Ce jeudi, la sous-préfète du "Rhône-Sud", Charlotte Crepon, présentait le chantier à la presse aux côtés des responsables Eiffage chargés du dossier. Benjamin Badouard, co-président du groupe écologiste à la Métropole et membre de la commission métropolitaine consacrée à l'urbanisme, a également fait le déplacement.
Eiffage, grand gagnant de l'appel d'offre publié par l'Etat en 2020, a eu la charge de concevoir, réaliser et maintenir pour une durée de 5 ans, la nouvelle Cité pour un coût de 85 millions d'euros.
Le nouveau complexe de bureaux de la Cité Administrative d'Etat, avec ses 19 000 m², est absolument massif. Au pied de la tour de la Part-Dieu et accolés au centre commercial Westfield, les passants ont pu voir, ces derniers mois, les immeubles de couleur blanc, argent et beige, sortir de terre.
Des "exigences économiques, sociales et environnementales"
"Ce chantier s'inscrit dans le quartier avec une cohérence architecturale, choisie dès le début, dont nous sommes très fiers", s'est d'abord félicitée le haut-fonctionnaire, en rappelant qu'il "s'agit d'un chantier très important pour l'Etat".
D'une part, le complexe, certifié "Haute Qualité Environnementale", a été conçu avec le bien-être de la planète en tête. 50% des matériaux employés sur le site sont fabriqués en France ou "biosourcés", selon la Préfecture.
L'isolation, depuis les façades jusqu'aux sols et plafonds a été étudiée pour prévenir le plus de consommation d'énergie possible. Le bâtiment aura également été pensé pour s'éclairer autant que faire se peut avec la lumière du soleil.
Enfin, pour la dernière petite touche écolo, un système de récupération des eaux de pluie sera installé sur l'édifice.
D'autre part, le chantier a fait travailler plusieurs entreprises françaises. C'est le cas pour le constructeur Eiffage mais également pour ses fournisseurs. Les entreprises PLIALU et Techniwood, respectivement basée à Civrieux (01) et Rumilly (74), ont fabriqué les façades, nous apprend un responsable Eiffage.
Une nouvelle manière de travailler
Le complexe sera livré en février 2024 et partagé entre la Direction régionale des finances publiques, l'INSEE et un restaurant administratif. Ce sont quelque 1000 employés qui investiront les 19000 m² de la CAE, d'ici le mois de juillet de l'année prochaine. Pour beaucoup d'entre eux, leur manière de travailler va changer, a annoncé le directeur de la DRFIP.
"Travailler autrement, ça veut dire que l'on ne va plus forcément travailler avec un poste de travail individuel classique", a-t-il expliqué. Les bureaux seront aménagés de manière "flexible" et seront divisés entre des "espaces silence, plus intimes", et des open-space réimaginés. "Cela permettra aux employés de changer de posture régulièrement", assure le représentant.
L'espace vert, ombragé par les platanes centenaires de la place et doté de 900 m² de sol naturel, devrait lui aussi apporter un petit plus tant aux employés qu'aux visiteurs.
J.B
Pour l'instant ils sont en vacances...
Signaler RépondreJ'ai bossé dans le public en open space et rien de ce ce vous décrivez ne s'est produit.
Signaler RépondreL'ancien bâtiment est bourré d'amiante (bonjour les 70's !), les fenêtres ne s'ouvrent pas (contrairement au nouveau bâtiment) et la clim' y est donc indispensable...
Signaler RépondreEt non, ce ne sera pas 19 m² par agent, il y a les armoires d'archives (bien qu'il y ait scannage et transfert ailleurs), les couloirs, les ascenseurs, le restaurant administratif, le parking...
On travaille déjà en open-space mais au moins on a chacun un bureau, ce qui ne sera plus le cas dans le nouveau bâtiment (malgré les promesses faites il y qq mois), le télétravail risque d'être imposé. Quant aux troubles musculo-squelettiques, ils vont exploser (travail sur table haute et chaise de bar !, sur une banquette !)
Les agents ont demandé le maintien sur le site de la Part-Dieu, beaucoup arrivant par train ou résidant pas très loin et venant à pied.
pas très adapté aux températures à Lyon l'été!
Signaler RépondreEn gérant les finances publiques, ils vous permettent d'avoir des hôpitaux, des routes, des écoles et universités, des transports en commun, des services publics culturels et sportifs...
