va développer le secteur
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