Les trois hommes, âgés de 18 à 21 ans au moment des faits, ont été reconnus coupables de meurtre par la cour d’assises du Rhône.
Jessim A. et Illies H., ayant reconnu tout ou partie des faits, ont écopé d’une peine de 15 ans de prison ferme. Le petit frère de Jessim, Bilal, a quant à lui nié avoir donné des coups à Matthieu F., la victime. La peine prononcée à son encontre est plus sévère, puisque l’homme a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle.
Un règlement de comptes qui tourne mal
Bilal A. et Rabah B., la cible originelle de la vendetta, faisaient partie de bandes rivales. Victime d’une agression des mains de Rabah et quelques-uns de ses amis dans les jours qui précèdent le drame, Bilal décide de se venger. Son frère Jessim et son ami Illies acceptent de l’aider dans sa quête.
Le 4 février 2020, les trois jeunes hommes, accompagnés de deux complices qui n’ont pas été poursuivis, montent une véritable expédition punitive. Rendus à l’immeuble où Rabah B. loge, dans le quartier de Bel-Air à Saint-Priest, les trois accusés forcent l’entrée du hall et montent au cinquième étage.
Ils s’emploient alors à démolir la porte d’entrée du domicile de la mère de Rabah à l’aide de marteaux et de massettes. Pendant ce temps, en passant par les balcons, Rabah se réfugie dans l’appartement d’un de ses voisins.
Conscients qu’ils devront rentrer bredouilles avant de se faire interpeller par la police, les trois hommes décident de dévaler les escaliers du bâtiment et tombent, dans le hall de l’immeuble, nez à nez avec leur victime.
Matthieu F., ami de longue date de Khaled, le grand frère de Rabah, écarte ses bras et crie : “oh, qu’est ce que vous faites avec les marteaux ?” et leur bloque la sortie. Il est alors brutalement massacré à coups de pieds et de marteaux.
Peu après les faits, ce sont près d’une dizaine de coups de marteaux qui ont été relevés sur le crâne de Matthieu par un médecin légiste. “Je n’avais jamais vu ça”, a confié plus tard l’expert au tribunal. Le visage de Matthieu portait toujours la marque d’une semelle de chaussure.
“J’ai cru voir un terroriste”, plaidait initialement l’un des accusés
Khaled, le grand frère de Rabah et ami proche de Matthieu, a témoigné à la barre mercredi dernier. Le 4 février, il recevait un appel d’un habitant du quartier le prévenant que Jessim et Bilal se rendaient au domicile de sa mère avec des marteaux afin de trouver son petit frère Rabah. “J’étais avec mon ami Matthieu et on a pris la voiture pour aller chez ma mère”, a expliqué Khaled.
“Matthieu c’était une personne lambda, qui travaillait. Je l’ai connu en 2012. C’était une personne qui travaillait, qui avait des projets de vie, une personne simple, sans histoires. C’était quelqu’un de serviable, réservé”. Le portrait dressé du trentenaire par son ami et sa famille est celui d’un trentenaire bosseur et réservé, qui n’avait jamais été impliqué dans une bagarre de sa vie. Il avait deux enfants en bas-âge.
“J’étais choqué moi, je m’attendais pas à ça du tout. J’ai pas réagi, je suis resté figé”, s’est désolé l’homme en sanglotant, après avoir décrit le meurtre de son ami au tribunal.
Les accusés, dans un premier temps, avaient plaidé la légitime défense auprès des enquêteurs et du juge d’instruction. Illies expliquait notamment faire des cauchemars de cet homme barbu puisqu’il avait “cru voir un terroriste” qui lui avait parlé en arabe. Selon les meurtriers, l’apparence de Matthieu leur aurait fait peur et il les aurait frappés dans le hall de l’immeuble, entraînant une riposte des trois accusés.
“Il parlait pas arabe déjà”, a réagi Khaled lorsque la juge l’interrogea sur cette question. “Il fallait bien qu’ils disent quelque chose pour s’expliquer et vu l’apparence de Matthieu (qui avait une longue barbe, ndlr), c’était la meilleure défense. De toute manière c’est toujours la même chose, dès que quelqu’un a une barbe c’est un terroriste, en attendant, c’est lui qui s’est fait tuer hein”, lança Khaled.
Selon lui, Matthieu s’était converti à l’Islam suite au décès de son père. “Il cherchait des réponses, il a lu le Coran et il a tout de suite trouvé les réponses qu’il cherchait. Il n’y avait pas d’histoire d’intégrisme ou de terrorisme ou je ne sais quoi”, compléta-t-il.
Une pression exercée sur les témoins ?
Jessim, Bilal et Illies ont fait mine de montrer patte blanche devant les jurés. Tous trois se sont fendus, à plusieurs reprises, de creux mots d’excuses pour la famille du défunt. Toutefois, ils auront feint, tout au long de la semaine, ne pas être en capacité de se remémorer les détails du meurtre et semblaient avoir accordé leurs violons.
