L’association Jamais Sans Toit revendique un meilleur encadrement des personnes sans domicile. Dans un communiqué de presse, le collectif rappelle que presque 3000 appels sont passés au 115 (numéro dédié aux personnes sans abri) hebdomadairement dans la métropole lyonnaise pour demander un hébergement mais que la majorité d’entre eux n’aboutit pas étant donné que le délai moyen pour un logement d’urgence est de 2 à 5 ans et que 10 000 personnes sont actuellement en attente. Parmi les personnes qui appellent, une sur dix est un enfant de moins de 3 ans et une sur trois a moins de 18 ans.
Si la plupart des personnes sans abri sont des hommes, 62% en 2012, le nombre de femmes sans domicile ne cesse d’augmenter et serait par ailleurs sous-estimé selon la fondation Abbé Pierre car certaines « se cachent pour échapper aux violences et recourent plus souvent à l’hébergement chez un tiers ». Idem pour les personnes LGBTI.
"Sans logement, nous ne pouvons pas avancer"
Jamais Sans Toit a ainsi pu rencontrer quelques mères de famille sans domicile qui vivent une situation particulièrement compliquée comme C., mère d’un enfant de 3 ans : "Je dormais dehors à Perrache, où mon fils est scolarisé. […] J’avais des couettes que le 115 me donnait, de la nourriture chaude et du café la nuit. Moi je ne dormais pas, je surveillais juste mon fils." Pour les femmes qui sont hébergées à l’hôtel ou chez quelqu’un, c’est certes plus vivable mais pas dans de bonnes conditions comme témoigne R., mère de deux enfants de 9 et 12 ans : "Je veux pouvoir travailler et avoir un chez moi pour mes garçons. Ils sont épuisés. Le petit s’endort à l’école. Sans logement, nous ne pouvons pas avancer."
Par conséquent, le collectif demande notamment la réquisition des 18 000 bâtiments vacants dans la métropole et la régularisation de toutes les personnes sans-papiers. Jamais Sant Toit, avec la participation du Planning Familial du Rhône et du Droit au Logement, veut des actions plus sociales : "Ne pas expulser et attaquer en justice les squats, arrêter la mise à l’abri à l’hôtel et ouvrir des places d’hébergement et dispositifs adaptés, former les travailleurs sociaux et élus aux violences sexistes et sexuelles, prendre en compte les demandes d’autonomie des personnes et favoriser les collectifs choisis."
Quel commentaire débile
Signaler RépondreOui les français en on marre de ces migrants
J'attends un referendum, qu'on rigole!!!!
le cassoulet?
Signaler RépondrePourquoi tu as une place pour lui copaiiiiin?
Signaler RépondreAu moins toi, tu mérites bien de dormir dans une niche ou dans une porcherie!
Signaler RépondreAvec tout ce qui arrive en France, le bâtiment n'est pas près d'être en crise!!!!
Signaler RépondreVivement les prochaines élections, et plus de subventions pour ces assos!!!!!
La régularisation de toutes les personnes sans papier!!!!
Signaler RépondreMDR
Et après, vous voulez quoi?
Qu'on bosse jusqu'à 70 ans, pour payer les assistés?
"délai moyen pour un logement d’urgence est de 2 à 5 ans "
Signaler RépondreAvec mon frères, certains potes voisins et leurs propres familles, ça fait 10 ans qu'on attend de pouvoir se barrer de chez nos parents et on est pas seuls, donc ça m'étonnerais beaucoup qu'il n'y ait que "2 à 5 ans" d'attente moyenne... surtout quand les experts sur bfm business eux évoquent 8 ans d'attente moyenne pour toute la france et lyon fait partie des villes en tension.