Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Givors, Duchère, Mermoz, Bel Air, etc, etc. Des milliers d'habitants, des milliers de laissés pour compte des politiques publiques. Les territoires perdus de la République.
Pour être précis, les territoires abandonnés par la République. Les territoires et ses habitants mal aimés de la République. Les Cendrillons qui récurent les chiottes de leurs sœurettes du centre-ville ou de l'ouest lyonnais.
Le coffre fort des gauches françaises, où les financements servent à payer les emplois des copains et les associations bidons de la famille, sous le regard indulgent des bobos et des notables, bien contents de ne pas à avoir à gérer la politique de ces cités.
Durant la mandature de Gérard Collomb, un accord tacite avec le PCF courait pour les banlieues rouges. Il fermait les yeux sur la non gestion de ces villes et sur les millions déversés pour rien, hormis développer les infrastructures d'un parti mort depuis longtemps. En contrepartie, ces villes devaient accueillir sans se plaindre toute la misère de la Métropole qu'il ne voulait pas avoir à Lyon et les villes au alentours, les sans-papier, la grande pauvreté, les familles de délinquants, les logements des patients psychiatriques, les foyers des sans abris et des mineurs isolés, les foyers sociaux et des jeunes délinquants, le communautarisme et le repli sur soi qui va avec.
Puis en 2014 les communistes ont eu des mouvements d'humeur dans la majorité collombiste. Pour les punir, sieur Gérard autorisa des listes de gauche à se présenter contre les rouges bruns. Et le château de cartes clientéliste s'écroula rapidement.
La bisbille a rebattu les cartes à Saint-Priest, Saint-Fons puis Bron passa à droite, Vaulx-en-Velin récupéré par le socialisme version Valls, Givors dans l'escarcelle d une liste citoyenne presque verte.
Durant ce laps de temps, les banlieues sont devenues des narcos-cités, les transports en commun se sont développés fortement, métro et tramway ont collé les déversoirs de la misère au centre-ville.
Le trafic de drogues a transformé des piétons en pilotes de Ferrari et autres voitures immatriculées en Pologne. Les petits dealers entre vols et achats sur internet sont motorisés en deux roues bruyantes.
Le résultat le plus voyant, c'est que nos animaux décérébrés sont maintenant vos animaux décérébrés : les rodéos sont sur la place Bellecour, les émeutes sont rue de la République, les agressions multiples se retrouvent de partout... Périphérique bloqué par des hordes sauvages, place des Terreaux devenu un Far West.
Pour vous c'est un cauchemar, pour nous c'est un espoir.
Le partage de nos douleurs permet d'espérer aujourd'hui une réaction des politiques pour trouver des solutions. On parle de développement de la mixité, de limitation des logements sociaux, de vidéosurveillance refusée durant des années et mendiée aujourd'hui, d'une urbanisation plus réfléchie, de la création de quartiers vivables comme Grand Parilly et Carré de Soie.
Prochaine étape : une nouvelle génération de politiques vivant dans les cités, éduqués et défendant les intérêts de la collectivité et pas de Gégé ou d'un parti politique.
Ce jour là, nous vivrons tous beaucoup mieux.
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
Oui ferme la c’est mieux !!
Signaler RépondreCe Monsieur a pris un abonnement à Lyon Mag ?????????????????????????
Signaler RépondreLe retour du ouin ouin en chef.
Signaler RépondreTant que les parents ne feront pas leur boulot d'éducation, les mêmes emmerdeurs foutront toujours le bordel et ne seront jamais intégrés.
Prochaine étape : arrêter ce discours de victimisation et responsabiliser les parents.
Signaler RépondreVous pensez qu'il se passe quoi quand vous passez toute leur enfance à raconter aux jeunes qu'ils sont victimes?
Magnifique tribune. Les habitants des cités n'en déplaise aux bougeois de droite et de gauche ont le droit à la sécurité, à la quiétude. Les banlieusards sont pris en otage par la mafia qui a tous les droits et l'état qui laisse faire pour maximiser le determinisme social et avoir ainsi une classe d'esclaves ubérisés. L'état laisse faire des barrages filtrants tenus par des criminels auquels les habitants doivent montrer patte blanche. Il ne faut pas s'étonner si certains se réfugient dans le fanatisme religieux qui devient leur seul moyen de subsister dans un milieu où l'injustice règne.
Signaler RépondreJe préfère ne pas répondre à cet individu car mon article sera censuré iédiatement.
Signaler RépondreMais je vais quand même lui rappeler qu'il y a en France 17 milliards de fraudes sociales et que ce sont les petits protégés de ce Monsieur qui en sont la cause.