Quatre ans après les faits, l’avocate générale a requis de très lourdes peines d’emprisonnement à l’égard des sept hommes à qui sont reprochés de graves faits de violence en réunion et des injures raciales.
Reprise de séance en milieu d’après-midi, la parole est donnée aux prévenus, chargés par le tribunal de présenter leur situation personnelle. Les profils des suspects se montrent plus hétéroclites et complexes qu’à l’ouverture du procès. Agés de 25 à 35 ans aujourd’hui, les sept compères semblent bien insérés socialement, sont majoritairement en couple, ont des emplois stables et soutiennent s’être éloignés des groupuscules radicaux qu’ils, pour certains, fréquentaient naguère.
Après cette brève présentation, la parole est aux avocats des parties civiles. Parmi ces dernières, certaines victimes elles-mêmes mais également des associations de lutte contre les discriminations.
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), constituée partie civile et représentée par une jeune avocate, a notamment fait valoir devant le tribunal les raisons de sa présence.
“Il est important que la LICRA soit là, (...) qu’elle se tienne aux côtés des parties civiles en raison des faits et des conséquences très graves qu’ils ont eu sur les victimes”, explique l’avocate, selon qui les prévenus ont fait preuve d’une “violence inouïe sur le plan verbal et physique”, cette soirée de juillet. Leur point commun ? “L’idéologie, partagée par tous les prévenus, fondée sur la haine et la peur de l’autre”, déclame l’avocate, qui aura finalement presque parlé plus en longueur du “combat de plus d’un siècle” de la ligue que de l’affaire en question.
L’avocat lyonnais Alain Jakubowicz lui-même, président de la LICRA de 2010 à 2017, fit une courte mais remarquée apparition dans la salle d’audience.
Tour à tour, les représentants des parties civiles ont alors invectivé les prévenus en dénonçant leur “lâcheté” et en regrettant qu’ils ne reconnaissent, pour la plupart, ni les faits, ni leur implication passée ou présente dans des mouvements d’extrême-droite. C’était également le moment pour les conseils juridiques de formuler leurs demandes d’indemnisation pour les victimes qu’ils représentaient.
Une des plaidoiries a particulièrement retenu l’attention du tribunal et de l’audience : celle de Bertrand Sayn, véritable ténor du barreau lyonnais, qui s’est illustré avec un discours très éloquent sur le danger que représente l’extrême-droite en France.
Procès de droit ou procès politique ?
Les réquisitions de la procureure se sont faites dans la même veine. “Le rôle du procureur n’est pas de se positionner sur les points de vue idéologiques mais ce dont il est question aujourd’hui, ce n’est pas d’une idéologie ou de principes lambdas”, a commencé la magistrate.
“On parle de racisme, de discrimination, d’incitation à la haine publique (...) qui ne sont pas des faits poursuivis aujourd’hui, mais … Ces idées se sont concrétisées de la manière la plus nauséabonde que l’on puisse imaginer”, a déclaré la procureure, avant de revenir longuement sur la gravité des faits reprochés aux sept hommes.
Pour ces “artisans de la fracture sociale” (sic), les peines requises sont exemplaires. Pour cinq d’entre eux, accusés de faits de violences, sont préconisés cinq ans d’emprisonnement avec entre 24 et 36 mois de sursis probatoire.
Autrement dit, les cinq prévenus concernés passeraient entre deux et trois ans en détention, sans possibilité d’aménagement. Pour deux des individus à qui ne sont pas reprochés de faits de violences mais seulement des injures, les peines requises, ne pouvant pas excéder un an d’emprisonnement ferme, feraient elles l’objet d’un aménagement de peine.
Des réquisitions qui ont surpris les professionnels du droit, des deux côtés de la salle, en raison de la situation personnelle des prévenus et de leur casier judiciaire. En effet, ces derniers sont pour la plupart vierges ou fournis de quelques mentions relativement légères.
Lors d’une brève suspension d’audience, Maître Just, avocate d’une des parties civiles, nous a fait part de son contentement. “Les réquisitions sont très satisfaisantes et vont même au-delà de mes attentes, parce qu’ils (les prévenus, ndlr) sont tous insérés, on est quatre ans après les faits…”, liste l’avocate. “ça redonne aux activistes d’extrême-droite leur statut de délinquants qui sont beaucoup moins poursuivis que les militants d’extrême-gauche”, s’est enfin réjouie l’avocate, à titre personnel.
