Ce jeudi, la VNF (Voies navigables de France), la brigade fluviale de police et le SDMIS des sapeurs-pompiers unissaient leurs forces et connaissances pour mener une opération de sensibilisation aux dangers de la baignade dans le Rhône et la Saône. Une opération nommée "Coule pas ton été" au but clair : faire respecter l’interdiction de baignade par la prévention et diminuer le nombre de noyades sur le département du Rhône.
Un timing choisi par le triptyque entretien-dissuasion-intervention, en charge de s’assurer de la sécurité de chacun sur les axes fluviaux rhodaniens. D’autant qu’en 2022, 150 interventions ont été dénombrées en milieu nautique. Parmi celles-ci, 100 sont des personnes tombées à l’eau, dont 12 sont décédées sur l’année civile. La plupart de ces accidents concernent les 12-25 ans.
"La baignade est particulièrement dangereuse même quand il fait beau. Le Rhône et la Saône sont classés à haut risque, avec beaucoup de courant et par endroits des effets siphons. Il y a également des haut-fond, il peut arriver que certains jeunes sautent des ponts et atterrissent sur des obstacles", détaille Renaud Criado, chef de la brigade fluviale de Lyon.
Immersion avec la brigade fluviale et le SDMIS
Lors de cette journée, un contrôle de routine est prévu le long des deux axes. En partant de la Confluence jusque peu avant le pont de Lattre-de-Tassigny, quatre interventions de prévention et de ont eu lieu : trois pour des baignades illégales, une pour plusieurs conduites dangereuses en jet-ski. Difficile de dissuader les comportements en cette période de fortes chaleurs. "On joue un peu au jeu du chat et de la souris", constate Renaud Criado.
"La baignade est interdite de partout à Lyon, mais c’est particulièrement dangereux près des ponts, des ouvrages, des écluses et des barrages. Même une berge non aménagée est dangereuse" précise Arnaud Starck, conseiller technique des spécialités aquatiques SDMIS.
Chaque année, la VNF organise ces campagnes avant l’été, pour que l’interdiction de baignade soit respectée, et qu’un maximum d’accidents graves soient évités. Une prévention nécessaire, alors que le mois de juin 2023 est l’un des plus chauds jamais enregistrés et que certains continuent à braver l’interdit.
et oui, normalement tout le monde le sait, mais..... petit rappel, le feu sa brule et l eau sa mouille ;)
Signaler RépondreQuand on ferme les piscines, il ne faut pas s'étonner que l'on se baigne ailleurs....
Signaler Répondre'"alors que le mois de juin 2023 est l’un des plus chauds jamais enregistrés"" merci mais la quand même ça se voit vos mensonges !!!
Signaler RépondreLa campagne de sensibilisation serait plus efficace si elle était effectuée de longue date à l'école, école qui est gérée par les municipalités.
Signaler RépondreQuitte à en faire une heure de cours chaque année d'école, ils peuvent ajouter la liste des dangers locaux de la préfectures, ainsi que certaines recommandations de vie, comme le fait de ne pas trainer sous les arbres les jours de tempêtes, ne pas aller à la campagne seul à cause des meutes de chiens errants et de garde non attachés, etc
Ils peuvent aussi ajouter une heure de cours pour la vie de maison, parce que les gens achètent des tefal mais font cuire au beurre leur viande, alors que son revêtement est justement conçu pour ne pas le faire et que le beurre ne sert qu'à dorer à la fin de la cuisson... une info comme ça, ça vous fera gagner du flouze...
Melenchon est déjà prêt à twitter
Signaler RépondreManquerai plus qu'un "petit ange" se noie en sautant d'un pont pour échapper aux vilains policiers après avoir pillé un magasin et mis le feu à un immeuble avec les habitants dedans, je vous raconte pas le bazar encore.
Signaler RépondreET ?tu vas faire quoi?
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