Initialement installés sur l'esplanade de l'Hôtel de la Métropole de Lyon, ils en avaient été expulsés par les CRS au cours du mois d'avril. Depuis, ils logent au beau milieu du square Sainte Marie Perrin dans une cinquantaine de tentes. Selon le Collectif, ils seraient près d'une centaine de mineurs sans domicile fixe à avoir élu domicile dans le campement.
A notre arrivée, une trentaine d'entre eux étaient sur place. Certains s'adonnaient à la lutte, d'autres dansaient en écoutant de la musique. Accompagnés par le Collectif Soutien Migrants dans leurs démarches administratives visant à faire reconnaître leur minorité, les clandestins, majoritairement originaires de Guinées et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest comme le Mali, le Sénégal ou la Côte d'Ivoire, attendent un logement avec une impatience grandissante.
Un Etat français obtus
"Si nous avons choisi ce jour pour cette conférence, c'est parce que c'est la date butoir de la décision rendue le 25 janvier par le Comité des droits de l'enfant de l'ONU qui a constaté la violation par l'Etat français de plusieurs articles de la Convention internationale des droits de l'enfant", explique un militant de l'association pro-migrants.
Le document du Comité de l'ONU, rendu public le 6 février dernier, enjoignait l'Etat, entre autres choses, au "respect de la présomption de minorité pendant l’ensemble de la procédure d’évaluation de l’âge du mineur déclaré et l’obligation de protection qui en résulte".
"Le 15 juin dernier, lorsque nous nous sommes entretenus avec la Préfecture, notre interlocuteur n'était même pas au courant de cette décision de l'ONU et nous a renvoyés vers le ministère des Affaires étrangères", se désole le bénévole.
Danger de mort et humiliations quotidiennes pour les migrants du square ?
Un des jeunes hommes présentés comme mineurs isolés, originaire de Guinée, soutient avoir 16 ans et en appelle à l'Etat pour lui venir en aide. "Y'a des gens ici qui sont malades, je demande vraiment l'aide de l'Etat, et plus qu'une aide, un moyen de sortir de cette situation", plaide le clandestin en arguant qu'on "ne se sent pas en sécurité ici, on se sent en danger".
Des propos appuyés par Soumah, lui aussi guinéen et prétendument âgé de 15 ans. "Tout ce que je demande à l'Etat français, c'est de nous mettre en sécurité avant qu'il ne soit trop tard", acquiesce le migrant. "La menace est réelle", continue-t-il. "Ca peut prendre feu ici, c'est du plastique", précise-t-il, en expliquant être victime de racisme et sujet à des insultes dans le quartier. Canicule, intempéries, violence éventuelle des habitants ... Les menaces ne se comptent plus, à en croire les concernés.
Pour rappel, le square avait été fermé symboliquement le 9 juin dernier, par le mouvement identitaire Les Remparts suite à l'attentat d'Annecy. “Les militants des Remparts ont fermé symboliquement l’entrée de ce parc pour rappeler que les migrants clandestins n’ont rien à faire sur notre territoire et qu’ils constituent une menace permanente pour notre peuple ainsi que pour exiger leur retour vers leur pays d’origine. Nous apportons tout notre soutien aux victimes et aux habitants de la ville d'Annecy et continuerons de dénoncer l'immigration, principale responsable de ces attaques contre notre peuple”, expliquaient les militants identitaires dans un communiqué.
"On se fait humilier dans les transports, on se fait fouiller comme si on était des voleurs. Chaque jour, on se fait contrôler et humilier, certains reviennent au camp en pleurant", détaille Soumah. "Je ne vous mens pas, il y a des gens tellement intelligents ici, ils pourraient servir la France", plaide le jeune homme. Concernant son départ de Guinée et son arrivée en France, l'homme reste flou devant les journalistes.
"Je ne savais même pas que j'avais quitté la Guinée car je ne connais pas les frontières. C'est en Tunisie que j'ai compris que j'avais changé de pays, car les gens n'avaient pas la même couleur de peau", explique-t-il.
De nombreuses embûches administratives
Les entretiens organisés par les autorités pour évaluer l'âge des migrants sont jugés trop "difficiles" et "à charge". Convoqués, les campeurs doivent raconter leur histoire, celle de leur famille et répondre à un test de connaissances portant sur des dates et des événements de leurs pays d'origine.
Seul point positif dans cette situation décrite comme très difficile, "beaucoup sont inscrits à l'école pour la rentrée", se réjouissent les militants.
