L’occasion pour eux de rappeler leur attachement au projet ferroviaire de Lyon-Turin, aux nombreux avantages écologiques et économiques.
Tous les édiles LR de l’agglomération de Lyon, et bien plus, ont répondu présents au rendez-vous fixé par Gilles Gascon, maire san-priod, pour exhorter l’Etat et la Métropole de Lyon à accélérer le chantier du Lyon-Turin. Certains élus d’autres couleurs politiques étaient, bien qu’en très large minorité, également présents.
“Notre message est très clair : l’opposition des Verts à ce projet ne représente pas la large majorité de maires et d’habitants. (...) Le projet ferroviaire de Lyon-Turin se trouve à la croisée des chemins et nécessite un engagement urgent et résolu de l’Etat”, a commencé Gilles Gascon, organisateur de l’événement.
"Le message envoyé par la Métropole de Lyon à Turin, à l’Italie et à l’Europe est tout simplement catastrophique. Les Verts, qui étaient parmi les initiateurs de ce projet ont, en 2012, changé d’avis, pour en devenir les opposants les plus virulents”, s’est-il insurgé. Un point de vue partagé et applaudi par tous dans l’auditoire.
La construction du tronçon français de Lyon-Turin, en partie retardé par la farouche opposition de la Métropole de Lyon au projet, pourrait bien se transformer en un Dijon-Turin. C’est en tout cas ce que recommandait le Comité d’orientation des infrastructures (COI) en janvier. Dans le même temps, l’Italie et l’Union Européenne, toutes deux très investies financièrement dans ce projet, s’impatientent du retard que prennent leur partenaire français dans ce chantier.
Si l’Etat n’a pas encore tranché entre Lyon-Turin ou Dijon-Turin, le temps est compté pour l’opposition qui entend bien mobiliser élus et habitants afin de voir le projet initial aboutir.
Max Vincent, maire de Limonest, s’inquiète également de ce contre-temps. “Les enjeux sont aussi importants que pour la ligne Lyon-Paris”. “Le temps de trajet actuel en train pour faire Lyon-Turin est de 4h, c’est complètement anachronique”, a poursuivi l’édile limonois. Selon lui, pas le choix, “en 2032, il faut être au rendez-vous, la liaison doit être réalisée”. Une déclaration qui a, encore une fois, suscité de francs applaudissements.
Murielle Laurent, maire socialiste de Feyzin, a ensuite pris la parole afin de rappeler les bénéfices écologiques du projet ferroviaire. “Un des premiers objectifs est de décarboner massivement le trajet Lyon-Turin”, a rappelé l’élue de gauche. “L’impact environnemental de ce chantier est important, mais il faut le ramener et le mesurer au bénéfice écologique futur. Le train pollue 25 fois moins que la voiture et 75 fois moins que l’avion. Le fret reste un bon moyen de préserver l’environnement, restons actifs pour le promouvoir et le mettre en avant”.
La maire de Sainte-Foy-Lès-Lyon, Véronique Sarselli, était, quant à elle, chargée de lister tous les avantages économiques de cette entreprise. “Les études disent qu’un euro investi dans ce projet va générer 3 euros de retombées économiques”, dit Véronique Sarselli, qui se félicite des “externalités positives” du Lyon-Turin, qui pourrait créer selon elle près de 8000 emplois directement et indirectement dans les dix ans.
Le délégué général de La Transalpine Lyon-Turin, Stéphane Guggino, et le sénateur Etienne Blanc ont ensuite pris la parole successivement.
Un chiffre ressort particulièrement de ce grand rassemblement : 78% des habitants de la Métropole affichent un soutien clair au Lyon-Turin dans un nouveau sondage IFOP, que Jérôme Fourquet présentera personnellement au conseil régional Auvergne Rhône-Alpes le 23 juin prochain. Parmi les 22% restants, seuls 9% seraient plutôt opposés au projet et 2% y seraient tout à fait opposés.
J.B.
Il faut mettre les moyens là où c'est nécessaire , il y a plus urgent , oui à du ferroutage sur l'axe nord sud, mais là il faudrait que les politicards qui s'opposent pour exister, aient des idées . Je préfère rouler sur la Maurienne que sur la rocade.
Signaler RépondreAlors que la rocade Est, est saturée par les camions, que rien n'est fait pour réaliser un ferroutage, nos politicards lyonnais ont trouvé le moyen de s'opposer ,... pour s'opposer. L'autoroute de la Maurienne est loin d'être saturée, il faut porter son effort là où c'est nécessaire, serait- ce Vinci qui gouverne? Comme Aulas l'a fait à Decines.
Signaler Répondrequi va compléter le financement l'Etat et l'Europe ne prendront pas tout? Wauiqez? En plus la Région de Laurent Wauquiez concentre ses dépenses sur le matériel roulant et de laisser à l’État la responsabilité des infrastructures ferroviaires,
Signaler RépondreCette opposition stérile au développement du ferroutage met surtout en lumière la non écologie totale de ceux se prétendant écologistes.
