Réunis en intersyndicale ce mercredi, les élus de la chaîne européenne basée à Lyon dans le quartier Confluence ont fait part des résultats de la motion de défiance vis-à-vis de leur direction et des actionnaires majoritaires, à savoir Alpac Capital (fonds d’investissement basé au Portugal, détenu par Luis Santos et Pedro Vargas David) propriétaire de la chaîne depuis décembre 2021.
L'IA dans le viseurs des salariés
Selon Le Progrès, sur 60 % des salariés qui se sont exprimés, 85 % approuvent la motion.
Les salariés d’Euronews dénoncent un plan de réorganisation, et craignent pour l’indépendance éditoriale de la rédaction. Ce plan social prévoit 197 licenciements sur 349 salariés.
Les syndicats pointent du doigt des risques de dérives déontologiques, un manque de clarté entre les contenus rédactionnels et les articles sponsorisés, mas aussi le recours non encadré à l’intelligence artificielle dans les traductions : "À une époque où les citoyens doutent des médias, il est urgent de réfléchir à l’usage et l’encadrement des outils de l’IA dans la rédaction", alertent les journalistes unis dans des propos rapportés par le quotidien.
349 personnes travaillent là-bas ! Mais pour faire quoi exactement ? Ce n'est plus la télé d'hier avec les dépêches d'agences gratuites en ligne ou ailleurs. La dernière fois que j'ai essayé de regarder la version française, c'était impossible en raison de problèmes de son entre les vidéos. Ils n'arrivent même pas à régler le son. C'était la torture."
Signaler RépondreQuand le propriétaire est portugais ça dénonce, mais quand l'ancien était égyptien, un peu moins...
Signaler RépondreIls défendent leurs emplois, c'est normal.
Signaler RépondrePar contre la liberté éditoriale, pure foutaise.
349 salariés pour une chaine d'infos que personne ne regarde...
Signaler RépondreHahah! Je savais même pas que ça existait encore cette chaine!!
Signaler RépondreEuroloose
Signaler Répondreeeeeeeeeeeu non
Signaler RépondreY a encore des gens qui regardent Euronews?...
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