Les enquêteurs du Service Régional d’Enquêtes des douanes de Lyon avaient alors découvert des vestiges anciens, la direction régionale des affaires culturelles avaient été immédiatement saisie pour délivrer une expertise.
Le constat était sans appel : "ce bas-relief, constitué de cinq éléments en grès, répondait à la définition d’un bien culturel de catégorie 2 au sens du code du patrimoine. Il s’agissait d’une pièce monumentale, pesant près de 300 kg, datée des 12è ou 13è siècles, qui proviendrait des temples de Preah Khan de Kompong Svay ou Banteay Chhmar, deux monuments situés au Cambodge et ayant beaucoup souffert des pillages au début des années 1990", selon le communiqué des douaniers diffusé ce mardi matin.
Une enquête avait permis de retracer le parcours de ce vestige, importé illégalement en France après un passage par la Thaïlande. Saisi, le bas-relief avait été mis en dépôt au Musée des Confluence de Lyon, à Confluence.
Après des échanges entre les autorités douanières et les autorités cambodgiennes, par l’intermédiaire du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, "la remise de ces éléments du patrimoine mondial, au Cambodge a été décidée", poursuit la douane de Lyon.
Ce lundi, les vestiges khmers ont finalement été remis à l’ambassadeur du Cambodge, Sophann Ket, durant une cérémonie dans les locaux de la douane à Bellecour, en présence de la préfète déléguée à la Défense et à la Sécurité Juliette Bossart-Trignat.
Plus qu'à faire la mème chose avec les antiquités égyptiennes du musée des Beaux-arts.
Signaler Répondremerci d'avoir rendu ces vestiges à leur destinataires: les occupants de l'hôtel de ville
Signaler RépondreBravo, ces vestiges sont plus à leur place dans leur pays d'origine que dans le salon d'un riche pilleur.
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