Ce projet ne date pas d’hier puisque l’idée est née en 2015 sous Gérard Collomb et le premier permis de construire a été délivré en 2017. Ainsi, six ans plus tard, au mois d’avril, les travaux ont commencé.
Ce bâtiment conçu en 1885 a donc dû être réadapté pour pouvoir accueillir de futurs étudiants, à savoir l’isolation des murs, un travail concernant la menuiserie et un système de chauffage central.
La résidence devrait ouvrir au 3e trimestre 2024 soit dans une année environ et pourra avoir en son sein une cinquantaine de résidents au total répartis dans 36 appartements qui vont du T1 jusqu’au T4 et qui permettra la colocation dans certains appartements sur 1968 m² habitables. Il y aura également un espace de restauration partagée au rez-de-chaussée et le bâtiment sera ouvert au public via un jardin accessible à tous. Ce dernier aura plusieurs intérêts, d’abord créer plus de fraîcheur et déminéraliser une terre "trop goudronnée" d’après la Ville de Lyon.
Le choix d’une résidence étudiante vient aussi répondre à un besoin de la Métropole de Lyon qui compte environ 180 000 étudiants qui, pour la plupart, se concentrent à Lyon et Villeurbanne d’après la conseillère déléguée de la Ville de Lyon au Logement Sophia Popoff : "Il y a une pression très forte de personnes en recherche de logements à Lyon."
"Reconstruire la ville sur la ville"
Pour remettre le bâtiment en ordre, la question énergétique a aussi été posée sur la table car lors de la première évaluation en 2015, la structure a obtenu une étiquette E. La prime EcoRenov a été employée pour diminuer la consommation d’énergie à hauteur de 330 000 euros notamment pour le confort thermique et pour une meilleure efficacité énergétique et la Ville de Lyon a quant à elle ajouté 400 000 euros. Désormais, l’objectif est d’aller encore plus loin selon Sylvain Godinot, adjoint du Patrimoine à la Ville de Lyon : "On veut atteindre le niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation, ndlr) Rénovation, se fixer un objectif de performance énergétique."
Aucune fondation du bâtiment n’a été retouchée pour les travaux excepté pour l’installation d’un ascenseur qui nécessite tout de même quelques changements de la structure. En effet, Sylvain Godinot est plutôt admiratif de l’infrastructure générale : "Il faut reconstruire la ville sur la ville, conserver tout le patrimoine qui peut encore vivre. Le bâtiment est remarquable, on ne sait plus faire ça sauf à des coûts très élevés."
Etant donné qu’il reste encore une année de travaux, tout n’est pas terminé, il faut encore poser un faux plafond de 70 cm dans l’ensemble des pièces notamment et repasser une couche de peinture sur l’ensemble du bâtiment mais Sylvain Godinot se veut confiant : "La bâtiment a été curé, les fenêtres et les faux planchers enlevés, la démolition est quasiment terminée. Il reste la cheminée qu’on voit depuis les quais de Saône mais on est dans le timing."
Lorsque cette résidence sera fin prête, il faudra compter 438 euros pour y obtenir un logement. Une somme jugée "plus que raisonnable" par la Ville de Lyon.
A.C.
Amiante, plomb et planchers déformés peut-être ?
Signaler RépondreErreur ds l'article : le montant de 400.000 € est la somme des aides métropole plus ville, respectivement 330 et 70 k€.
Signaler RépondreLe délai est du a un procès de riverain.
Et c'est une reconstruction complète de l'intérieur car on transforme des salles de classes en logements.
Cordialement
L'adjoint au maire.
"Ce projet ne date pas d’hier puisque l’idée est née en 2015 sous Gérard Collomb" Toujours bon de rendre à César ce qui lui appartient.
Signaler RépondreEncore des travaux dispendieux.
Signaler Répondre- Pourquoi tant d'années pour ces travaux ?
- Était-il indispensable de tout casser à l'intérieur ?
- Quel coût ?
L'habitude est prise chez les élus ne sachant pas ce qu'est le travail de dépenser sans compter l'argent public. Lamentable, coupable. Mais bon, il suffit d'augmenter la taxe foncière n'est-ce pas, les Français ne souffrent pas du tout en ce moment.
Pour ma part j'ai fait 6eme 3eme dans ce collège et je n'ai jamais compris que les politiques le ferment alors que les collèges et lycées manquent à Lyon
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