Depuis 2012, Nikolaos Kakavelakis est une f igure respectée de l'Église orthodoxe lyonnaise. Ce ressortissant grec, père de famille, est le représentant officiel de cette dernière entre Rhône et Saône. Le père Nikos, comme on l'appelle, a du pouvoir, présente plutôt bien et fait chavirer le coeur de l'une de ses fidèles. Une relation adultère est alors née entre Nikolaos Kakavelakis et la femme de nationalité russe. Et en l'apprenant, le mari de cette dernière est tombé de haut.
Le 31 octobre 2020, l'archiprêtre ne sait pas que sa vie va basculer alors qu'il sort tranquillement de son domicile attenant à l'église orthodoxe, à l'angle des rues du Père Chevrier et Saint-Lazare, dans le 7e arrondissement. Il n'est pas encore 16 heures ce samedi lorsqu'il est la cible de deux tirs de fusil à canon scié. L'un le rate, le second le frappe en plein abdomen. La blessure est grave, la victime perd connaissance et restera dans le coma quelques jours.
Quant au tireur vêtu de noir et resté muet durant les faits, il prend la fuite dans un quartier désert, qui vit de plein fouet le deuxième confinement imposé aux Français.
Immédiatement, l'information révélée à l'époque par notre rédaction, s'emballe et arrive au plus haut sommet de l'État. Car deux jours auparavant, le 29 octobre, un attentat était commis au sein de la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice. Le terroriste Brahim Aouissaoui avait attaqué et tué trois personnes à l'aide d'un couteau. Autant dire que le climat laissait à penser et à craindre que Nikolaos Kakavelakis ait été victime d'une attaque du même type.
Le soir-même, grâce à un signalement communiqué par un témoin de la fusillade lyonnaise, les forces de l'ordre procèdent à l'interpellation d'un suspect dans un kebab de la rue Baraban, à la Part-Dieu. Une première piste qui fait très vite pschitt, il ne peut pas être le tireur.
Un suspect idéal
Les regards se tournent alors vers Jean-Michel Dhimoïla. Car lorsqu'on tapait à l'époque le nom du prêtre grec sur Internet, on tombait sur le blog de ce quinquagénaire dans lequel il inondait Nikos Kakavelakis de reproches. Des accusations de "malversations f inancières", de "comportements douteux avec certains fidèles" qui lui ont valu d'être attaqué en justice par l'intéressé. Jean-Michel Dhimoïla avait ainsi été condamné en 2018 à mille euros d'amende et à verser 1 euro symbolique de dédommagement à son rival pour avoir appelé l'ambassade de Grèce et expliqué aux autorités helléniques que le prêtre détournait de l'argent.
Ce n'est pas le seul volet judiciaire qui oppose les deux hommes. Car Nikolaos Kakavelakis avait, dès 2016, interdit l'accès de son église à Jean-Michel Dhimoïla. Et ce dernier avait tenté malgré tout d'y entrer. Il avait alors été violemment repoussé par le prêtre, à grands coups de pied. La scène, filmée et diffusée sur les réseaux de l'intéressé, a conduit à la condamnation du Grec à 200 euros de dommages et intérêts.
Autant dire que lorsque les enquêteurs ont posé la question aux fidèles de savoir si Nikolaos Kakavelakis avait un ennemi qui pourrait lui vouloir du mal, le nom de Jean-Michel Dhimoïla a été prononcé. Ils apprennent également que le prêtre avait posé sa démission environ un mois avant la fusillade. Officiellement pour rentrer en Grèce pour "raisons familiales". Se savait-il en danger ? Ou bien était-il exfiltré suite aux révélations de Jean-Michel Dhimoïla, comme ce dernier l'affirme ?
Car le meilleur ennemi du Grec a été évidemment convoqué par la PJ de Lyon dès le 2 novembre. Deux jours après la fusillade, il était devenu le suspect numéro 1 pour certains, et notamment les enquêteurs du dimanche sur Internet.
La veille, un certain Jean-Luc Mélenchon mettait les pieds dans le plat en l'accusant directement d'être l'auteur de la fusillade. Quel intérêt avait-il à récupérer ces faits ? Tout simplement parce que Jean-Michel Dhimoïla avait été candidat aux élections législatives 2017 dans le Beaujolais pour le parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France.
Ce qui permettait à Jean-Luc Mélenchon de changer un peu la traditionnelle musique concernant les auteurs d'attentats : "On apprend que le tir sur un prêtre orthodoxe vient d’un moine d’extrême-droite. Alors Nicolas Dupont- Aignan ? "Comment en est-on arrivé là ?". Les fanatiques religieux sont hélas tous les mêmes". Des accusations reprises par ses lieutenants David Guiraud et Thomas Portes, aujourd'hui députés et membres influents de la France Insoumise.
