Le prévenu n'en est pas à sa première condamnation, mais à sa douzième. Neuvième, si l'on circonscrit son casier judiciaire à ses infractions liées aux produits stupéfiants. Présenté devant le tribunal judiciaire de Lyon en vue de sa comparution immédiate ce mardi, l'individu se refuse à reconnaître les faits qui lui sont reprochés.
"J'avais rien sur moi, j'ai rien jeté !", clame le Congolais. "Je suis même pas du quartier, à la base je venais pour acheter un cross (une moto-cross, ndlr)", plaide l'homme. Quelques jours plus tôt, un équipage de policiers en patrouille pédestre aux abords de la Promenade Lénine, à Vaulx-en-Velin, ont eu la puce à l'oreille lorsqu'un "guetteur" a signalé leur présence aux jeunes du quartier.
Plus de 150 grammes de drogue et un refus de coopérer
Notre protagoniste a alors pris ses jambes à son cou, aux côtés de plusieurs autres selon ses dires, afin d'échapper à un contrôle. Poursuivi par les policiers en service, le prévenu s'est délesté d'un sac plastique en le jetant dans la cour d'une école primaire. Interpellé puis placé en garde à vue, l'individu a enfin refusé la fouille de son téléphone par les agents de police.
La fouille de ses poches révèlera aux enquêteurs la présence de 1090 euros en petites coupures. De l'argent de poche que lui aurait accordé son père, menuisier de profession, au rythme de deux à trois cents euros par semaine. Dans le sac plastique récupéré par les enquêteurs, 91 grammes d'héroïne, 47 grammes de cocaïne et 23 grammes de haschich.
"Le téléphone c'est pas le mien", a-t-il répondu à la juge à ce propos. "Y'a des photos de l'ancien propriétaire dessus, c'est sa vie privée, s'il avait été à moi je vous l'aurais montré y'a pas de soucis", s'est-il défendu. Un argument qui n'a pas fait mouche auprès des magistrates, fort habituées à ces petites manoeuvres. "Rien ne démontre que ce téléphone ne vous appartenait pas avant, c'est vous qui le déclarez aujourd'hui", lui a rétorqué placidement la magistrate du siège.
"Je voulais pas me manger une bavure, c'est tout"
Interrogé au sujet de sa fuite, le jeune homme, qui a réponse à tout, adopte une mine grave. "En ce moment y'a des bavures, je voulais pas me manger une bavure, c'est tout", répond-t-il froidement.
Sorti de prison le 27 mai dernier, le prévenu avait été condamné en 2021 par le tribunal judiciaire de Marseille à une peine d'emprisonnement qu'il pouvait effectuer en semi-liberté. Autrement dit, l'homme était libre de pouvoir travailler le jour mais devait passer la nuit en détention. Membre du Wake up café à Marseille, une association accompagnant les détenus vers leur réinsertion en les faisant travailler, le "waker" avait finalement arrêté de se présenter aux journées de travail et de formation proposées par la structure, jusqu'à se voir retirer cette faveur de "semi-liberté".
Interrompant à plusieurs reprises la procureure lors de ses réquisitions en la qualifiant de "menteuse", l'homme est rabroué par la juge, visiblement à court de patience. "Taisez-vous, monsieur. Je vous ai demandé de vous taire à deux reprises, la prochaine fois vous irez attendre la décision du tribunal dans les geôles", s'emporte de vive voix la magistrate.
Reconnu coupable par le tribunal des faits de détention de stupéfiants qui lui étaient reprochés, l'homme écope finalement d'une peine de 14 mois d'emprisonnement ferme et de 4 mois supplémentaires assortis d'un sursis probatoire. La peine principale, puisqu'assortie d'un mandat de dépôt, devrait être effectuée dans son intégralité.
J.B.
Mais merde, que fait encore ce type sur le sol français avec une douzaine de condamnations et en plus en situation irrégulière ?
Signaler RépondreOn est un pays de merde , de laxisme , de lâche,
c'est la jungle, c'est une honte.