Signaler RépondreL'état c'est une grosse coopérative au service de chacun, il faut quelques moyens pour la faire tourner ;)
https://www.economie.gouv.fr/enavoirpourmesimpots
Les fonctionnaires vont se retrouver dans des "open-spaces" où l'intimité n'existe plus, pas certain que ça va leur plaire...
Signaler Répondre- C'est toujours bruyant et il y a toujours du monde qui y circule.
- Si vous avez un bavard à côté de vous ou qui tape comme un malade sur son clavier ça va vite énerver.
- Plus de postes fixes, les premiers arrivés auront les meilleures places vers les fenêtres, il va falloir qu'ils se lèvent de bonne heure sous peine de passer une très mauvaise journée ;-) Il va donc falloir venir et repartir avec tous ces effets personnels.
- Les seuls endroits où l'on peut se concentrer ce sont dans les salles de réunion qui vont donc être prises d'assaut...
Oui je sais il y a du vécu..., mais dans le privé, là dans le public ça va vite grincer des dents !
Futures grèves en vue pour les conditions de travail ;-)
Ils vont tous et toutes faire les beaux dans des bureaux climatisés payés par notre pognon
Signaler RépondreS agit il d un Partenariat Public-privé ce contrat ? A t on le détail des contrats , des loyers ...etc . ? J ai toujours un doute sur la qualité de ces contrats. Certains précédent coûtent une fortune aux contribuables, par exemple le ministère de la défense, l hôpital Necker.,. Avec un service rendu souvent pas au rendez-vous.
Signaler RépondreBenjamin Badouard, le sous khmer de service !
Signaler RépondreEt quid de l'ancien bâtiment où d'importants travaux avaient pour tant été réalisés il n'y a pas si longtemps? On le rase, on le reconvertit à grand renfort de millions?.. Mais où trouve-t-on donc tout ce "pognon de dingue"???
Signaler Répondrescribes et satrapes
Signaler RépondreBureaux spacieux, 19 m2 par employés. En plus des platanes séculaires ! Et que vont-ils y faire ? Des réunions ? Répondre au téléphone ? A-t-on prévu les séances et les locaux de relaxation ? La présence d'un psy pour leur santé mentale ?
Signaler RépondreRien.
Signaler RépondreOn s'en tape, de la full démat. L'accueil physique n'existe plus comme à la pref.
Signaler RépondreEn parlant clim je l'est et vu ceux matin y en avait 4 trucs immense gros climatiseur entrain d'être installé et oui vu tte les fenêtres y vont avoir chaud
Signaler Répondrevous nous expliquer quelles fonctions quel travail font les fonctionnaires sur place ?
Signaler RépondrePas très écologique tout ça 🤔
Signaler Répondreà une époque où toutes les démarches administratives se font en ligne (voire en télétravail), était il intelligent de construire cette cité administrative dans un endroit où le foncier est si cher ?? une banlieue bien desservie en TCL aurait fait l'affaire. Et aurait témoigné d'une gestion de bon père de famille.
Signaler RépondreB Babouard n’aime pas la publicité, mais il aime bien faire la sienne.
Signaler RépondreJamais aussi bien servi que par soi même
C'est le techno centre de Google qui va être construit ?
Signaler RépondreRigolez pas c'est votre pognon !
Signaler RépondrePompe à fric en puissance
Signaler RépondreC'est marrant à Paris comme à Marseille l'état construit des nouveaux tribunaux dans des gratte ciel titanesques et nous à Lyon on a droit à un pauvre lowrise, petit batiment administratif digne d'une sous préfecture, dans un quartier de gratte ciel: la Part Dieu.
Signaler RépondreSi c'est pas un magnifique exemple de la détestation héréditaire du pouvoir parisien envers Lyon "l'affranchie".
Avec le réchauffement climatique toutes ces vitres ça va être du bonheur, les clims vont bien tourner. C’est moche pas réellement ecolo et comme d’habitude prévoir des dépassements de budget, des malfaçons dues a des sous traitants de pays étrangers qui bossent pour 3 francs 6 sous et que le contribuable paiera, c’est systématique avec les appels d’offres.
Signaler Répondreet si je vous dit : fiasco pour les utilisateurs en perspective.... Sans parler du surcout prohibitif plus que probable de l"opération. Enfin il y a au moins un heureux dans l'histoire ; le groupe Eiffage
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