Pour le reste de la séance, la parole était donnée aux avocats de la défense qui plaidaient tour à tour pour leurs clients respectifs. L’enjeu était de tempérer l’envie que pourrait avoir le tribunal de faire des sept prévenus “un exemple”.
Les avocats de la défense souhaitaient porter à l’attention du tribunal de sérieux éléments tangibles, comme le bornage téléphonique ou des incohérences qui seraient parsemés dans les différents témoignages des victimes, pour faire valoir l’innocence de leurs clients.
Le jugement mis en délibéré, quant à lui, sera rendu le 7 juillet.
J.B.
hi,hi,hi
Signaler RépondreToi ton monde c'est le gloubi-boulga
Signaler Répondreil faut chanter le nouvel hymne Algérien
Signaler RépondreSoumis aux Russes ..
Signaler RépondreLâcheté totale
Tu en parleras aux familles dont certains membres ont peris dans les goulags ainsi qu'aux Polonais disparus durant la seconde guerre mondiale, tu veux des détails ?
Signaler RépondreCe n'est pas parce que c'est interdit qu'elle devrait être moins respectable que la propagande anarchiste d'ultra gauche...
Signaler RépondreLa propagande nazie est interdite en France. Ta comparaison n a pas lieu d être
Signaler RépondreEt un apprenti stalinien de type antifa tu lui colle combien ?
Signaler RépondreParles en aux Marocains tu va les faire rire.
Signaler RépondreUn procès politique ? Qui sait, pourquoi pas. Après tout, certaines positions politiques sont condamnées par la loi, dans à peu près tous les pays du monde.
Signaler RépondreT jaloux des algériens.eux y ont plus rien prouvé c’est des hommes vaillants.
Signaler RépondreArrête de dire des chose pareil on va ce retrouver sans gaz,pétrole etc on va avoir froid l’hiver prochain.alors profile bas.
Signaler RépondreUn apprentis nazis devrait prendre minimum 10 ans de prison. Les Français ont la mémoire courte.
Signaler RépondreQuel est le rapport ?
Signaler RépondreTu n’as rien trouvés d autres pour les défendre ?
bien sûr il faut condamner la violence ! mais ces condamnations exemplaires doivent s’appliquer pour tous les délinquants ! une justice juste et donc sans circonstances atténuantes doit s’appliquer à tous !!
Signaler RépondreOn va où comme ça avec votre gloubi-boulga ?
Signaler RépondreQue certains cassent des vitrines lors de manifestations est une chose, que l'on sorte en horde avec des battes de baseball pour une ratonnade en est une autre. 😘
👏👏👏👏👍
Signaler RépondreLes casseurs ,violents et agresseurs d' extrême gauche n'ont pas du tout le même traitement ... On va où comme ça ?
Signaler RépondreIl y a aucun procès politique,la peine et juste vis à vis du traumatisme psychologique et corporel qui ont subi les victimes .
Signaler RépondreMaintenant ils ont un casier judiciaire a vie ces Pokémon de la terreur, ont va ou comme sa si tout le monde fait comme eux ?
Il est gentil mon fils il se promenait avec son équipement sportif pour aller à l'entrainement 😂
Signaler RépondreLa LICRA , toujours avide d'argent se pose encore là malgré les copieuses subventions qu'elle reçoit avec l'argent du contribuable ! La vieille rengaine de l'extrême droite est ressortie et les pleurnicheries seront abondantes ! Quant aux peines réclamées , nous aimerions voir les mêmes à ceux qui nous pourrissent la vie , nous insultes et frappes les plus faibles !
Signaler RépondreAh enfin…un peu d’équité dans ce pays…et encore !!
Signaler RépondreFaux, il ne s'agit pas que d'injures racistes, il s'agit d'hommes en noir avec des battes de baseball en milices pour procéder à des ratonnades.
Signaler RépondreMinimiser les faits et les travestir, un classique de l'extrême droite !
Le rugbyman n'est pas accusé de ratonnade, mais de violence envers sa femme, nuance.
Voilà la réalité
Chic des blancs! Les magistrats lyonnais vont pouvoir prouver qu'ils n'envoient pas en prison que des richesses
Signaler Répondreaujourd’hui, les sept compères semblent bien insérés socialement ?? mais bien-sur on y crois tous... c'est dans leurs ADN se genre de comportement malheureusement trop régulier.
Signaler RépondreLes détenus de corbas vont avoir droit a au moins 5 femmes de ménage,d’ici début juillet 😂😂😂😂😂😂😂
Signaler RépondreLe sursis ou ou peine de prison qui n’est pas effectuée pour moi c’est la même chose dans les faits.