Jessim et Illies, dans une tentative de couvrir Bilal, ont reconnu avoir porté un ou plusieurs coups à la victime. Malgré leurs souvenirs très flous du meurtre, ils étaient catégoriques en disant que Bilal n’avait porté aucun coup.
Les avocats des parties civiles, Me Philippe Screve et Me Florence Vincent, soupçonnaient notamment les accusés d’avoir discuté du procès à venir lors de leur détention via l’application Snapchat et s’interrogeaient sur une éventuelle pression exercée sur les témoins par les familles des détenus. Pour cause, plusieurs témoins-clés ont finalement fait volte-face dans leurs déclarations et ne se rappelaient, subitement, plus de rien.
Les trois hommes, interrogés tour à tour, ont également fait preuve d’une certaine insolence, surtout à l’égard des avocats des parties civiles, et ont pris plaisir à jouer sur les mots et à débattre avec les avocats.
“Vous insinuez que moi ou ma famille avons exercé des pressions sur un témoin ? Vous ne vous appuyez sur aucun élément factuel, on commence à tomber dans l’irrationnel, monsieur”, répondit Jessim aux sous-entendus de Me Philippe Screve, tout en décrivant le témoignage d’une habitante du quartier comme “rocambolesque et farfelu”.
“Il m’a fallu trois ans de suivi psychologique pour mettre des mots sur cette tragédie”, a notamment déclaré l’accusé.
Entre insolence et amnésie, une reconnaissance des faits toute relative
Illies, lui, a donné ses réponses d’un ton léger, moqueur et avec le début d’un sourire aux lèvres.
Dans les derniers jours de l’audience, l’homme s’exaspérait de la redondance des questions des avocats des parties civiles et de l’avocate générale auxquelles il ne voulait pas apporter de réponse. “Madame, vous m’avez déjà posé la question hier et, je suis désolé, mais je vais vous donner la même réponse”, a-t-on pu l’entendre dire à plusieurs reprises, sur un ton agacé.
Me Philippe Screve, fatigué de naviguer en eaux troubles et de composer avec la légèreté des accusés, a fini par perdre patience. “Qui s’est essuyé les pieds sur son visage ?”, demanda-t-il à Illies. “M., je n’ai aucun souvenir de cette scène”, lui rétorqua l’accusé, faisant ainsi perdre patience à l’avocat.
“Forcément, tous les trois, vous n’en avez aucun souvenir. On est dans un hall d’immeuble, pas dans un champ de patates !”, s’est emporté l’avocat. “Qui, comme vous êtes plus mature maintenant, qui !? La famille a besoin de savoir. Comportez-vous comme des hommes ! Qui a mis les coups de pieds au visage ?”, a-t-il lancé à l’adresse des accusés d’une voix forte et impérieuse.
Cette scène n'a pas manqué de susciter l’indignation de l’avocat d’Illies qui intima, devant une salle d’audience médusée, à son client de garder le silence.
De lourdes réquisitions du ministère public qui n’auront pas été exaucées
L’avocate générale, devant la gravité du crime commis et l’attitude des accusés, a requis une peine de 25 ans de réclusion criminelle à l’endroit des accusés, dont la moitié aurait fait l’objet d’une mesure de sûreté. Autrement dit, la moitié de la peine n’aurait pu être, sous aucune circonstance, aménagée.
La juge, ses deux assesseurs et les jurés, après en avoir délibéré, ont finalement condamné Jessim et Illies, pour leur reconnaissance partielle des faits, à une peine bien inférieure de 15 ans d’emprisonnement ferme. Bilal, quant à lui, pour avoir nié son implication dans le meurtre, a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme légèrement plus importante, de 18 ans.
Contactés par notre rédaction, les avocats de la famille de la victime n’ont pas donné suite.
J.B
Corbas saint quentin villefranche va donc trouver ta CREUVETTE ou va boire ton eau de JAVEL LOLLLLLOLOLO
Signaler RépondreEt la mere eplorer qui demande le million d euros jakpot mieux que son gamin la tune mdrrr
Signaler Répondre« Sa mère, appelée à la barre, décrit confusément et de manière caricaturale son fils comme étant une personne “gentille et qui aime rendre service”. » (article précédent)
Signaler RépondreDe petits « anges ». Merci aux mamans de nier les évidences parce que ça les arrange. Merci de constamment relativiser les actes de délinquance et de criminalité de vos chérubins. Merci de leur donner raison plutôt que de les éduquer. Merci donc de les encourager à continuer. Jusqu’à la mort violente d’autrui ou d’eux mêmes. Merci pour pour votre immoralité. Merci de pourrir la société.
Jessim , illies, Rabah et Bilal........
Signaler RépondrePour résumer la situation, en France, tu tue quelqu’un à coup de marteau (un innocent en plus), tu fais 8-9 ans de prison (sur les 15) et tu es dehors.