Après son audition et une perquisition de son domicile, Jean-Michel Dhimoïla a été blanchi. Son alibi est béton : il faisait ses courses au moment des faits, la vidéoprotection l'atteste. Et la PJ ne
le croit pas capable de commanditer la fusillade.
La piste turque est aussi étudiée. Après tout, les Loups Gris ont été dissous par Gérald Darmanin le 4 novembre, après une série d'affrontements
et de dégradations avec la communauté arménienne, notamment dans l'agglomération lyonnaise. Mais cela ne donne toujours rien.
Un homme à femmes
C'est donc en creusant dans la vie de Nikolaos Kakavelakis que la lumière va se faire. En sortant du coma, la victime avait elle-même expliqué être un séducteur invétéré, multipliant les conquêtes, y compris parmi les habituées de sa paroisse.
Le vendredi suivant, moins d'une semaine après la fusillade, Giorgi P. était interpellé et placé en garde à vue où il reconnaissait les faits. Oui, c'est bien ce Géorgien de 40 ans qui a ouvert le feu sur le Grec.
Et l'explication qu'il a donnée a surpris le public, et les nombreuses personnes qui pensaient encore un attentat terroriste. Le suspect avait tout simplement découvert qu'il était cocu. Et que sa compagne russe, âgée de 35 ans, le trompait avec Nikolaos Kakavelakis. Au terme de près de trois ans d’enquête, il a été décidé de renvoyer Giorgi P. devant les assises mais pas pour tentative de meurtre ou d’assassinat.
Mais plutôt pour violences avec usage ou menace d'une arme, suivie de mutilation ou infirmité permanente. La préméditation et l’intention de tuer n’ont pas été retenues. Il ne sera pas seul à passer deux jours au palais des 24 colonnes.
Sa femme Lela K. est accusée de complicité. Lors d’une dispute, elle l’aurait renseigné sur les habitudes de Nikolaos Kakavelakis afin qu’il puisse lui demander des comptes.
Quant au fusil à canon scié, il n’a jamais été retrouvé. Le suspect dit l’avoir jeté immédiatement dans la Saône.
Retourné en Grèce après avoir quitté l’hôpital, le père Nikos fera-t-il le voyage pour assister au procès ? Rien n’est certain tant son image a été passablement écornée auprès de ses fidèles lyonnais.
Lorsque je lis ce genre d'article je ne fais que de penser à Beatrice
Signaler Répondreles voies du seigneur sont ....."impenetrables"?
Signaler RépondreLa seule victime c’est le mari qui croyait en l’église et en sa femme .
Signaler RépondreLe mal viens toujours du côté où ont l’attend le moins .
Un français sur dix a été vivtime d’inceste en France !
Signaler RépondreLe bon, la broute et le trou béant.
Signaler Répondrele bon ,la brute et le truand
Signaler RépondreCet homme avait l'habit de prêtre...
Signaler RépondreEt aussi l'habit d'sortie par la même occasion !
pas celui du pretre!!!
Signaler RépondreEt vous si vous voulez être honnête aussi, il faut parler de la récupération de Mélenchon et de ses sbires. Mais ça semble être trop dur pour vous !!
Signaler RépondreAh oui de mémoire la racaille d extrême gauche avait crié au facisme anti chrétien, sans une once d information fiable , ni d' honnêteté !
Signaler RépondreEn effet, on attend la première au festival de Cannes !
Signaler Répondre"Tout est bon dans le Mélenchon" ...
Signaler RépondreSauf la tête !
Le Tartuffe parfait, il enseigne la vertu dans son église, et il se livre à toutes les turpitudes...
Signaler RépondrePrêtre, c est cela oui, il cultivait les adultères. Il s en est sorti heureusement, il aura pu réfléchir depuis .
Signaler RépondreApparemment, melenchon avait fait de la récupération aussi!
Signaler Répondre"Une relation adultère est alors née entre Nikolaos Kakavelakis et la femme de nationalité russe."
Signaler RépondreLe titre du tout nouveau trantino, ou au choix un film de Michel Audiard...
Signaler RépondreQuel pavé pour une histoire sans intérêt...
Signaler RépondreAh oui de mémoire la racaille d extrême droite avait crié au racisme anti chrétien, sans une once d information fiable , ni d honnêteté.
Signaler Répondre????? quel rapport , l’accusé est Géorgien
Signaler Répondrec est y pas dans les ecrits saints prechés par ce monsieur?hi,hi,hi
Signaler RépondreLes orthodoxes russes soutiennent la guerre en Ukraine, leur patriarche est un ex espion du KGB, est-ce une religion ou une secte ?
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