Sept individus, dont l’âge est compris entre 24 et 35 ans, sont poursuivis par le Parquet pour des faits de participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, injures publiques à caractère racial et violences et dégradations commises à raison d’une nation, d’une ethnie ou d’une race.
Les sept prévenus ont montré patte blanche, ce matin, dans la 16e chambre du Tribunal Judiciaire de Lyon, en annonçant vouloir répondre aux questions des magistrats.
Un groupe d’une vingtaine de personnes avait semé la zizanie dans le cinquième arrondissement de Lyon le 19 juillet 2019 à l’occasion de la victoire de l’Algérie en finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Quatre agressions avaient été à déplorer et certaines des victimes, toutes d’origine maghrébine, avaient fait l’objet de blessures importantes excédant 8 jours d’ITT.
Les victimes d’agressions, qui se sont constituées parties civiles, ont été invitées par le tribunal à raconter les faits tels qu’elles les avaient vécus ce soir-là. Ce sont donc des témoignages poignants qui ont été livrés au tribunal.
"Ils attendaient leur proie en fait"
Une femme s’est ainsi confiée : “Je ne suis pas d'origine algérienne mais je partageais ce moment-là avec mes amis. On regardait le match chez une amie et on a décidé de fêter ça, donc on a pris la voiture pour aller dans le centre-ville”, narre-t-elle au tribunal avant de revenir sur l’agression en elle-même.
"Je vois des messieurs habillés en noir avec un brassard orange fluo qui me demandent de m'arrêter et au départ j’ai cru que c’était la police qui voulait faire un contrôle (...), deux groupes de personnes sont sortis à ma gauche et à ma droite et ont commencé à taper le véhicule (...), ils ont essayé d'ouvrir les portes, ils nous ont jeté un gros panneau de travaux publics sur le pare-brise", raconte la victime, avant d’être prise de sanglots. "Ils criaient : à mort, à mort les arabes on va vous tuer sales bougnoules".
Cette dernière affirme reconnaître tous les prévenus et pouvoir les situer parmi ses agresseurs de cette soirée de juillet. “Ils attendaient leur proie en fait”, estime la victime qui décrit avoir alors vécu une véritable embuscade et ne plus pouvoir vivre de la même manière.
Placée par un médecin sous un traitement d’antidépresseurs et d’anxiolytiques, la première victime à prendre la parole affirme avoir perdu son travail et avoir peur de sortir depuis maintenant 4 ans.
Des questions difficiles qui plongent les victimes dans la tourmente
Enfin, les avocats des victimes ont questionné la courageuse victime qui se tient à la barre. C’est alors que les esprits ont commencé à s’échauffer.
Maître Lilliard, avocat d’un des prévenus, a notamment fait valoir devant le tribunal que deux des agresseurs présumés que la victime dit reconnaître dans la salle d’audience n’avaient pas été identifiés par cette dernière lors de ses deux premières auditions.
Selon les rapports de la police judiciaire et du juge d’instruction, la victime n’avait en effet pas désigné les deux prévenus en question, pourtant présents dans les tapissages, comme faisant partie de ses agresseurs. Plusieurs détails incohérents sont ainsi présentés à l’attention du tribunal, sous l'œil médusé des parties civiles.
Agitée, la victime explique en savoir plus, quatre ans après les faits, puisqu’elle “revoit la scène tous les soirs”. Quant à ses oublis au cours des auditions, elle les attribue à “l’état de choc et de panique” dans lequel elle se trouvait dans les mois qui ont suivi les faits.
Les avocats des prévenus n’ont pas manqué d’appuyer, tour à tour, sur le fait que le témoignage de la partie civile présentait quelques incohérences et zones de flou. Un interrogatoire qui n’a pas plu à l’avocat de la victime qui a alors tenté d’y mettre un terme en interrompant un de ses confrères. “Alors, on va faire quelque chose, vous n’allez pas m’interrompre”, a répliqué calmement ce dernier. “Ne me parlez pas sur ce ton”, s’est alors insurgé le premier.
La deuxième victime, qui avait été agressée plus tôt dans la soirée alors qu’elle se rendait en centre-ville en voiture avec ses enfants âgés de 8 à 21 ans, s’est montrée plus vindicative. "Vous êtes ignobles et pitoyables” a-t-elle notamment dit au visage des suspects. “Ils verront ce qu'ils ressentiront quand ils auront des enfants", s’exclama-t-elle ensuite aux magistrats.
