Ce mardi, l’Equipe révèle que sa veuve, Loretta Denaro, a décidé de poursuivre en justice l’avocat lyonnais Thierry Braillard.
L’ancien secrétaire d’Etat aux Sports avait été approché par Christophe Dominici pour porter un dossier de reprise du club de Béziers. A l’époque, l’ex-rugbyman du XV de France comptait énormément sur Samir Ben Romdhane, qui s’était présenté comme étant un richissime homme d’affaires prêt à l’aider dans ce projet.
Sauf que le Franco-Tunisien est visiblement un beau parleur et n’a jamais réussi à produire de garanties solides de ses apports financiers. Et le dossier de Christophe Dominici, monté par Thierry Braillard, avait été retoqué par la DNACG en juillet 2020.
Bouleversé par cet épisode, Christophe Dominici se tuait quelques mois plus tard dans des circonstances jamais élucidées. Accident provoqué par des hallucinations liées au manque de sommeil ou suicide, sa veuve ne sait pas. Mais pour elle, ce drame ne serait jamais arrivé si Thierry Braillard avait correctement vérifié les dires de Samir Ben Romdhane avant de présenter la candidature de rachat de Béziers.
"Si Maître Braillard s'était conformé à ses obligations professionnelles de prudence et de vigilance, est stipulé dans l'assignation, il se serait aperçu que Monsieur Ben Romdhane et la société Sotaco International étaient coutumiers de ces pratiques et ces manoeuvres puisque la société Sotaco International n'a jamais réalisé de chiffres d'affaires, faute d'activité, et que Monsieur Ben Romdhane vivait grâce à des prêts octroyés en attente de la réalisation de promesses qui sont toujours demeurées vaines", déclare Loretta Denaro dans l’assignation en justice révélée par l’Equipe.
Selon elle et son avocat Gilles-Jean Portejoie, "Me Braillard a manqué à ses obligations de diligence, de prudence et de vigilance notamment au regard de l'importance du montant de l'opération de rachat envisagée... a commis plusieurs fautes de nature à engager sa responsabilité professionnelle".
Interrogé par nos confrères, l’ancien adjoint aux Sports de Gérard Collomb et ex-député de la 1ère circonscription du Rhône se défend d’avoir fauté. Son avocat Me Yves Hartemann "plaidera (sa) mise hors de cause dans cette histoire. Cela nuit à mon image et à ma réputation. C'est la DNACG qui a refusé le plan de reprise, et je n'ai aucune responsabilité dans cette décision".
Une audience pourrait avoir lieu cet automne devant la justice de Clermont-Ferrand.
et celuui là a plus que tout autre largement profité du système public-privé.
Signaler RépondreJe me souviens d'un temps où cet adjoint au baronnet cumulard (déchu aujourd'hui) servait soupe et subventions municipales à AULAS pour construire son stade privé
Ce que vous reprochez (certainement justement) à Thierry Braillard peut ,sans aucun doute, etre reproché actuellement à
Signaler Répondrel avocat de la plaignante Gilles-Jean Portejoie.
Ayez toujours le réflexe de vous poser la question " à qui profite le crime ?"
Tous les mêmes, avant aucun souci, pendant on paie les honoraires, après, ils disparaissent
Signaler RépondreThierry , tu as souvent profité de petites gens dans des dossiers sociaux qui étaient importants pour eux, ils y ont cru eux aussi, mon amie Cathy en a fait les frais
Devenu ministre , tu as surfé sur une vague, trop haute pour toi,
La DNACG et les tribunaux de commerce ont très mauvaise réputation, même les juges s'en moquent dans des émissions en parlant de "tradition française". B devrait se méfier, si la DNACG a pris une décision, rien ne prouve qu'elle l'ait prise seule en son âme et conscience et pas par les procédés biens connus... En l'état de la probité insuffisante dans les autorités et les tribunaux nous ne pourront pas être convaincus de son innocence, même s'il est reconnu innocent...
Signaler RépondreLa réalité serait encore bien plus glaçante.
Signaler RépondreIl faut le condamner comme tous les autres,ancien ministre de la justice, députés etc!!!!!!!!!!!!!!!!!
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