Dans le square, que les enfants ne fréquentent guère plus, une question est sur toutes les lèvres. Seront-ils reconnus mineurs par l'Etat avant la rentrée des classes ? La tâche s'annonce compliquée. Beaucoup d'entre eux n'ont pas de papiers d'identité à présenter et paraissent être bien avancés dans la vingtaine. C'est pourquoi le Collectif réclame l'instauration de la "présomption de minorité".
J.B.
Si le retour de l’esclavage est organisé par les travailleurs pauvres, c’est que b vous n’avez et que vous ne comprendrez JAMAIS la politique politicienne française 😆.
Signaler RépondreLa Légion Étrangère recrute.
Signaler RépondreMalheureusement se ne sont des gauchistes , des ouvriers ou autres pauvres gens mais bien des bobos issus de la grande bourgeoisie et monarchie française qui se partagent les esclaves pour les faire bosser dans les matières en Tensions et autres boulots tout aussi pourrit des esclavagistes du système Européen.
Signaler RépondreC’est juste la mondialisation a l’européenne pour le plus grand BONHEUR du GRAND MEDEF Européen de GATAZ et sa bande d’exploiteurs et d’Esclavagistes occidentaux. .
Signaler RépondreQue tous ces gauchistes se cotisent pour payer des logements !
Signaler RépondreDehors suffira !
Signaler RépondreIls seraient sûrement plus en sécurité dans leurs pays respectifs .
Signaler Répondre... isolés et par leur propres moyens dans un voyage ponctué de galères. Les reconduire chez eux gratuitement et en avion devrait donc s'avérer un voyage beaucoup plus confortable pour eux....
Signaler Répondreils ont trouvé un climat similaire à ceux de leurs contrées de quoi se plaignent ils?
Signaler Répondrego home, il n'y plus rien pour vous ici, les français en ont plein le dos.
Signaler Répondreles renvoyer auprès de leurs proches cela évitera qu'ils soient confrontés au racisme et à la violence des Français. Dans le pires des cas que les bonnes âmes les accueillent à leur domicile et ce bien sur sans subventions, quant on a des principes il faut les assumer.
Signaler RépondreMais on vous a pas invités!!!
Signaler RépondreVous voulez un logement, des aides sociales, être nourri, un portable?
Pas de problème, vous vous êtes bien renseignés.....On est en France!!!
Les braves Français vont bosser pour vous jusqu'à 64 ans ( pour l'instant! ) payer des mutuelles hors de prix pour vous soigner!!!!
profitez......
Expulsez les ou naturalisez les mais ne les laissez pas comme des clochards sans aucune dignité. L'inaction de ces gouvernements successif est trop exaspérante. Si ça se trouve parmi c'est gens, il y a le nouveau Einstein
Signaler Répondremais ce sont surtout les subventions à ces associations qu’il faut supprimer
Signaler RépondreIls sont ici et, ils resteront ici grâce à la générosité des BONS FRANÇAIS .
Signaler Répondreles mineurs de 35 ans on les connaît ça va
Signaler RépondreIl sont présumés mineurs… Lol
Signaler RépondreQui menace qui ?
Signaler Répondreen vrai ?
conseillés par les assoc' gauchistes... cette victimisation est lunaire... quand est-ce qu'on les raccompagne avec bienveillance mais fermeté dans leur pays? quand? ras le bol des OQTF qui restent sans suite = poudre aux yeux
Signaler RépondreIl aurait juste pu retirer sa casquette, ou la mettre à l'endroit...Va falloir commencer par des cours "de bonne attitude"
Signaler RépondreIls ont menacé qui ces mineurs ?
Signaler RépondreAh pardon, c'est soi disant l'inverse ?
il faut de la solidarité… je propose que Melechon prenne deux ou trois mineurs de 30 ans, Coquerel deux ou trois, et ainsi de suite … ça devrait le faire!
Signaler Répondre"On se fait humilier dans les transports, on se fait fouiller comme si on était des voleurs. Chaque jour, on se fait contrôler et humilier, certains reviennent au camp en pleurant"
Signaler Répondre-- > Extrait de l'article (publié sur LyonMag un peu plus tôt dans la journée) concernant un fait sexuel survenu en presqu'île hier :
"Selon nos informations, le suspect de nationalité guinéenne et déjà connu pour 14 faits avant ce lundi a été interpellé et placé en garde à vue."
Du coup à qui la faute ? À vos "frères" non ?
Quel cinéma...
Signaler RépondreIncroyable, ils les font venir, et c'est aux autres de s'en occuper, ils doutent de rien 🤔🤔
Signaler RépondreÀ vous tous, vous pouvez les accueillir dans vos appartements où maison respectifs, allez, un effort pour ces p'tits jeunes de trente cinq ans !!!
Signaler RépondreOn vous regarde !!