Ces merdes engorgent les tribunaux alors qu'elles ne sont jamais punies ni foutues dehors
Les bons citoyens français attendent 5 , 6 voir 10 ans pour , par exemple une simple affaire de voisinage ou autre et en plus, ça leur coûtent beaucoup d'argent et beaucoup de soucis dans leurs affaires.
Pour ces merdes aussi c'est nous qui payons, quant à leurs soucis, ils n'en ont pas car le lendemain ils agressent à nouveau.
Quelle honte, ça me dégoute !
Si le Grand Médef avait 💰 payer correctement la main d’œuvre française, l’immigration et la mondialisation ne serait pas installée en France 🇫🇷.
Signaler RépondreTous va bien dans notre système judiciaire. Même un enfant de 6 ans ne le craint pas, et même 14 ans plus tard. Après de nombreuses condamnations, la personne n'est toujours pas inquiété par celui-ci. Il continuera encore lomgtemps, car aucune peine ne semble lui faire "peur".
Signaler RépondreParce qu'il est normal d'être Français en France, peut-être ? Donc, par déduction, si le délinquant n'est pas étranger, c'est qu'il est français, de papier peut-être, mais français.
Signaler RépondreMettre un "t" à la fin du mot simple serait approprié je pense
Signaler RépondreMais putain, vous attendez quoi pour les expulser?????
Signaler RépondreJ'ai l'impression qu'il n'a pas compris qui était la "bavure" dans l'histoire.
Signaler RépondreMais comment est-il possible que les magistrats soient autant à l'ecoute de ces merdeux qui nous emmerdent et qui racontent n'importe quoi, on le sais bien. il faudrait les renvoyer dans leur pays a coup de pied au fesses et interdiction de revenir, c'est quoi cette justice qui ecoute des sornettes a longueur de journée et qui prend du temps avec ces dechets humains
Signaler RépondreVous etes un comique non ?????????????????
Signaler RépondreDéjà écouter à l’école c’est trop dur… Être respectueux, sérieux ça fait mal à la tête. Comprendre la leçon au bout de 11 fois, t’imagines pas : c’est niveau polytechnique.
Signaler RépondreOn a les mêmes made in France. Pas la peine de garder en plus ceux qui s’introduisent clandestinement, bien vrai. Ils font du tort aux vrais réfugiés.
Par définition tous les criminels sont français si le contraire n’est pas spécifié.
Signaler Répondreparce qu'un Français en situation irrégulière cela n'existe pas en France, le simplet !
Signaler Répondreparce qu’il n’y a pas de Français en « situation irrégulière ». Ce monsieur ne devrait pas se trouver en France.
Signaler Répondrevoila voila par contre vous, vous roulez a 54 Km/h au lieu de 50 on vous fera aucun cadeau.
Signaler RépondreSympa les « 91 grammes d'héroïne, 47 grammes de cocaïne et 23 grammes de haschich » dans la cour d’une école primaire.
Signaler RépondreNormal qu’il soit encore en France alors qu’il est en situation irrégulière depuis… 14 ans, et qu’en plus on lui paye une réinsertion après sa 11e condamnation ?
On peut peut-être le mettre dans la même cellule que le gars qui décore les murs avec ses excréments puisqu’ils ont le même respect pour le pays qu’ils (ou leurs parents) ont pourtant préféré au leur. Au fait, comment ça se passerait pour eux dans leur pays d’origine ?
Allez, je termine par un remerciement appuyé à leurs pères et mères qui ont fait du bon boulot !
Comment tu sais que certains sont français ? La nationalité a été précisée ?
Signaler RépondreJamais 12 sans 13....pourvu que ça dure...dormez tranquilles la justice veille.
Signaler RépondrePourquoi vous précisez la nationalité lorsqu'il s'agit d'étrangers mais jamais quand il s'agit de français ?
Signaler RépondreSimple Lyonnais
"91 grammes d'héroïne, 47 grammes de cocaïne et 23 grammes de haschich". Un petit chimiste en herbe !
Signaler Répondre