Signaler Répondrele canal rhin-rhone!!hi,hi,hi
Signaler Répondrece projet est dénoncé par de nombreuses associations, habitant.es et élu.es des deux côtés de la frontière, qui demandent l'arrêt du chantier. Alors que le projet a été pointé du doigt à deux reprises par la Cour des comptes et que différents experts s'alarment, l'Union européenne, la France et l'Italie persistent à soutenir un projet coûteux et inutile, aux conséquences environnementales désastreuses. Ce projet illustre l'actuelle soumission des dirigeants aux lobbys en particulier du béton et du BTP.
Signaler Répondreun investissement estimé entre 200 et 400 millions d'euros de matériel roulant et porte-conteneurs et des accès à la plateforme pour le report modal pour avoir plus de fluidité sur la ligne existante serait suffisant - bien moins que le coût du projet estimé à 24,5 milliards d'euros dans le dossier d'enquête publique et à 26 milliards d'euros (valeurs 2012) par la direction du Trésor de la Cour des comptes.
Signaler RépondreSelon TELT et la SNCF, il circule sur cette ligne une vingtaine de trains par jour. Depuis, les travaux effectués permettraient le passage de plus de 150.
Signaler RépondreIl existe là un potentiel important de développement du rail. 100 trains suffisent pour remplir l'objectif de 1 million de poids lourds en moins sur les routes, soit environ 2/3 du trafic de poids lourds des deux tunnels alpins du Fréjus et du Mont-Blanc.
D'autant plus que les transporteurs routiers sont favorables au fret ferroviaire. Dans un courrier commun avec "Les Amis de la Terre" du 6 février 2019 et adressé au ministère des Transports, la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR) demandait la mise en place de navettes de fret ferroviaire entre la région lyonnaise et l'Italie afin "de relocaliser l'emploi" face à la concurrence européenne.
c'est de la com rien que de la com
Signaler Répondreavec l'inflation, des taux d'intérêts à la hausse un tel projet ne pourra voir le jour
comment ils vont trouver cet argent c'est bien joli de stigmatiser les écolos bobos
Signaler RépondreExpliqué quoi? La stupidité des positions EELV?
Signaler RépondreVive le et les tunnels Lyon Turin qui supprimerons des millilliers de Camions au allentours de Lyon pour les mettres sur des trains comme dans le tunnel sous la Manche.
Signaler Répondre.
je suis pas écologiste mais écologue et ce projet pourri n'a rien à faire chez nous , que ces maires engagent leurs pécunes personnelles pour soutenir cette gabégie et on en reparle, c'est n'importe quoi ce truc ça va poluer la vie de centaines de milliers de personnes et faire un crédit sur la tête de la fututre génération! n'importe quoi
Signaler Répondrele tunnel
Signaler RépondreLes tambours écolos raisonnent ..
Signaler RépondreLes écolos ne raisonnent plus depuis ...
Si le projet ne se fait pas, on oblige les écolos à boucher le trou!
Signaler RépondreComme ça , il feront moins les fanfarons !
Ne plaisantez pas !
Signaler RépondreIls sont tellement tarés qu'ils en sont capables.
Mais finalement, le tunnel va se faire les travaux finances en partie par l'UE et déjà commencé.
Signaler RépondrePour ce projet peu de chance qu'il y ait un retour en arrière. Pour d'autres l'UE risque de réfléchir et encore...
La seule question.c'est est-ce vers Lyon ou Dijon.
Si c'est Lyon ça profite à Lyon.
Si c'est Dijon c'est pour Paris en premier...Et on renforce la centralisation.
Mais je suis convaincu qu'on arrêtera pas les travaux...
Faire changer l'avis des pastèques pour du simple bon sens, c'est perdu d'avance...
Signaler RépondreOn aurait dit une piste cyclable Lyon-Turin ils auraient été au RDV, et encore vu que l'idée ne viendrait pas d'eux ;-)
J'en connais un autre qui ne soit pas bien malin, j'espère que tu comprends que je fais référence à ta personne ?
Signaler RépondreToujours ton même refrain…..Lassant!
Signaler RépondreC'est vrai que vous n'êtes pas bien malin, alors qu'on vous a pourtant déjà expliqué plusieurs fois.
Signaler Répondretous les ecolos etaient presents devant le tunnel du Mont blanc en periode electorale pour denoncer l’encombrement et la pollution de la vallée et aujourd’hui ils sont contre et vous votez encore pour ces gens la.
Signaler RépondreUne seule explication "rationnelle": ces prétendus écolos sont contre tout, du coup ils prônent le maintien des norias de camions entre la France et l'Italie. Plus c@n on est déjà mort.
Signaler RépondreC'est quand on en vient à trouver des raisons également pour lutter contre des projets écolo par nature (le train).
Signaler RépondreOn peut penser aussi à la lutte contre les voitures électriques...
C'est sans fin, jusque' à ce qu'on se retrouve au monde merveilleux de l'âge de pierre.
et pourquoi pas un télépherique Lyon Turin??
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