Signaler RépondreTu rentres à 22 ans tu ressors à 30 ans comme si de rien n’étais, il n’y a pas un problème quelque part?
Et si le fils d'un juge se faisait ouvrir le crâne à coup de marteau puis faisait 8 ans plein est-ce que les choses changeraient vu que c'est un simple humain qui décide de si tu prends 15 ou 30 ans ?
Faut-il qu'ils soient plus touchés par les affaires parceque ce serait arrivé avant à leurs enfants ou vont-ils se rendre compte un jour de toute cette mascarade ?
Je ne suis pas croyant, je ne crois pas que justice sera faite plus tard dans le monde de Narnia.
Prenez votre courage à deux mains et commencez à mettre de vrais peines crédibles bande de mou du genou, car justice doit être rendu sur cette terre, pas dans la 3eme dimension.
Avant chaque priere un peu de farine dans les narines
Signaler RépondreFOFANA??? C EST UN POTE A NOUS😁
Signaler RépondreIls sont rentrer comme des HOMMES ils ressortiront a mi peine comme des HOMMES et les barbus resteront comme des FEMMES!!!!!
Signaler RépondreDes pouritures emmene leur pote et se sauve comme des fillettes la priere a un gout de sucre en poudre
Signaler RépondreIls feront à peine la moitié de la peine. C'est écrit d'avance....
Signaler RépondreAvec toutes les copies que tu leur envoies tous les jours, t'ont ils déjà répondu ?
Signaler Répondreplus drôle que toi guignol , t'as pigé?
Signaler RépondreFaut vraiment rien avoir entre les jambes et les oreilles pour pomper un pseudo et l’utiliser. Tu crées ton pseudo et tu postes ta prose, c'est simple, mais certains n'en sont à l'évidence même pas capables et se croient (en plus) drôles, les pauvres... Ils font franchement pitié.
Signaler RépondreFaut faire quoi pour prendre 30 ans dans cette justice?
Signaler RépondreC est Cadeau la peine des juges de gauche comme toute la magistrature
Signaler Répondreet bien maintenant c'est le mien!! Pigé??? copie à la CNIL et a L'ARCOM
Signaler RépondreComment utiliser le pseudo d'un autre?
Signaler Répondre"Copiez" le faux pseudo (celui qui n'est pas en bleu).
Et collez le dans la case "Votre pseudo" et le tour est joué,
Vous ne verrez pas de différence, mais LyonMag si.
Et toujours près à rendre service, à monter les courses de la voisine, rendre service à toutes les personnes dans le besoin, bref, de petits anges, c'est certain.
Signaler RépondreCertainement une manigance de la police pour discréditer cette famille sans histoire.
LooooooooooooooooooL
Mettez moi ça au trou ! Petites frappes qui règle leurs comptes à plusieurs, après ça vient pleurer c'est pas moi j'ai rien fait ! Ils ont besoins d'être plusieurs 🤔tout seuls c'est de vraies mauviettes !
Signaler RépondreAssises, donc jurés. QUI a décidé de peines aussi LÉGÈRES compte tenu de la gravité et de la barbarie des faits ? Les jurés ou le Président ? Un ami a un jour été juré, il m'a expliqué que la présidente ne voulait pas de grosse peine pour l'accusé, à l'inverse de tout les jurés, finalement, elle a convaincu la majorité. Mon ami était (est toujours) écœuré.
Signaler RépondreNous sommes a la croisée des chemins, soit nous redressons la barre soit nous sombrons définitivement dans la violence et la barbarie. J’ai le sentiment que si nous continuons sur ce chemin l’avenir risque d’être d’une violence épouvantable. Les peines sont minimes compte tenu de ce déchaînement de violence sur cette victime, les remises de peines automatiques font qu’ils feront la moitié, la vie humaine ne vaut pas grand chose.
Signaler RépondreLa police tue.
Signaler RépondreC'est bien connu.
La famille Traoré et Melenchon, on ne les entends pas. Pourquoi ?
Encore 3 petits anges condamnés !! Ou cela va -t -il s'arrêter ,,,
Signaler RépondreDe jolies "petites crasses " avec finalement des peines que l'on peut qualifier de légéres compte tenue de la barbarie !
Signaler RépondreVous tuez un innocent et vous faites les kéké… Vous rigolerez moins quand vous allé tourner en centrale avec guy Georges et fofana vous allez comprendre que c’est pas corbas
Signaler RépondreC'est tout comme peines, pour avoir massacrer volontairement quelqu'un en lui explosant le crane avec un marteau ??
Signaler RépondreIls vont n'en faire que la moitié..
En plus ils ne regrettent rien ces meurtriers.
Il vont sortir dans 7 ans en justifiant l'ouverture d'un kebab pour leur reconversion...
Quelle justice Française de m....