Signaler RépondreMais continuez à penser que toutes les décisions sont objectives
Ta comparaison est fallacieuse et orientée. Mais combien même... entre autre Un élément que tu souligne , injures racistes, qui fait la différence. Et concernant la procédure, dans le cas de l innommable rugbyman, d ailleurs et heureusement viré de l équipe de France et de son club , il n y a pas eut de plainte déposée.
Signaler RépondreLa justice deux poids deux mesure de la république des valeurs !
Signaler RépondreIl me semble bien, pourtant, que l'article précise qu'il y aura du sursis pour les personnes qui n'ont pas commis de violences : votre comparaison ne tient pas !
Signaler RépondreExactement !!!!
Signaler RépondreJustice bobo-gaucho à deux vitesses...
Signaler RépondreEn fonction de l'origine des un ou des autres, on module totalement les peines pour des mêmes faits...
Si on faisait la liste des sanctions reçues par les Magrhebins (dont on sait que la population est beaucoup plus délinquante) on serait surpris par leur légèreté !
Il suffit juste de comparer les décisions de justice pour voir à quel point elles sont politisées. Un certain joueur de rugby avec un casier déjà rempli ratonne sa femme (je vous invite à regarder les images de vidéosurveillance pour apprécier la violence de l’individu). Il prend un an mais n’ira pas en prison… ici pour des injures racistes qui sont évidemment condamnables ils prennent le double. Donc l’intégrité physique d’une femme vaut deux fois moins que les oreilles de supporters qui pour la plupart crient leur haine de notre pays…
Signaler RépondreVoilà où on en est.
Tu pourrais nous expliquer le rapport que tu as pu établir entre un assassin en série et le couplet anti-france remis au goût du jour dans l'hymne algerien ?
Signaler Répondretrès bien
Signaler RépondreEt si tout le monde retournait chez soi dans le plus beau pays du monde !
Signaler RépondreEt si c’était des personnes d’origine Algérienne pour les mêmes faits ?
Signaler RépondreQuelle aurait été la peine ?
Pauvre France !
A la ramasse ?!
Signaler Répondreet Emile Louis le chauffeur d' autocar qui attaquait ses passagères, tu ne l' as pas condamné, pourquoi?
Signaler RépondreTu vois, on peut tous jouer a ton jeu. ^^
Un procès politique? Titre tendancieux qui laisse penser qu' ils seraient des victimes.
Signaler RépondreEmpêcher des néonazis violents de nuire est effectivement "politique" mais tout a fait justifié. (moralement et légalement)
Les néonazis violents ne sont pas une tendance politique comme les autres.
Ces gens sont des nuisibles, a ranger dans la même catégorie que les mrdes de Daesh
Un peu comme les OQTF qu'on garde quand même chez nous 👏
Signaler RépondreEn fait on refuse de voir que le racisme et l'intolérance, en grande partie, ont changé de camp.
Signaler RépondreCe qui est un acte de justice normal, la condamnation de racistes violents, devient l'arbre qui cache la forêt. On part du principe que les racistes sont forcément aussi blancs que nous, preuve qu'on ne l'est pas... le délire. Du coup on n'en voit pas ailleurs, effectivement.
Et comme maléfiquement un racisme engendre toujours un jumeau, aucune chance de s'en sortir sans taper de tous les cotés à la fois. On peut s'attendre au pire.
ça aurait autres,,,,, la peine aurait été du sursis et limites des excuses
Signaler Répondrela France actuel
certains sont protéger d autres non
Bravo aux juges qui avec l'aide de EELV sont en passe de résoudre le seul vrai problème à Lyon : l'esstreme drouate .
Signaler RépondreEt m Algérie qui remet une dose de haine contre la France dans son hymne on condamne aussi ?
Signaler RépondreExtreme droite comme extreme gauche les peines doivent être exemplaires en cas de fautes aussi indignes. Les actes racistes sont intolérables tout comme la casse gratuite et les provocations contre les forces de l ordre.
Signaler RépondrePour être tout à fait complet, devrait être puni très sévèrement les actes de violences contre les pompiers, les personnels de santé.
Ce n'est pas un procès politique, c'est normal qu'il soient sévèrement punis, comme ce serait normal que les casseurs algériens soient également sévèrement punis.
Signaler RépondreMais ça là qu'il y a un problème : la justice condamne toujours idéologiquement et non pas équitablement.
Une justice à 2 vitesses.