Mardi 18 juillet, Laurent Wauquiez officialisait à la presse la candidature commune des Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur pour les JO d'hiver 2030, sous l'égide du Comité national olympique et sportif français.
Pour le moment, difficile de dire si les deux collectivités ont leur chance dans cette course aux candidatures. Les dossiers devraient être étudiés au cours de l'année 2024.
"Grande région de la montagne abritant le premier domaine skiable du monde, Auvergne-Rhône-Alpes a écrit parmi les plus belles pages de l’histoire des sports d’hiver en accueillant sur son territoire, au cœur des Alpes, les trois éditions françaises des Jeux Olympiques. Dans la continuité de cet héritage, nous sommes aujourd’hui prêts à porter cette ambition de faire des Jeux de 2030 une vitrine de l’excellence sportive de notre région, du développement durable de nos massifs alpins et ainsi d’amorcer un nouvel élan pour l’Olympisme français", a expliqué Laurent Wauquiez dans le communiqué.
Une idée à laquelle ne serait pas forcément opposé Eric Piolle, le maire écologiste de Grenoble. Interrogé par Le Dauphiné Libéré, l'édile grenoblois se dit favorable à la tenue des JO dans les Alpes Françaises et pourquoi pas à Grenoble, tant que la tenue de l'événement n'implique pas la création de nouvelles infrastructures ou le recours à de la neige artificielle.
Toutefois, Eric Piolle n'a pas ménagé le président de la Région et lui prête des intentions purement électorales.
"Ce que l’on peut craindre, c’est que tout ce que touche Wauquiez, c’est pour sa gloire et sa candidature en 2027 (à l’élection présidentielle, N.D.L.R.), dit-il. Cette candidature aux JO ne fait pas exception puisque ce n’est pas une candidature du territoire ou qui mobilise les gens. C’est un geste princier. […] Typiquement, Grenoble, ville olympique, n’a pas été associée. Nous n’avons pas été contactés avant. Cela ressemble plus à un objectif de Wauquiez qu’à un projet de fond", a confié le maire au Dauphiné.