Le patron de l’ASVEL s’est présenté devant la presse ce jeudi, au lendemain de l’annonce de l’arrivée en tant que coach de l’italien Gianmarco Pozzeco.
"Ce qui m’a drivé dans cette décision, c’était de créer un électrochoc. Il était temps de changer et qu'on rentre dans une nouvelle ère. J’avais l’impression que c’était le bon moment et quand je vois l’ambiance et cette nouvelle énergie qu’il y a en ce moment, je pense qu’on a fait le bon choix", a déclaré TP, qui a confié avoir pris une décision difficile au moment de limoger son frère TJ.
Pour son deuxième entrainement à l’Astroballe, Gianmarco Pozzeco a débuté la séance par une longue discussion avec ses joueurs. "Il est dans l’humain. Je voulais quelqu’un qui puisse essayer de trouver les mots justes pour relancer la machine, car notre équipe ne joue pas à son niveau. On a peut-être un petit problème de confiance et je voulais un coach qui mette un gros coup de pied dans la fourmilière", a détaillé Tony Parker.
Sur le terrain, la personnalité du sélectionneur italien ressort assez rapidement. S’exprimant en anglais avec un fort accent italien, toujours en mouvement, Gianmarco Pozzeco a établi ses principes lors d’une longue séance face à des joueurs concernés, à la veille de recevoir le Virtus Bologne en Euroligue. "Avec l’espoir de remporter une première victoire européenne", comme l’a souligné TP, conscient qu’il faudra "être patient pour voir une différence".
Mais une chose est sûre selon le président de l’ASVEL : "Avec sa passion et son énergie, on ne va pas s’ennuyer à l’Astroballe".
F.L.