Le Musée d'art contemporain de Lyon annonce l’exposition prochaine de l’artiste japonaise Aya Takano. Il s’agit de "sa première exposition monographique d’envergure en France, intitulée Nouvelle mythologie", précise le musée installé à la Cité Internationale dans le 6e arrondissement.
Les œuvres, que le public pourra découvrir du 22 septembre 2023 au 7 janvier 2024, seront à retrouver sur l’ensemble du 2e étage du musée, "transformé pour l’occasion afin d’accueillir l’univers singulier de l’artiste". Aux côtés des dessins ou peintures, les spectateurs pourront aussi retrouver des mangas, des tapisseries ou encore sculptures. Le tout sera réparti en quatre parties : l’enfance, la science-fiction, la ville et l’amour.
"Sous des airs kawai (mignon en japonais, ndlr) les peintures et dessins d’Aya Takano sont en réalité d’une complexité étonnante. Elles s’affranchissent de la morale et laissent place à l’érotisme, l’instinct et l’intuition. Habitées par des jeunes filles aux corps longilignes à demi nues et aux grands yeux vifs, ses œuvres évoquent l’émancipation de la femme", juge la direction du Mac.
"Pour Aya Takano, la création est intuitive et spirituelle. Lorsqu’elle peint, elle est pleinement investie, elle vit un moment de béatitude et cherche peut-être l’épiphanie. Tout son corps, ses mains, la peinture et les pinceaux communiquent à l’unisson. Elle est convaincue qu’aucune hiérarchie ne doit exister entre l’humain, la faune et la flore, ou même les objets. Elle estime que l’essence de l’humain a plus à voir avec l’âme et l’esprit. Pour aspirer à une symbiose avec la nature, il est nécessaire, selon elle, de revenir à des traditions ancestrales qui vénéraient l’union du vivant et du non vivant", poursuit encore la responsable des expositions Marilou Laneuville.
Pour découvrir les créations de la créatrice de 47 ans, il faudra débourser 9 euros pour un billet plein tarif, 6 euros pour le tarif réduit. L’exposition est gratuite pour les moins de 18 ans.
Pour rappel, le Mac avait fermé ses portes tout l’été en raison du montage de trois expositions, dont celle d’Aya Takano. Dès le 22 septembre il sera aussi possible de voir “Incarnations”, qui revient sur l’histoire du musée et la question du corps dans sa collection, et “Vitesse d’obturation”, une exposition des œuvres de Rebecca Ackroyd, qui s’intéresse “à la notion de ruines et aux restes d’un monde passé”.
J'irai en octobre !
Signaler RépondreJ'adore le Mac et ses expos, pas toutes pour certaines je n'y comprend rien. C'est cela l'art contemporain.
On aime ou pas
peut etre une clef pour remonter un jouet poupée?
Signaler Répondre"ses œuvres évoquent l’émancipation de la femme" On a déjà donné ou plutôt vu !
Signaler RépondreUn peu niais non ? Quant à l'émancipation de la femme, c'est d'une banalité !
Signaler Répondreavec notre fameuse lundy
Signaler RépondreTrès joli et poétique, mais je ne comprend pas cette chose mauve sur la robe blanche.
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