Selon un document confidentiel du Service départemental-métropolitain d'incendie et de secours (SDMIS) que LyonMag a pu consulter, au moins 8 pompiers du Rhône ont été agressés, verbalement ou physiquement, dans l’exercice de leurs fonctions au cours du mois de mai dans le département.
Injures, menaces de mort, coups ou tirs de mortiers ponctuent de plus en plus régulièrement le quotidien des soldats du feu rhodaniens. Un phénomène alarmant et pris au sérieux par le SDMIS, mais bien souvent caché au grand public.
Selon le document, un pompier de la caserne de Villeurbanne-Cusset a par exemple déposé plainte après avoir été victime d’un tir de mortiers le 30 mai, dans la commune de Villeurbanne. Le même jour, 3 pompiers San-Priods ont fait l’objet de menaces de mort lors d’une opération à Bron. Plus tôt dans le mois, le 9 mai, deux pompiers de la caserne de Lyon-Corneille étaient menacés de mort et victimes de violences dans le 1er arrondissement de Lyon.
“Il y a toujours des tensions avec les opérations de secours. C’est un phénomène psychologique. Les gens, comme un accidenté qui a subi une grosse décharge d’adrénaline par exemple, vont parfois entrer dans une colère immédiate surdimensionnée lors d’une urgence et vont se retourner contre leurs sauveteurs”, commente un pompier qui a préféré garder l’anonymat.
“Ce qui est relativement récent, par contre, c’est d’avoir des actions coordonnées contre nos services. On a des gens qui vont, pour éviter qu’on maîtrise les incidents, se coordonner pour nous agresser”, explique le soldat du feu.
“(Les agressions, ndlr) c’est un sujet et ça arrive régulièrement, mais il y a un espèce d’écran de fumée généralisé qui fait en sorte qu’on donne l’impression à tout le monde que le SDMIS gère ces affaires. À chaque fois qu’on est agressé, on porte plainte, l’encadrement porte plainte au nom du service, le SDMIS suit les affaires, ce qui est rassurant pour les pompiers, parce qu’ils sont assistés dans tous ces problèmes, mais jamais le SDMIS n’attaque le problème sur le fond”, poursuit notre interlocuteur.
Interrogé sur le moral des troupes, le pompier reste circonspect. “Les pompiers n’ont aucun moyen d’empêcher quoique ce soit, on n’est pas la police ou la justice ou les services sociaux. (…) On est complètement impuissants”, se navre-t-il, en décrivant une “résignation généralisée”.
“On a un profond sentiment d’injustice vis-à-vis de ces gens qui nous agressent, nous insultent et nous menacent. Un sentiment d’incompréhension aussi, quoique de moins en moins”, conclut-il enfin.
J.B
il ne faut plus y aller. établir une carte des agressions et ne plus aller secourir les gens ou les pompiers se font agresser. ça fera reflechir peut être les parents de ces anges.
Signaler RépondreOui, le climat sera Nucléaire ☢️ quand , 3e guerre mondiale va nous toucher …
Signaler RépondreOui, mais l'important c'est le climat...
Signaler Répondres’il n’y avait que ça que l’on nous cachait !!!😜😜😜
Signaler RépondreLe peuple français est aussi le peuple qui payent le plus d’impôts direct et indirects de taxes et le plus racketter d’Europe et dont toutes les institutions sont en faillites .
Signaler RépondreA l'époque où Charles Hérnu était ministre des faits similaires se déroulaient, un ami officier sur une intervention m'en avait parlé à l'époque.
Signaler Répondrejamais eu le courage de le tester
Signaler RépondreUne petite compagnie de CRS aves de bonnes matraques !
Signaler RépondreUn bon coup de lance à incendie permettra d'évacuer le problème !
Signaler Répondrepourquoi frapper quelqu un? la violence fait partie intégrante de certains humains, on peut croire que celle ci va disparaitre
Signaler Répondreon peut le croire, si non on peut aussi avoir une justice plus efficace!!
Pourquoi frapper des pompiers ? des hommes et des femmes qui sont là pour nous au quotidien! Il y a un manque de respect, de valeur de certaines personnes.
Signaler RépondreDéjà quant on voit que sos médecin ne veut plus se déplacer dans certains secteurs... Alors qu'on a des pénuries de médecins avec des gens qui déménageant n'ont plus accès qu'à ça et les urgences quand ils sont malades faute de rendez vous disponible chez un généraliste... On voit que la notion de justice est une valeur qui a durablement disparue à gauche, alors que depuis la fondation de nos républiques c'étaient ceux qui la brandissait le plus....
Signaler RépondreA chaque fait divers la gauche à au mieux 2/3 larmichettes, puis quand vient les rapports mensuels et annuel, soit ça voit rien, soit ça dénonce des falsifications...
La guerre civile et de religion est inéluctable. Le plus tôt sera le mieux
Signaler Répondrefaut pas y aller et laisser kramer
Signaler RépondreLes tirs, les machines a laver, les pierres balancées des toits de certains immeubles dans le but de blesser, le vol du matériel dans les vsav, les agressions pendant un massage cardiaque, un qui masse les autres qui protègent pompier et victime, pareil je ne suis plus pompier pro et il y’a des années en arrière on pouvait se défendre, aujourd’hui tu mets un coup de boule a un agresseur c’est toi qui te retrouve en tôle.
Signaler Répondreles pompiers ne peuvent rien faire les élus peuvent faire quelque chose mais ne font rien moi si j'étais pompiers j'irai même pas qu'il se démerder
Signaler RépondreVoir qui dirige le SDMIS et vous comprendrez pourquoi on met les incidents sous le tapis.
Signaler RépondreVu que les agressions de ce type ont toujours lieu dans des lieux bien particuliers, je préconise que les pompiers cessent d'y intervenir.... Qu'ils laissent cramer et crever les abrutis de ces quartiers... ça fera du ménage... Après tout, les habitants n'ont qu'à mieux élever leurs mômes ou s'inventir à dénoncer leurs agissements au lieu de tourner le regard.. Qu'ils agissent ou assument.. les pompiers n'ont pas à être les victimes de leurs défaillances.
Signaler RépondreA un moment il va falloir changer les lois. Tolérances zéro pour les agresseurs de pompiers.
Signaler RépondreÇa fait 30 ans que ça dure, avant il ne fallait surtout pas en parler, ni porter plainte, ancien pompier nouvellement retraité, je suis heureux de ne plus faire ce métier qui était un véritable engagement au service des gens, côtoyer la mort, les accidents, la douleur, prendre des risques lors d’incendies, subir guet-apens, agressions insultes dans l’indifférence générale est un véritable crève coeur. Des intoxications, des fractures, des accidents j’en eu mon lot, tout ça pourquoi ? Ni respect ni reconnaissance juste une violence qui n’est pas nouvelle mais qui devient de pire en pire, je plains les nouvelles générations, nous ont en à bavé en rythme de travail, en matériel et équipement pas aussi efficaces qu’aujourd’hui mais c’est cette ultra violence qui est choquante un goût d’amertume, un corps usé et un sentiment que les choses ne changeront jamais sans réelles sanctions très très sévères.
Signaler RépondrePolicier, pompier, des professions qui vont bientôt ne plus faire rêver les gosses...Le recrutement va devenir de plus en plus compliqué et le niveau de compétences va devoir être revu à la baisse...
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