Sur le banc des prévenus, les sept agresseurs font face. Leur profil est pratiquement toujours le même : des marginaux qui trouvent un exutoire dans le hooliganisme.
Deux autres victimes doivent encore être entendues ce jeudi après-midi et viendra ensuite l’examen, par les magistrats, de la situation personnelle des prévenus et de leur version des faits. Au vu des épisodes de la matinée, la séance sera certainement électrique.
J.B.
mal parlé au contraire
Signaler RépondreEt les gens de couleur les agresseurs juste une constation.
Signaler RépondreEt qui sont les agresseurs de tous les jours alors ?
Signaler RépondreIls sont aussi connus pour ça...
🤣
Ils y retrouveront les 85% de Magrhebins qui la peuplent !
Signaler Répondre"Lorsque l’Algérie avait remporté la Coupe d’Afrique des Nations."
Signaler RépondreMerci de m'expliquer le rapport avec la ville de Lyon
...
Et, plus généralement avec la France...
je confirme
Signaler RépondreLes blanc vous êtes des victimes de tout les jours ces connu ça
Signaler Répondrebien parlé.
Signaler Répondrequid si le résultat de cette finale de la CAN fut inversé ?…
Signaler RépondreEt quand les blancs se font agresser gratuitement, c est à dire beaucoup plus souvent, on ne peut pas appeler ça ratonades? Ha ba non. C est des faits divers et on traite de raciste ceux qui en parlent
Signaler RépondreIls ont de la chance que les banlieusards n’ont pas de temps à perdre avec ces puants….ça risquerait de leur faire très très mal ou je pense 😂
Signaler RépondreComme l'ensemble des mineurs isolés avec des casiers judiciaires long Comme un bras.
Signaler RépondreSi tu as honte d'être français alors demande une autre nationalité et puis arrête de te servir de ce pseudo tu le déshonneures.
Signaler Répondret'es un variant de quoi, le nazillon ?
Signaler RépondreTes copains ratonneurs méritent la prison.
Point barre.
Soutien à ceux qui aiment la France.
Signaler RépondreL'autre qui en profite pour ne pas travailler pendant 4 ans et en touchant maximum d'aide, ça me fait vomir.
Pour être français, il faut savoir écrire en français.
Signaler RépondreDes débiles racistes et violents, manipulés et utilisés comme piétaille par les bourgeois identitaires de la Montée du change..
Signaler RépondreCe qui n' enlève rien au fait que ces agresseurs sont responsables de leurs actes, a moins qu' ils n' aient été sous hypnose ou sous curatelle ce jour la.
Hors sujet, aucun rapport avec l'article de lyonmag. La boulangerie c'est pas ici 😂
Signaler RépondreCommentaires ignoble à mettre dans le même panier que les lâches de l'agressivité de l'article de lyonmag
Signaler RépondreJ'ai honte d'être français. C'est personnes ne représente en rien la France.
Y'aura t-il un procès pour les dégradations faites après la "victoire"?
Signaler RépondreIls s’attaquent uniquement aux femmes et aux enfants ! on vous l’a déjà dit ce sont des rigolos… avec tous les fetards ce jour là ils ont trouvé que des femmes ou des familles a attaqué. comme d’habitude le lieux les cibles et les créneaux sont étudiés à l’avance… Pitoyable, continuez vos montages vidéo vous êtes partout sauf dans la vraie rue
Signaler RépondreQuelle solennité, quel soucis de relater chaque détail dans cette ambiance qu'on imagine effroyable, et quel impartialité "des paumés" (c'est vrai que tout le monde ne peut pas avoir la situation d'un journaliste pigiste chez LyonMag).
Signaler RépondreIl se passe 10 fois pire chaque nuit sur la presqu'ile pour un oui, pour un non, pour une cigarette ou pour rien, avec autre chose que 8 jours d'ITT sans que ça fasse plus qu'un entrefilet au mieux, l'habitude peut être, l'idéologie certainement.
On essaye de mettre les deux sur le même plan, on ne voit que trop bien pourquoi.
Personne n'est dupe
"Vous êtes ignobles et pitoyables” a-t-elle notamment dit au visage des suspects. “Ils verront ce qu'ils ressentiront quand ils auront des enfants",
Signaler RépondreQuid des milliers de parents angoissés quand leurs enfants sortent, de peur qu'ils soient pris à partis par des gentils "jeunes"?